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 Un Opium qui marche à l'envers

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Di
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MessageUn Opium qui marche à l'envers EmptyMer 20 Juin 2007 - 22:05

Un pied devant l'autre, une secondes dépassant son amie, une minute clignant de l'oeil, et un cimetière en face. Les bruits des pas, froissant l'herbe du chemin. Di était venu, et avait vu Elament. Mais son oeil lui avait montré la réalité. Tant de morts à la porte. C'est pourquoi, l'envie de voir le cimetière lui était soudain très grande. Reniflant l'air, il remarqua des présences autre que les spectres tournant autour de lui et de son amie à quatres pates. Ce cimetière semblait être souvent visité.


Une main se posa sur le vieux portail, qui s'ouvrit sans être poussé. Khyme, les oreilles pointées en avant, pointa de la truffe une tombe, au loin.


* Que vois-je ? Une tombe sans ombre, une croix sans socle, des débrits, des fleurs mortes sans racines. Pourquoi ? Partout... autour, c'est du pareil au même... pourquoi, comment ? Je débloque, me voilà compatissant, OH NON ! *

Un passé revenant dans l'instant présent, dans un cerveau que l'Opium n'a pas assez bien protégé. Un passé compliqué, un passé qui hante son interieur, ses pensées en sont toutes rouillées. Mais il remarqua plus loin des fleurs. Pourquoi ? Il était fou, tiraillé entre la haine et la tendresse, l'envie de cracher sur ces couleurs était si présente, folie de la bête. Le voilà encore à parler à son deuxième lui. Di numéro deux...

- Le temps est un beau salop ! Fichtre pourquoi tu ne m'as pas retenu ? Tu sais bien que les cimetières me rendent fou !

- Pourquoi tu y es allé, tu sais bien que les cimetières te rendent fous ! Tu es seul maître de tes pas, Di.

- La ferme !


Eh voilà, que faire, que dire, face à un ivrogne qui n'a pas avalé une seule goûte d'alcool ? Lui que l'on surnomme le silence, se met à parler à voie haute, à son second lui, qui n'est autre... que lui. Tourner en rond, se demander pourquoi il y a un début et une fin, se poser les mauvaises question, ne trouvant pas les bonnes réponses.

Il entend des voix dans sa tête. Di a plein de tics. Ses mains bougent toutes seules. Ce que la droite choisit, la gauche le rejette. Il a toujours un gros orteil prêt à écraser l’autre, une fesse qui dit fleur d'écrevisse aceptisé à l’autre, une oreille qui entend et l’autre qui se ferme. De plus en plus souvent, quand on demande son nom, il ne sait que répondre. Quand il marche seul, il a plus d’une ombre qui le suit, laissant des traces sur la route qui ne sont pas ses pas. Il voit double ou triple.

Il lui arrive de rêver dans une langue inconnue, d’écrire de la main droite lorsqu'il est gaucher, de mettre deux couverts à la place d’un seul. Sur le négatif des rencontres, il ne reconnaist plus ses rides mais les yeux d’un intrus. Les gens qui le saluent ne le connaissent pas. C'est un autre qu'ils regardent. Il lui arrive lui-même de se chercher sans se rencontrer.

Di a l'impression d'être plusieurs personnes. Il aurais dû s’en douter. Quand il est seul avec ses bras, où vont leurs mains qui rampent sous les meubles ? Quand il est seul avec ses pieds, où vont les pas qui s’échappent ? Quand il rêve, qui traverse la ville avec son visage ? Qui s’habille à sa place quand il se déshabille ?

Le jour où le Chacal a écris une lettre d'adieu, il n’avait pas plus la tête à lui. Il avait la tête ailleurs. Il avait la tête d’un autre. Cherchant son cœur entre les phrases, une fleur sur un mur, un soleil au bout d’un cerf-volant. Di était une forme informe enfoncée dans le sable pour écouter la mer, les bras en forme de jambes, la bouche en coquillage. Le vagabond est à la frontière des âmes. Les apparences cachent son visage intérieur. Dans ces longs corridors où le soleil a faim, il cherche la mémoire.

Le Chacal a dormit où il y a trop d’espace, rêvé où il y a trop de choses. Il marche dans la foule avec tous ses visages imprimés sur le sien. Est-ce le seul à chercher ses mains ? Est-ce le seul à ignorer sa voix ? Seuls ses mots portent sa vie quand ils traversent le bruit sourd. Il aurait tant de tendresse à retrouver son corps.

Dans le puzzle de l’espace, les heures se détachent une à une avec un bruit de vie. Il les ramasse dans ses mots. Ses jambes portent le cri des voyages ratés, marchant vers l’oubli en costume de parade. Il marche vers lui-même dépouillé de son corps. Il est anonyme. Dévisagé. Dépaysé. Il est tout à la fois dans l’orange et le miel, dans l’orage et la suis. Ses yeux s’éteignent dans les miroirs comme des rivières immobilisées. Regardez son visage qu'il voit dans vos yeux le reflet de ses jours. Touchez-le avec les mains nues qu'il puisse sentir sa peau.

