A peine arrivée que c'est déjà le bordel...

[HRP : Âme trop sensible s'abstenir de lire, Lybryna est pas de bonne humeur, et son langage suit, même si je suis encore assez soft... ]

Comme elle l’avait voulu, Lybryna atteint les portes de la citée dans les temps. Enfin presque. En fait, la nuit était déjà tombée depuis plusieurs heures, et elle n’avançait encore que par pur entêtement. Une branche à la main, arrangée en torche de fortune, elle s’était taillée tant bien que mal un chemin jusqu’ici.
Dans quel état était-elle…

Couverte de crasse, les cheveux en bataille, la robe à moitié déchirée… Elle n’était plus que l’ombre de ce qu’elle était normalement. Une aubaine, pour une Félistia, de n’être qu’une ombre ? Pourtant, cela ne l’enchantait absolument pas. La jeune fille restait assez soucieuse de son apparence, mais là, arranger tout cela allait être compliqué…
Qui plus était, elle était épuisée, n’avait pas mangé un vrai repas depuis assez longtemps pour qu’elle oublie depuis quand… Et pour couronner le tout elle n’avait plus un sous en poche. Assurément, s’installer dans la citée d’Elament allait être un sacré défi.

Et pourtant, elle était quand même là, devant les massives portes, à chercher comment entrer en réfléchissant à voix haute avec un langage toujours aussi fleurit.

« Bordel de… Mais c’est quoi cette porte à la con qui veut pas s’ouvrir ? Et aucun garde ni rien, pas un chat pour accueillir ! Non mais j’vous jure, c’est n’importe quoi… Comment je fais moi maintenant pour entrer, hein ? Ils pensent que je me suis tapé deux ans de voyage pour regarder une porte à la noix comme ça pendant des heures jusqu’à ce que quelqu’un se décide à faire une sortie ? Quelle merde, j’vous jure… »

Lybryna remonta ses manches et tenta une fois de plus de pousser les portes, des fois que… Mais en posant ses mains, elle ne prêta pas attention et son petit doigt gauche effleura le symbole d’une tornade.
Avant qu’elle ait eut le temps de comprendre, elle fut envoyer avec force plus loin. Beaucoup plus loin. Si tant est qu’il y eut quelqu’un à portée de voix, le magnifique « BORDEL ! » que poussa la jeune Félistia permit de renseigner les gens sur l’humeur de la nouvelle arrivante.

Quelques minutes plus tard, et après la mort de quelques arbres changés en allumettes, la jeune fille se présenta de nouveau devant la porte, encore plus hors d’elle qu’avant.

« Mais c’est quoi cette saloperie de porte !? »

S’approchant, elle tenta de voir ce qu’elle avait touché pour être envoyée aussi loin. C’est en examinant soigneusement la surface de bois et de fer qu’elle constata la présence de signes. Quatre pour être précis. Penchant légèrement la tête sur la droite, une sorte de tic, elle essaya de deviner à quoi cela pouvait bien servir.

« C’est pas des décorations… Ou alors l’architecte avait vraiment des goûts de merde… »

Détaillant les signes étranges, elle nota la présence d’un représentant une flamme. Curieuse, elle reprit sa torche de fortune en main et toucha le signe avec, comme un enfant le ferrait avec une méduse au cas ou celle-ci se réveillerait.

* Ça bouge pas… *

Légèrement ragaillardie par ce résultat, elle se décida à effleurer d’une griffe le symbole, avant de carrément poser la main dessus. Pendant quelques instants, elle cru qu’il ne se passerait rien, jusqu’à ce qu’un bruit bizarre et peu encourageant emplisse l’espace.
Il ne fallut pas bien longtemps à la Félistia pour se cacher derrière un arbre.