Certains jours on se lève comme des œufs mal éclos. On colle dans la poêle. On bave dans l’assiette. On tache les cravates. On se couche en carré avec les coins qui piquent. Di a tant d’autoportrait qui se contredisent. Qui est-t'il dans la ville, sans rive ni mémoire, transparent, immobile, jeté sans l’ombre ni lumière dans l’indicible qui nous cerne ? Quel visage inconnu recompose ses traits ? Quelle main change ses lignes pour une page blanche ? Il tends la sienne au moindre vent léger pour savoir s'il existe. Il s’invente. C'est une salle d’attente. Des souvenirs d’emprunt meublant ses trous de mémoire. Il atrop d’identités pour habiter la sienne. Son cœur devient gauche. Ses veines sont fuyantes. L’orgueil tour à tour est voyelle ou consonne, objets du doute, feuille ou racine, encre ou bateau. Trop d’êtres en un seul ne se rencontrent pas. Ils font semblant de vivre. Un homme se compose un visage mais n’enfante jamais.

Quand il a écrit cette lettre d'adieu, cette lettre de lui même, un doute s’est installé. Tout petit au début, puis de plus en plus grand. Il est devenu un doute, un gouffre d’identités, un vide. Qui est-t'il ?

Le lendemain, Il a commencé à faire le vide en lui. Parfois maintenant son corps est inhabité. Ses mains sont ailleurs. Ses yeux glissent sur des images blanches. Même l’absence est absente . Une voix sans rides. Un miroir sans tain. Un sang qui tombe à côté des la blessures. Des larmes coulent sur un mur sans qu’on trouve les yeux.

Il a perdu son visage sous tant de maquillage, perdu son corps sous tant de mascarade. Masques et bergamasques. Enfer et damnation. Il a perdu son âme. Il se peut aussi qu'il ait fait de la place pour celui qu'il est.


Les pates griffant une pierre tombale, les oreilles en arrières et un regard perdu dans le vide. C'est un bruit qui vint l'alerter. Khyme grogna. Di avait l'habitude de tourner en rond dans des cimetières, mais en revenche, il n'avait pas l'habitude de croiser des vivants. Un spèctre d'un enfant, la trachée artère transpercée par une flèche, défila sous son nez. Rien de choquant, c'est comme ça tous les jour, parfois, il aimerait arracher son oeil. Il continua de fixer le point d'où venait le bruit.


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MessageUn Opium qui marche à l'envers EmptyVen 22 Juin 2007 - 12:43

Les fleurs fanées du cimetière s’étendaient comme un long tapis de couleurs ocre et verte, se regroupant par petits tas, la moindre brise créait de nouvelles images, de nouveaux motifs.

Elle, elle s’était toujours demandée pourquoi les gens viennent déposer des fleurs au cimetière. Cela florissait l’endroit, mais c’était justement un lieu ou toute forme de vie était proscrite, sauf pour les rares visiteurs. Un fois que l’âme quittait l’enveloppe charnelle, nul ne savait ou elle allait. Peut être était ce comme un gouffre sans fond, un abîme infini qui absorberait tout être, se nourrissant des souvenirs de leur vies passées, de leurs émotions les plus intenses et les plus pures.
Où peut être était ce l’oubli.

Quand on se réveille d’un sommeil sans rêve, on sent que le temps est passé, mais la dimension de cela nous échappe. Notre subconscient n’a généré aucune image, ou alors notre mémoire na rien retenue. Peut être est
ce cela, le secret de la mort. Ce n’est pas pour rien que certaine personne la désigne comme le sommeil éternel….Mais de tout cela, même un ange de la mort n’en sait rien. Autour d’elle plane l’aura de la grande faucheuse, ses yeux vides ressemblent à des abîmes, elle est blanche, comme un corps sans vie, son visage n’exprime plus d’émotions, un pantin, voilà à quoi elle ressemble. Un magnifique objet de bois sans vie, qui bouge et se fait tirer les ficelles…

Mais parfois, même l’enfer nous rejette, et on se retrouve de nouveau parmis les vivants.

Ashe Yëndlid n’avait jamais souhaitée revenir. Elle savait même que c’était elle qui avait mis fin à sa vie précédente. Une vulgaire vie d’humain, dont elle ne conservait plus aucun souvenir. Contrairement à ses semblables, elle ne cherchait point à s’en rappeler, car une fois revenue, elle avait à nouveau perdue sa mémoire jusqu'à l’âge humain de onze ans.
Pourquoi chercher le passé ? Plus rien de la liait à la jeune fille qu’elle était avant. Elle devinait s’être suicidée vers l’âge de dix-sept ans, et n’avait donc plus vraiment le même physique. Les brèves parties de sa mémoire la laissait supposer qu’elle avait due être une jeune fille vive et enjouée. Soit, elle avait dans ce sens beaucoup changée, mais jamais l’idée de savoir pourquoi elle avait mis fin à sa précédente vie ne l’avait effleurée.

*il faut être farfelue*

Tout cela était maintenant du passé. Elle n’avait plus rien à voir avec cette jeune imbécile aux cheveux noirs courts qu’elle était avant. Il s’était passé trop de choses, beaucoup trop…

Sa longue robe noire traînait sur les fleures qui avaient perdues toute couleur. Elle est grande, svelte, et a la tête haute. Malgré son œil droit aveugle, ses yeux gris clair n’ont jamais perdus de leur intensité. Ils sont toujours aussi froids, aussi fantomatiques…Ses longs cheveux fins sont remontés en un chignon inégal et mal fait, laissant dépasser de nombreuses mèches de cheveux noirs de jais.

Lentement, elle se déplaçait avec grâce dans se lieu macabre. Au premier coup d’œil, on voyait qu’elle était dans son élément. Ce qu’elle dégageait était difficilement perceptible, mais pour ceux qui savent voir, il n’y a pas d’erreur possible. Elle était passée par la mort, et elle en faisait maintenant partie. Un cycle sans fin s’étendait maintenant devant elle, son avenir serait éternel…

Elle s’arrêta brusquement et fixa le sol.

Lentement, elle s’agenouilla, sa robe tombant en plis par terre, et ramassa une feuille rouge sang. Elle la garda dans sa main un long moment, la fixant, détaillant chaque particule de ce végétal rayé et pourri. Bientôt, il ne serait plus que poussière, c’était vivant il y a encore quelques heures. Il était peut être tombé, ou quelqu’un pouvait l’avoir arraché par pure lassitude. Etait ce pareil pour les êtres de chair ? Est ce que quelque part dans l’infini, un dieu, s’ennuyant, arracherait une feuille d’un arbre, provoquant ainsi la mort d’un humain ?

Toujours avec le même regard vide, sa main se referma sur la feuille. De la vapeur d’échappa alors de son poing fermé, et quand elle le rouvrit, elle jeta un tas de cendres par terre, sur les dalles froides et grises du cimetière d’Elament.

Elle se redressa, admirant le paysage. Elle se trouvait dans un allée bordée de plusieurs arbres, les muselés se joignant aux cryptes, créant un décor infernal.

A ce moment, elle aurait donné n’importe quoi pour pouvoir maîtriser le pouvoir de l’air. Elle aurait soulevé les fleurs fanées et les feuilles mortes, elle les aurait éparpillés dans un grand coup de vent, les broyant sous la pression. Que ce qui est né de la terre retourne à la terre.
Néanmoins, on ne choisit pas son élément, même si elle trouvait que des quatre le feu lui correspondait plutôt bien. C’était un élément instable et destructeur, pouvant faire le bien mais aussi le mal, réagissant comme un être de chair.

Quelque peu perdue dans sa philosophie et ses pensées, elle mit plus de temps que d’habitude pour percevoir un bruit. Quelqu’un était également dans le cimetière, il avait le pas agité. Qui cela pouvait bien être ?

Ashe défroissa sa robe d’un vague coup de main et entreprit de se rapprocher de l’individu. Ses pas étaient tranquilles et n’exprimaient aucune crainte. Elle n’en éprouvait d’ailleurs plus. La « Prison » s’était bien chargée d’ôter ce sentiment de son être. Elle leur accordait un certain mérite pour cela, c’était vrai.

Ses pieds munis de fins chaussons noirs s’arrêtèrent, car elle était arrivée. Dissimulée dans l’ombre d’une statue grotesque représentant un chérubin, elle observait l’étrange personnage.
Elle ne l’avait pourtant jamais vue, mais quelque chose en cet être lui rappelait vaguement quelqu’un, mais qui ?

Elle n’avait jamais vu d’hybrides, celui ci ressemblait à une bête de sable. Mi humain mi bête, il dégageait une puissance incroyable, et elle devinait que ce n’était pas seulement en apparence. Il semblait l’avoir repérée, elle n’avait rien fait pour se cacher. Elle sortit quelque peu de l’ombre, et sa voix claire résonna dans l’allée.

« C’est un bien étrange endroit pour faire une ballade »

Son regard vide se posa dans les yeux de l’être en face d’elle, et un petit sourire se dessina sur ses lèvres fines.
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MessageUn Opium qui marche à l'envers EmptyVen 22 Juin 2007 - 18:44

Enfin du noir. Pourquoi toujours vouloir n'aimer que le noir ? Question stupide, à oublier, à chasser au plus vite. Le bruit ne venait pas de ses pensées, ce qui pouvait lui laisser croire qu'au fond, il n'était pas totalement rongé par la folie. Bonheur intense de se sentir à la fontière du normal. Quelle belle robe, quelle délicatesse. Il n'y avait pas de vent, seulement, Di n'aimait pas se sentir dans un lieu Mort sans aérations. C'est pourquoi, il était toujours enveloppé d'une fine couche de fraîcheur. Un bien être léger. Un bien être qui le replongeait souvent dans un instant de sa vie, ce soir qu'il n'a pas oublié. C'est en courant seul, évitant les troncs d'arbres d'une grande forêt, qu'il remarqua un oiseau mort, déposé, oui déposé dans un creux d'une vague de racine. Un Corbeau. Il le pris entre ses pattes, essuya le bec enduit d'une couche de boue, puis, arracha les ailes. Il était jeune, et le corbeau si vieux. Il aurait tant aimé étirer les ailes, et les incruster dans son dos, les soudant avec ses propres os. C'est ce qu'il fit, mais le résultat n'était pas étonnant, une douleur de chien, et toutes sortes de maladies s'incrustèrent en lui. Depuis, il se jura de ne plus retenter une chose si stupide. Il en aura gardé les cicatrices.