* C’est quoi ce bruit ? Les portes à la con ça fait un bruit pareil depuis quand ? C’est quoi ce bordel ? *

Une fois le silence revenu, après quelques instants en fait, Lybryna se risqua à avancer de nouveau. Doucement, elle s’approcha jusqu’au symbole en forme de flamme.
Puis, alors qu’elle était en pleine réflexion sur le pourquoi du comment de qui du quoi du qu’est-ce, quelque chose lui tomba sur la tête. Surprise, la jeune fille recula en poussant une exclamation aussi châtiée que le reste de son vocabulaire.
Quelqu’un venait de lui balancer une corde sur la tête.

Sans se perdre en réflexions, Lybryna attrapa la corde et concentra sa mauvaise humeur, jusqu’à ce que les flammes commencent à remonter.

« Non mais ça va pas de me balancer ça sur la gueule !? Tu crois que j’ai que ça à foutre !? Faut que j’entre là dedans alors au lieu de faire le mariole avec ta ficelle, aide-moi ! Non mais j’vous quel bordel… »

Le lanceur de corde, un garde d’Elament, Mit quelques instants à comprendre que son précieux instrument de travail était en train de flamber et le lâcha, manquant au passage d’enflammer la jeune fille qui lui répliqua par un :

« T’es malade ou t’es con !? Descend un peu au lieu de te la jouer sur ton perchoir ! »

S’ensuivit alors la descente d’une autre corde avec une explication hurlée depuis le haut des portes.

« C’est pour que tu monde, sale gamine ! Les portes s’ouvrent plus, alors actives-toi avant que e change d’avis et que je te laisse pourrir en bas ! »

Grommelant, Lybryna attrapa le reste de ses affaires et commença l’escalade de la porte. En passant, un de ses pieds nus toucha le symbole de la flamme, provoquant un autre gémissement de la porte. Cette fois, la jeune fille lui répondit.

« Toi, ta gueule ! »

Inutile de préciser que, plus haut, le garder était plutôt exaspéré par la mauvaise humeur et la susceptibilité de la nouvelle venue. L’espace d’un instant, il pensa même lâcher la corde et la laisser tomber, avant de se rappeller que cela lui coûterait probablement son salaire.
Tout en grimpant, la Félistia ne cessait de grommeler et pester contre tout et n’importe quoi. L’absence de repas correct, la fatigue, les mauvais tours, tout cela contribuait à la rendre ainsi. Pester était devenu un réflexe, une façon d’extérioriser, en quelque sorte.

« Une porte de merde, des symboles pigés, un garde con, une escalade pourrie… V’là l’accueil… M’en souviendrais de ce coup là tiens… Je savais bien en partant que ça serait pas le Club Med, mais quand même… »

Une fois arrivée au sommet, se croyant probablement très drôle, le garde cru bon de lui souhaiter une « Bienvenue dans la grande Citée d’Elament ». Le regard que lui lança Lybryna en disant long sur ce qu’elle pensait qu’il pouvait faire de son « bienvenue », ou plutôt l’endroit où il pouvait se le coller.
Descendant vers la ville, des nouvelles magnifiques paroles trouvèrent quelques murs pour créer un léger écho.

« En plus j’ai plus un rond, et à tout les coups la générosité est pas de mise dans cette citée à la noix. Déjà que c’est la merde pour entrer, alors si en plus j’arrive pas à trouver une combine pour me loger et bouffer, je vais pas être dans la merde…
Fait chier, j’aurais du piquer son fric à Elis, au moins j’aurais encore de quoi me remplir le ventre. »

En parlant du loup, un grognement sourd se fit entendre. Après un second gargouillement, la jeune fille se décida à se mettre un coup sur le ventre.

« Toi, ta gueule, c’est pas le moment : j’essaie de réfléchir. »

La nuit risquait d’être longue et mouvementée, pour la jeune Lybryna Laell qui faisait à peine son entrée en Elament.