C'est amusant de s'aperçevoir qu'en une fraction de secondes, une image peut nous en amener un tas d'autres. Di se retourna légèrement, sans se relever. Sa fourure n'était pas immobile sur son corps, elle flottait. Son visage ne se découvrit que du côté droit, laissant l'oeil du mort dans un angle de protection. Il n'avait pas l'habitude que l'on vienne lui parler, et encore moins de tenir une longue discussion, seulement, il fit un éffort. En tant qu'arrivant, il se devait de faire preuve de respect. Le respect ? Oui, en effet, il ne le connaît pas vraiment, mais il sait l'appliquer.

Elle lui avait posé une question. Elle était chaude, il était froid. Ici ? une ballade ? Il fallait répondre. Plissant les yeux, répondant à son sourire par un autre sourire petit, avec une pointe de sa fourberie.

" - Je peux vous en dire autant."

Il détoutourna son regard. Elle était morte, il n'éxistait pas. Aucune différence. Observant la pierre et les griffure qu'il lui avait infliger, il soupira, un doux soupire appaisant. L'oeil droit, il l'avait remarqué. Aveugle.

" - Les cendres son chaudes."

Il désignait la feuille rouge. Mais quand il parlait, il disait tout et son contraire.


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MessageUn Opium qui marche à l'envers EmptyMar 3 Juil 2007 - 14:53

Ashe sortit entièrement de l’ombre, dans un mouvement souple, comme un prisonnier franchirait la dernière barrière.

La main délicatement posée sur la roche grise d’une pierre tombale, elle observait avec toujours autant d’intérêt le visiteur. Visiteur ? Oui, car elle était certaine de ne jamais l’avoir vu. Ni ici, ni nul part dans la cité. Il répondit à sa question avec le même regard fourbe que bien d’autres avant lui. Il semblait sûr de lui, fier. Un animal dans toute sa splendeur, mais pourtant si humain.
Bah, qu’est l’humanité face aux désir animal ?
Rien…

Son sourire demeurait, mais quelque chose clochait dans ce visage si parfaitement ciselé. Ses yeux clairs contrastaient certes avec ses cheveux noirs, sa peau était bien trop lisse et claire, elle était morte, certes, mais son sourire…Il n’était ni faux ni vil, mais il semblait qu’il n’était pas la. Car seule sa bouche souriait poliment. Ses yeux, eux, restaient froids et inexpressifs.

Elle pencha la tête à sa remarque.


« Sachez que le mot « étrange » m’est bien souvent lié. C’est une réputation dont je ne puis me défaire »

Elle s’assit sur une roche dure qui épousait parfaitement la forme de son corps. Etrange coïncidence que voilà. Mais n’était elle pas maître dans l’art de la dissimulation ?

Elle ne dit plus rien, même après sa dernière remarque. Ses sourcils se froncèrent, son regard se fit plus intense. Oui, elle cherchait à déterminer qui il était. Par simple curiosité ? Pourtant, elle savait qu’elle se demandait si il ne pouvait pas être utile. Sa quête avait trop longtemps duré ! Elle devenait de plus en plus impatiente, et cherchait à tirer profit de chaque objet, de chaque rencontre.


« Que cherchez vous à Elament ? »

Elle-même, que cherchait elle ? Personne ne le savait, si bien qu’on se demandait parfois si elle n’errait pas ou bon lui semblait. L’éternité. Quel affreux supplice. Elle ne savait même pas si la mort l’accepterait si elle se tuait à nouveau ! Non, elle ne referait plus la même erreur. Les gens comme elles méritent ils châtiment ? Une meurtrière…De sang froid ! Elle n’a jamais agit dans l’intérêt des autres, c’est pourquoi elle n’attend rien d’eux. Quelque chose lui dit que dans la société, quelqu’un capable de commettre un meurtre pour un objet insignifiant, pour le plus petit profit possible, ne serait pas accepté.

Ainsi, si elle porte toujours du noir, c’est pour se mettre en quarantaine. Les gens la fuient, et cela lui plait, elle n’aime pas la compagnie. Ses principes sont encré en elle, dans sa propre chair, marqué au fer rouge.
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MessageUn Opium qui marche à l'envers EmptyMer 4 Juil 2007 - 21:00

"Rien". C'était la première réponse à donner qu'il lui vint à l'esprit. Rien... il se sentait dévisagé. Position inconfortable, qui, fût un temps, l'aurait poussé à tourner dans sans réponse. Mais "fût un temps". Le regard de son interlocutrice avait changé. Di pensait, écoutait, regardait, tout comme si au plus profond de lui, un piano jouait une mélodie d'apparence joyeuse, mais qui en dit long cependant... qui dévoile une triste histoire. Une petite mélodie dont les notes ne courent pratiquement qu'à droite du clavier. Un musique rapide, minucieuse, semblant timide. Timide quand elle perd pieds dans ses paroles. Et elle dérape.

"- Je voyage"

Et la musique chantonne à ses oreilles, "Perhaps you're happy without me... goodbye". Noir. Encore et toujours du noir. Il ne voyait que ça, ne croisait que ça, ne voulait que ça. Pourquoi ne pas paindre son duvet ? Elle semblait si fine et si délicate, un regard ne donnant pas d'indications, dans le vague. Mais le mot sembler ne sait juger que d'apparence. On sentait une force en elle. Une force assez compliquée à décrire. Force de tenir debout, au milieu de son éternité ? Force de la volonté... ? Force physique cachée sous une peau douce, blanche... ?

Le dialogue n'était pas des plus abondant en paroles. Une unique balle passant d'une bouche à une autre. Si peu, pour dire beaucoup. "HAHAHAhahahaha !!!!" et la musique rigole. Peut-être que son autre "lui" n'est enfait, rien d'autre que cette musique. Que les paroles qu'il entend, ne sont que des notes qu'il traduit à sa manière sans trop le savoir ni le vouloir.

Il vagabondait. Vagabondait... mot raisonnant sur les notes de son second lui. Echo.

Di compris très vite ce qu'elle cherchait. Du moins, pour le moment présent. La connaissance de l'inconnu. la connaissance de cette rencontre. Mais peut-être qu'au final, elle venait de lui reveiller sa curiositée. Les oreilles pointant vers l'avant, signe d'écoute et d'attention. Interressant...

Second lui, cesse de te chamailler avec toi même dans ta tête.


*-Miam, je la prendrais bien à croquer.
"-Ta gueule !*


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MessageUn Opium qui marche à l'envers EmptyVen 6 Juil 2007 - 11:53

Voyager…C’est bien beau, malheureusement, un voyageur est bien souvent obligé de s’arrêter. La vie exige maintenant de nombreuses obligations, un tas de paperasse, une identité. Ce n’est plus comme avant où l’on changeait de monde et d’époque en traversant un océan. Non, le monde était beaucoup moins attrayant, et semblait beaucoup plus petit et fragile qu’autrefois.

Elle en avait fait des voyages, avait découvert de nouvelles saveurs, de nouveau horizons. En voyageant, on se sentait libre ! Plus libre qu’elle ne l’avait jamais été…Mais la réalité est impossible à oublier, trop de peine, trop de souffrance ; et jamais le silence. Un ombre plane sur sa vie, c’est vrai, mais s’est elle déjà apitoyée ? Cela ne fait pas parti de son caractère…Pourquoi chercher le passé, quand on peut aller de l’avant ? C’est impossible, de renier ce que l’on est, mais on peut se créer une nouvelle personne.
Hum…Ca n’avait pas bien fonctionné, elle n’avait pas changé, elle s’était même empirée, quelque chose à fuir, de toute ces forces !


Alors pourquoi cet être étrange, qui avait, elle en était sûre, plus ou moins deviné qui elle était, n’était pas dégoûté ? Elle avait éveillé la curiosité de son interlocuteur, elle le voyait, mais c’est vrai qu’elle était une étrange créature, à la fois humaine et morte, à la fois pure et souillée, à la fois calme et dangereuse.


Elle pencha la tête quelque peu sur le côté, son regard n’était plus inquisiteur, mais de nouveau voilé derrière un masque fantomatique.


" C'est une activité que j'apprécie beaucoup également..."

Son ton était plat, et ne révélait toujours ni émotion ni sentiment. Qui était ce ? La question lui revenait sans cesse, elle se posait tout de même la question, mais cet échange semblait quasi irréel, un ballet de marionnettes, qui ont l’avantage de tirer elles-mêmes les ficelles.

Elle ôta un de ses bracelets argentés, et le mit dans la paume sa main. Le regard toujours sur l’hybride, elle posa son autre main sur le bracelet, et de la vapeur s’échappa de ses mains jointes. Quand elle le rouvrit, le bracelet était transformé en boule argentée. Elle continua à le remodeler, ce semblant de métal était maniable grâce au feu, un passe temps habituel, un petite manie, dit on…
Elle le joignit à un autre de ses bracelets et en fit un bracelet beaucoup plus épais, puis s’arrêta.


« Comment vous appelle t- on ? »

Demanda elle au bout d’un moment. Elle avait elle même plusieurs noms, vu que celui qu’elle portait le plus souvent lui avait été attribué à l’âge de onze ans. Un des inconvénients des pertes de mémoire…
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Di
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MessageUn Opium qui marche à l'envers EmptyVen 6 Juil 2007 - 12:59

" - Di."

Il fit une pose, puis repris. Sa voie qui raclait le fond de sa gorge, était assez forte en début de phrase. De mot, mais cependant, se couhait en sommeil à la vue du point final.

"-Mais j'ai de nombreux surnoms que je n'affectionnent pas tous."

Il refit une petit pose. Prendre son temps. Le temps n'avait plus de signification.

" - Et vous ? Puis-je carresser l'espoir de le connaître ? Vous avez raisons d'apprécier le voyage..."