Lybryna sentit instinctivement une présence approcher d’elle avant que l’on lui parle. Mais elle était dans un tel état de nerfs qu’elle n’y prêta pas attention, consciemment. Ainsi, quand elle entendit qu’on s’adressait à elle, elle fut surprise. Néanmoins, elle ne s’attaqua pas non plus à la personne qui lui parlait.
Se retournant, elle s’attendit à tomber sur un autre garde, ou un résidant. Quelle ne fut pas la surprise de la jeune fille de poster les yeux sur…

* Un cheval … ? *

Levant les yeux, elle constata son erreur. C’était la première fois qu’elle croisait un centaure. Sur le coup, du fait de la surprise, elle en oublia son humeur, son contentant de le dévisager. Elle n’arrivait pas à deviner quelle pouvait être l’impression d’avoir un corps pareil.
Il fallut quelques instants à la Félistia pour remarquer ce qu’il lui tendait. Comment devait-elle prendre un tel geste ? Juste au moment où elle avait besoin d’un miracle, celui-ci arrivait sous la forme d’un centaure. C’était presque trop beau pour qu’elle y croie.

* Tu deviens parano Lybry… *

Autant tenter la chance, pensa-t-elle. De toute manière, elle avait eut le dessus sur toutes les personnes qui avaient voulu lui faire du mal, et en avait donc développé une sorte de fierté à la limite de la prétention, par moments.
Attrapant la couverture qu’il lui tendait, elle s’empressa de la passer autour d’elle. Sa robe en sale état laissait bien trop voir son corps à son goût, à elle qui était incapable de s’assumer. Sans trop savoir pourquoi, Lybryna suivit son interlocuteur, qui la conduisit jusqu’à un feu de camp.
Le feu. Voilà quelque chose qu’elle appréciait, ces derniers temps. Depuis les deux années passées sur les routes, rien ne l’avait plus tranquillisée qu’un bon feu, bien fournit en bois. Cela lui avait toujours procuré un abri, une protection, contre les bêtes sauvages, de la lumière, de la chaleur…
Le feu avait en quelque sorte été son seul compagnon de route, durant tout ce temps.

S’approchant plus du feu que les autres, ne craignant pas de s’enflammer - l’habitude - elle se réchauffa à loisir, les mains tendues face aux flammes. Pour une des rares fois, elle avait donc retroussé ses manches, dévoilant ses petites mains boudinées terminées par des griffes respectables.
Sans mot dire, elle écouta le centaure se présenter. Lorsqu’il marqua une pause, la jeune fille sut d’instinct qu’il attendait une réponse.

« Je m’appelle Lybryna Laell, Félistia. »

En énonçant sa race, elle agitant ses doigts avec autant de naturel que si elle avait présenté une carte de visite. Dans un sens, la comparaison n’était pas si fausse : à part ceux de son espèces, peu d’autres créatures avaient ce genre d’attributs.
Elle le laissa ensuite parler, s’intéressant à ce qu’elle avait manqué en arrivant. Aurait-elle souhaité de ne pas avoir raté les démons ? Pas si sur.

« Comme je le pensais, j’arrive, c’est déjà le bordel. On dirait bien que j’ai eut pas mal de pot, s’il y a assez de démons pour déclencher une bataille. Enfin bon, d’un autre côté, je viens à peine d’arriver ici.
Même si ça te parait assez salaud, je ne me considère pas encore comme concernée par cette bataille. Je viens d’arriver, la situation est déjà comme ça, le reste je m’en fous un peu. Si un démon me regarde d’une façon qui ne me plait pas, je le buterais, et si d’autres sont au alentours je pourrais finir par « prendre par à la guerre » dans un certains sens. Sinon, pour le moment, rien à faire. »

Quand bien même elle eut l’air insensible au sort de la citée, Lybryna s’en fichait totalement. En fait, elle n’avait fait le chemin jusqu’ici que pour développer ce don qui la rendait différente de son jumeau, et potentiellement supérieure. Elle ne considérait pas la présence des démons comme quelque chose qui avait attrait à ses objectifs. Tant qu’ils n’interféraient pas directement, elle n’en avait rien à faire.

Quand Tetsuo lui signifia qu’il se fichait complètement de ce qu’elle pouvait raconter, Lybryna se crispa légèrement. Deux de ses griffes passèrent à travers la couverture et s’y coincèrent. Heureusement, en fait, car cela détourna son attention le temps qu’elle parvienne à les dégager.
Elle avait du mal, et opta au final pour un manque de finesse : elle tira, sectionnant la couverture plutôt que s’ennuyer à y aller doucement pour l’éviter.

Puis vint la question contradictoire.
Alors que, quelques instants auparavant, le centaure lui disant qu’il se fichait complètement de ce qu’elle pouvait lui dire, il venait de lui demander quel était son élément. Le regardant à travers les flammes, un large sourire aux lèvres, la jeune fille gloussa.

« A part ça, tu te fiche de ce que je raconte, hein ? » Marmonna-t-elle, plus pour elle-même qu’autre chose en fait.

Plutôt que de lui dire, la jeune Félistia attrapa un bout de bois dans le feu et s’arrangea pour l’éteindre, suite à quoi elle le brandit devant elle. Sans quitter Tetsuo des yeux, elle pensa à ce qu’elle voulait faire, canalisant de la colère tirée tout droit de ses souvenirs de son jumeau. Après quelques instants où, il fallait l’avouer, elle avait vraiment l’air stupide à brandir son bout de bois, celui-ci s’enflamma.
Le sourire de Lybryna s’élargit encore, si tant est que cela fut possible, après quoi elle lâcha tout simplement le tout dans le feu de camp.

« Voilà ce qu’a donné ma grande première. »

Sous les yeux du centaure, elle lui montra ses deux mains. L’une, la gauche, semblait ne pas être tout à fait pareil que l’autre. Même après trois ans, les traces de brûlures étaient toujours visibles. Elle soupira en se rappelant cette époque avant de s’emmitoufler dans la couverture.

« Tu sais pas où je pourrais squatter des fois ? J’ai plus un rond avec mes deux ans de voyage, et si je peux éviter de dormir dehors, hein… »

Lyserg, qui venait de sortir du bar après des heures de beuvries, était trop loin de sa boutique pour espérer en retrouver le chemin avant d'avoir cuver son alccol. C'est avec joie qu'il vit le feu de camp et s'en approcha pour ne pas mourir de froid en dormant dehors. Il allait s'allonger près du feu lorsque il remarqua qu'il n'était pas seul. Tout en étant ivre il lui restait tout de même assez de raison pour discuter un peu.

Quand il entendit les malheurs de Lybryna, il s'exclama:

"-Je peut t'offrir le gîte si tu veut,je ne demanderais en échange qu'un peu d'aide à la forge, et je pense que ça va te plaire vu la fascination avec laquelle tu regarde le feu. Mais j'oubliais de me présenter; Lyserg Martelfer, nain et forgeron pour vous servir."

Lyserg se demanda peu après si il avait eu raison de lui proposer ceci en voyant qu'elle avait pour compagnonun centaure. Il n'avait pas de haine particulière pour les centaures mais, étant un bien piètre cavalier, il se méfiait de tout ce qui ressemblait aux chevaux. Mais le centaure avait tout de même l'air de bien connaître la cité et surtout d'être sobre.

"-Vous pourriez peut être m'indiquer le chemin de ma boutique car voyez-vous je me suis perdu en sortant de la taverne du coin et je ne suis plus en état de chercher toute la nuit où elle se trouve."

Lyserg n'en revenait pas. Un centaure avait accepté de l'aider. Certes il lui avait demandé de l'aide mais il l'avait fais sans conviction, pensant que le centaure refuserait et le comdamnerait à domi dehors.

*Je devrais peut-être revoir ma conception des centaures, moi.*

Lyserg restait toutde même sceptique, l'expression du centaure ne lui disait rien qui vaille. C'était peut être un bandit qui voulait les coincer dans une ruelle pour les détrousser. En temps normal cen'aurais pas gêné Lysrg. Mais cette nuit il n'avait pas d'arme autre que son marteau de forge et il redoutait de l'abîmer. C'était un marteau fétiche dont il ne se séparait jamais.