Le plus grand voyage pour certains, est celui de la vie. Pour d'autre celui de leur mort. Mais d'autres encore, est un puzzle qui prend en compte leur parcours durant leur vie, durant leur mort, durant leurs rêves et cauchemards. Di, lui, voyaigeait beaucoup à l'interieur de lui même. On peut faire beaucoup de découverte chez nous. C'est ici, que selon lui, le plus gros du voyage doit se faire. Car vouloir découvrire le monde sans se découvrire avant toute chose, est une grave erreur. Il faut se connaître. Mais en général, on meurt avant de se comprendre. Il aimait aussi voyager chez les spectre, écoutant leurs plaintes, leurs rires, leurs angoisses. Ici aussi, on peut tirer un enseignement. Certains regrettent, d'autres, recherchent, d'autres encore deviennent fous. les spectres sont des fantômes. Qui dit fantôme, dit que leur vie n'a pas aboutie au bon moment. Il leur manquait quelque chose. Ou se pensent encore vivant. C'est toute l'ironie du sort. Mais son oeil gauche parfois lui piquait.

Mmm maniment du feu. Il l'avait cependant deviné déjà, avec la feuille et la chaleur qu'elle dégageait autour d'elle. Ce devait être plaisant de déstructurer de tels objets. En tant que vagabond, il voyait ici, une petite porte vers un trafic. Acheter peu chèr, pour revendre plus beau et plus chèr. Il ne pouvait s'empêcher de chercher comment revaloriser des objets pour leur revente, comment tirer des thunes. Seulement, paradoxalement, il n'en avait pas besoin. Il lui suffisait de se servir pour survivre. Ni plus, ni moins. Pendant que d'autres, plus faibles, traînaient leur carcasse à la recherche d'une pièce, d'un repas périmé à ingurgiter, lui, il chassait et volait.

Il était debout, devant elle, regardant ses cheveux. Toujours de profil, lui découvrant son oeil droit. Placide. D'un calme parfois troublant. Sa fourrure jiuant toujours dans sa bulle d'air. Toujours à l'écoute. Cependant, de temps à autres, une oreille faisait la girouette, toujours sur ses gardes. Il remarqua une nouvelle présence à sa guauche. Une enfant tournant en rond autour de rien. Entre deux tombes. Une spectre. Son oreille guauche la pointa. Etrange qu'il puisse aussi les entendre.


La petite à ses pieds ne restait plus sur palce. Envie de jouer. Elle lui tira un bout de chaîne qui pendait à sa ceinture. Il la détacha, attendit qu'elle prenne prise, puis la souleva. Des petits grognement s'en suivirent. Mais Di restait tout aussi placide, attendant une réponse.


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MessageUn Opium qui marche à l'envers EmptyMar 10 Juil 2007 - 11:57

« Oui, je connais cela moi aussi … »

De nombreux surnoms…Oh ! Elle en avait une quantité ! Celui qui revenait le plus fréquemment était la démoniste. Seulement, chez les humains, le sobriquet « démon « n’a pas la même signification qu’ici. Certains l’appelaient ainsi à cause de son air morbide, de ses yeux fantomatiques et de son aura de mort. D’autres, pour son pouvoir, sa race, ou encore son habilité dans le maniement des armes,, le combat, la fourberie. Mais ce qu’il faut savoir, c’est que ce surnom lui avait été créé par un vieil ami, qui un jour avait vu…Kuda.
Kuda était un esprit de feu, elle le voyait comme une entité puissante, qui lui était apparue le jour de sa découverte, le jour ou elle avait appris qu’elle maîtrisait le feu.
C’était un grand loup, ou un dragon, difficile à savoir, entièrement constitué de flammes. Elle ne savait pas si il était réel, ou si elle le créait inconsciemment. Peu importe, il lui était fidèle et de bons conseils. Elle ne souhaitait pas plus.

Elle observa l’œil gauche de Di, un œil qui semblait percé d’argent, est-ce bien cela ? Le sien la faisait souffrir, mais il était aveugle. Peut être Di voyait il avec cet œil…Cela méritait réflexion.
Elle répondit, enfin.

« On me nomme Ashe Yëndlid »

Toujours le même regard, toujours le même ton froid, sans émotions. Sa voix ne semblait même pas sortir d’elle, mais résonner aux alentours.
Elle se dit rapidement qu’il lui ressemblait. On ne pouvait pas le sonder, et pourtant, il ne semblait pas aussi lointain qu’Ashe. Un peu mystérieux, se dit la jeune femme. Et toujours cette même impression. L’avait elle déjà vu ?

Soudain, elle tourna la tête vers la gauche de Di. Son œil gauche était aveugle, en contrepartie, elle sentait bien mieux les choses non…réelles de ce côté ci. Elle réagissait avec son instinct, et percevait mieux l’aura de ses adversaires. De son côté droit, elle s’appuyait trop sur son œil, et non plus sur ses sens. Grave erreur, parfois. Cela lui avait coûté de nombreuses blessures…

Une jeune demoiselle était la, tout près. Pas une humaine. Ashe ne la voyait pas, enfin, pas exactement. Elle la sentait, elle pouvait presque la décrire ; mais même si elle sentait la mort bien avant les autres, elle ne la voyait jamais. Etait-ce elle-même, qui tuait toutes ces personnes ? Elle avait certes était la cause de bien des morts, mais jamais sans condition.