La vue Lybryna le rassura: si ce centaure était un bandit, elle pourrait s'en occuper et cela lui éviterait d'avoir à abîmer son marteau.

Il hésitait encore car la chaleur du feu lui était agréable, il avai beau contrôler la terre, il aimait aussi le feu car cela lui rappelait sa forge. Il décida tou de même d'accepter pour ne pas avoir froid lorsque le feu s'éteindrait.

"-Merci monsieur, je vous suis reconnaissant de m'aider. Mais il reste une question, pù va dormir notre chère Lybryna?"

D’abord un centaure, et maintenant un nain. Décidément, ce soir les rencontres étaient de mise. Ce qui choqua légèrement Lybryna, ce fut que le naturel avec lequel le dénommé Lyserg lui proposa un hébergement et un travail.
Et après avant, Tetsuo lui parla des dortoirs qui, très probablement, étaient ceux réservés aux personnes comme elle.

* Voilà qui va pas être facile… *

En les suivant, la Félistia fit de son mieux pour réfléchir aux deux possibilités. D’un côté, si elle acceptait dors et déjà la généreuse proposition du nain, elle aurait un toit dés ce soir. D’un autre côté, elle serait obligée de l’aider dans sa forge en contrepartie, et elle n’était pas véritablement du genre à aimer les forges… Trop chaud pour elle, et trop dur, aussi.
D’un autre côté, elle ne savait rien des dortoirs dont avait parlé le centaure…

La jeune fille commença à son ronger une griffe, sale habitude trahissant des doutes et une intense réflexion.

* Le nain où le dortoir ? *

Profitant du trajet, elle continua à réfléchir.
Mais dans un sens il n’y avait pas vraiment de doutes.

* Bon… *

Cessant de ronger sa griffe, elle laissa ses manches recouvrir de nouveau ses mains. Il était probable que Lyserg soit déçu de la réponse, mais dans le fond elle était trop égoïste pour se sentir réellement concernée.

« Merci de la proposition, Maître Nain, mais s’il y a des dortoirs prévus pour ceux comme moi, autant que je suive le mouvement de masse. »

Lybryna ne prononça pas un mot de plus, laissant l’évidence de la réponse s’imposer d’elle-même.


[Manque d’inspiration, vous m’excuserez…]

« Une chaleur étouffante ? »

La remarque étonna la Félistia. Elle ne comprenait pas vraiment de quoi il parlait, et trouvait en fait l’idée un peu surréaliste. Elle n’avait jamais eut l’impression de supporter particulièrement la chaleur, alors si les dortoirs réservés aux gens comme elles maîtrisant le feu avaient droit à un « chez eux » d’aussi haute température, cela risquait d’être… Difficile à vivre… Du moins de son avis.

En attendant, elle et le centaure continuaient d’accompagner le nain ivre. Et que dire de cette occupation à part qu’elle était d’un ennui mortel ? Se balader en pleine nuit d’une rue à l’autre pour aider un forgeron à moitié alcoolique à retrouver sa maison sans même la connaître, avec des sujets de conversation aussi intéressant que l’étude des mouchoirs brodés à travers les âges, c’était un réel plaisir !

* Je m’ennuie… Et pas qu’un peu… *

Même le spectacle d’un nain titubant n’était pas des plus passionnants. Au début, il y avait au moins le « va-t-il finir par tomber ou pas ? », mais après cinq petites minutes, l’intérêt était retombé. Lybryna avait hâte que le nain soit chez lui pour être délivré de ce calvaire, qui devenait à chaque seconde de plus en plus pénible tant il ne se passait rien.

Après un moment, qui lui sembla durer une éternité, le forgeron fut installé chez lui par une Félistia passablement irritée et un centaure apparemment toujours aussi stoïque. Délivrance ? Certes, aux yeux de la jeune femme tout du moins. Elle n’avait enfin plus d’obligation en dehors de celle de celle de se rendre au dortoir, bien sur.
Une fois sortis de chez le nain, maintenant de nouveau seuls, c’est ce que Lybryna évoqua.

« Bon, maintenant qu’on est débarrassés de ce fardeau, tu me les montre ces dortoirs ? »

[Vraiment court, mais j’ai vraiment pas d’inspiration…]

Tetsuo asquiesa d'un signe de tête.

"Oui, nous les terras devont grimper aux arbres, les aquas vivent dans des bateaux et les aeras grimpent dans une tour à l'aide de nuages... Chaque élèment a sa manière de se défendre contre les 'envahisseurs' : les arbres attaques, l'eau absorde, les nuages disparaissent et les murs deviennent brûlants...
Tu comprend ?"

La question n'avait presque pas lieu d'être.
Le centaure se demandait encore pourquoi il l'avait posé, c'était comme avouer qu'il n'avait pas bien expliqué, qu'il n'était pas sûr de lui-même... Lui, le centaure, créature fière et...
Rhaa, ça l'énérvait, il agissait trop à l'instinct et ne réfléchissait pas assez au conséquence de ses actes. Tetsuo se gratta la tête et réflachit à la manière de réparer sa bevue mais le nain hoqueta à se moment-là en signalant qu'ils étaient arrivé chez lui. Le centaure leva la tête et apperçut dans la pénombre une décoration en fer forgé qui précisait l'endroit : 'la rose d'Acier'.
Après qu'ils aient aider le nain à atteindre sa porte et non la forge le centaure se retourna, ils étaient à présent seul tout les deux, lui et la félistia. Il lui indiqua de le suivre et reprit sa route. Ses sabots produisant un rythme régulier sur les pavés...

Quelques minutes plus tard Tetsuo sortit d'une ruelle et ils se retrouvèrent dans une grande cour extèrieur avec au centre un bâtiment immense et droit. Tetsuo continua d'avancer en surveillant sur la jeune fille le suivait ; il n'avait pas beaucoup parler, préférant écouter ses sabot ssur les dalles plutôt que de parler pour ne rien dire ou faire encore une bétise. Le centaure saisit la poignée de la porte et la poussa, il faisait tard, il se disait qu'il allait lui aussi se coucher...
Mais d'abord il amména la féline vers les sous-sol où les dortoirs ignis se trouvaient. Ce fut au beau milieu d'un couloir que le centaure se stoppa et indique la route à suivre à la félistia :

"Tu continu tout droit et à ta droite tu verras à un moment une porte rouge cramoisie : tu devrais pouvoir la pousser, je ne peut pas t'accompagner plus loin, les sabots me brûle déjà...
Bonne nuitée."

Et le centaure se retourna, sans s'occuper de se que pourrait penser la fille, à vrai dire il s'en fichait et pensait qu'il fallait vraiment être aveugle pour ne pas la voir. S'il connaissait aussi bien l'endroit c'est parce que Vanilli lui en avait parler.
Il eut un frisson dans la nuque en énonçant sa douce amie... La reverrait-il un jour ? Tetsuo balaya ces souvenirs d'un mouvement de queue, il ne fallait pas penser au passé...
Il continua dans les couloir pour au final arriver dans un jardin à toit ouvet, le jeune centaure se dirigea vers une forêt au loin et atteint doucement un vieux chêne qui possèdait sa cabane dans le tronc, et non pas dans les branches comme les autres arbres de la forêt. Tetsuo poussa doucement la porte et entra. Une paillasse avec une couverture gisait dans un coin, tandis qu'à l'opposé se trouvait un lit où dormait un jeune ange blond. Le centaure se glissa jusqu'à la paillasse et se coucha avant de se recouvrir les épaules de sa couverture ; Tetsuo ferma alors les yeux pour plonger dans un doux sommeil...

Peut-être qu'avec un peu de chance il ne se réveillerais pas durant la bataille.