Elle suivit la jeune fillette du regard, du moins elle le pensait, puis celle ci se planta devant le chacal, qui la souleva sans aucun effort.
Ashe contemplait avec son air habituel le spectre ; car elle était la, mais en même temps elle ne l’était pas. Elle la voyait, et elle ne la voyait pas.
Oui, elle peu bien l’avouer, ceci la laissait perplexe.
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MessageUn Opium qui marche à l'envers EmptyMar 10 Juil 2007 - 20:18

[HRP]Euh... c'est Khyme ça... une petit licaonne. J'ai cité sa présence dès le premier poste. Mais passons Wink[/HRP]


Toujours cette manière de répondre avec un visage désintérressé. Pas grave. Di avait envie de parler ce soir. La petite Khyme, qui tirait sur la chaîne de son Maître, décida de lacher prise, pour engager une petite promenade au milieux des tombes. Di remis la chaine en place, Khyme lui avait encore arraché, puis se dit qu'une conversation si lente n'était peut-être pas digne d'un être comme lui. Peut-être qu'elle n'était pas non plus bien bavarde, mais ce n'était pas une raison. Il fallait bien plonger dans ce vide que Di connaissait ci bien, puisqu'il le nourrissait souvent. Silence, Ô silence... quand tu nous prend dans tes bras, la parole nous semble si insignifiante. Il pris de l'avant. Chose qu'il n'aimait absolument pas faire. Parler ? Et pour quoi faire ? Eh bien... pour apprendre !

" - C'est un bien joli nom. Permétez moi de vous poser une question... ? Depuis quand êtes vous ici ? "

Di marqua une pause. C'est qu'il fallait apprendre à tenir une conversation. Il remarqua une chose chez elle. Comme si elle avait remarqué une présence autre que lui. Ce pourait-il que... ?

" - Ces morts vous regardent. Les voyez-vous ? Ils vous observent. Pourquoi ? "

Une question simple, et pourtant... la réponse ne devait pas être si facil à dire, et à chercher. Les morts n'observent jamais ceux dont ils se foutent royalement. L'air qui l'entourait venait laper la chaleur de la jeune femme.

Une question... puis une autre... la balle qui passait de bouche en bouche prenait du poids.

" - Je... risque de vous sembler lourd, mais... j'aimerais aussi savoir l'histoire de ce triste lieu. Si vous la connaissez, biensûr. J'ai entendu dire tellement de choses sur Elament, que trier les rumeurs n'est pas chose facile."

Et la musique du second lui repris un nouveau refrin.

Le feu est un solitaire
Le feu est mélancolique
Il danse dans les airs

Vois-tu seulement le bout de ton nez ?
Sais-tu seulement qui tu es ?
Connais-tu au moins la solitude ?
Arrête de détruire ce qui ne t’appartient pas !
Crée plutôt de toi-même !
Arrêtes de crier et de pleurer pour rien !
La vie est un océan à conquérir.

Le feu est un solitaire
Le feu est une âme
Il danse sans se soucier..
Des autres !

Tu penses toujours au lendemain
Mais la vie se déroule...
Aujourd’hui ! ! !

Tu dis toujours plus tard..

Mais plus tard veut dire jamais,
Alors cesses de penser à demain,
Car demain est une autre page,
Lis dans le sens de l’histoire et vis !

Le feu n’attend jamais,
Il vit au présent,
Il ne connaît pas le futur !



Pourquoi son deuxième lui avait-il toujours raison ? Pourquoi un rien enclanchait sa mélodie ? S'il pouvait être lui tout seul... il aurait peut-être raison tout seul. Et cette mort qui lui tournait autour, tel un vautour venu des bas fond souterrains, à la recherche d'un bout de chair à glaner. Cette mort... Elle prend la vie, mange et vomit ! Elle prend la vie, crache et salit ! Voleuse, la rêveuse. Fâcheuse ! Elle vend la vie, l'ange a pourri ! Elle vend la vie, lâche, s'enfuit !

Di vit dans un autre monde à l'interieur de lui. Est-ce un crime de renier son être ? Il n'est pas sur la même longueur d’onde. Il faudrait seulement qu'il s’accroche, il devrait tout simplement suivre les autres. Mais il ne veut pas être un mouton et Di a perdu la torche pour éclairer le chemin des hommes ivres. S'il pouvait s’évader de ces lieux. S'il pouvait crier sans se faire insulter... il voudrait atteindre les cieux. Mais les temps ne sont plus ce qu'ils étaient. De nombeuses guerres font rages dans ce monde. Des guerres entre races, des guerres entre nations, des guerres à l'interrieur de chasue être. Di observait chaque mouvement de Ashe, bien qu'elle ne bougeait pas énormément, un corps qui respire, a toujours un balancement. Que le coeur soit vivant où pas. Il y a un balacement. Di avait remarquait... mais peut-être que ce n'était que sa vision des chose, que chaque élément, ne donnait pas le même balancement au corps qu'il habite. L'air, était un mouvement léger, fin... sans bruit. L'eau s'y rapprochait légèrement, avec un flottement dans l'espace. Le feu, en général, donnait un balancement étrange, un balancement qui suivait les courants d'air. Souple, aux changements rapides... mais chez Ashe, ce balancement était lent. Bercé par un petit quelque chose. Du moins, Di voyait les choses ainci.

En attendant les réponses, Di sortit l'une des multiples lame qu'il avait sur lui. Une fine et petite dague en argant. Décidément, il n'aimait pas l'or. Ce devait être son élément qui lui a donné des tendances pour l'argent. C'est tellement plus délicat, plus discret. S'il devait se cacher avec des couleurs or sur lui, il est certain qu'il n'irait pas bien loin. La lame dans ka main droite, il sortit une seconde lame. Moins fine, moins rafinée. Et un mouvement de vas et vient s'enclancha systématiquement. Il aiguisait sa dague d'un mouvement rapide et souple. C'est à paine s'il se rendait compte de son geste, tellement c'était un mécanisme chez lui, de sortir ses lames pour les affiner... il ne s'en rendait pas vraiment compte. Ses lames... ses bijoux... son âme de meurtrier... sa signature. Peut-être que ce qu'il cherche tant, se trouve en ces lieux. Mais ce serrait tellement inimaginable, que Di ne s'en posait pas même la question. Et... pourquoi ne pas changer son but ? Le but de retrouver ses origines ? Pourquoi ne pas oublier et penser nouveau. Penser, futur. Seulement, il est fort possible que les êtres ne peuvent avancer sans avoir résolu leur passé. Sans s'être mis d'accord avec sois même. Mais Di voulait. Assez de crever dans les meilleurs rêves qu'il fait. Si Di est un Vagabond, ce n'est pas pour rien. Voir tout autour de lui les mêmes visages, les mêmes cris et rires, pleures et murmurs, ne l'interraissait pas. Voir nouveau pour oublier. Voir nouveau pourtant, ne change qu'une partie du bien être. Les gens sont lassant, à tourner, tourner et tourner encore. C'est toutes ces choses, qui parfois, sont complètement paradoxales, que Di a dans sa tête. Avancer. Avancer en pêchant dans le passé ? Avancer en n'y panssant pas ? Avancer droit... Au final, un homme-animal tel que lui, devait donner une apparence assez forte. Mais dans ses moments de dépression, il se sentait faible. Malgrès la grosseur des ses chevilles en temps normal. Pourquoi ne pas changer de pensées ? Pourquoi ne pas changer d'esprit ? Pourquoi encore pourquoi... STOP !


*- Tu vas en crever de nos réponse. Tu vas nous faire crever. Di. Regardes un peu, regardes tout ce que tu gâches ! Tout ce que tu piétine !
- Et si c'était toi mon problème ? Tu me poses plus de questions que je ne m'en pose. Fermes là une bonne fois pour toute !*

Un jour, peut-être qu'à l'interrieu, ils ne serront plus qu'un. Un jour... peut-être...

La spectre ne bougeait plus vraiment. Elle avait cessé sa marche en cercle. Assise, sur une tombe, elle observait Ashe. Peut-être que c'était une larme, qui glissait sur sa joue. Mais rien de certain à celà. Ce n'est qu'un petit peut-être de faible probabilité. Si jeune... que lui ait-il donc arrivé ?


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MessageUn Opium qui marche à l'envers EmptyJeu 18 Oct 2007 - 19:32

hrp: désolé pour le temps que j'ai mi à répondre, j'ai eu beaucoup de problèmes de connection


Ashe observait toujours sans ciller le spectre. Cette petite fille, qui allait et venait sans cesse, elle la voyait, ou elle la sentait. La barrière entre ces deux sens était si infime qu’elle ne savait même plus comment elle arrivait à apercevoir le spectre. Mais elle était la, et cela, c’était une certitude.

Une question de Di la sortie de sa rêverie. Un bien joli nom ? Ce n’était même pas son vrai, elle ne s’en souvenait plus. Les noms, les odeurs…Tout souvenir est un lien difficile à défaire, et qui nous empêche d’accomplir ce qui doit être fait. Elle n’avait plus d’attache, plus personne. Qui était faible alors ? Les gens qui ne pouvaient pas s’en sortir sans les autres ou ceux qui n’avait plus personne vers qui se tourner ? Qui méritait de la compassion ? Qui donc inspirait la pitié ? Peut être que même elle n’aurait pu répondre à cette question ; et à quoi bon se la poser, nous n’auront pas de réponse après tout.

Elle pencha la tête légèrement sur le côté et étudia la question. La vérité est qu’elle ne le savait pas vraiment, elle avait perdue la notion du temps.
« Un peu moins d’un an je crois, je ne peux pas vraiment vous répondre avec certitude »Elle se plongea un instant dans ses pensées, puis reprit la parole.

« Et vous ? Vous m’avez dit que vous voyagez, venez vous dans ce cas d’arriver ? »Elle aurait bien aimée qu’il lui dise ou il était allé ; elle connaissait le monde, et en même temps elle en ignorait tout. Ashe faisait parti de ces gens qui prennent les choses en mains et s’adaptent très rapidement. Elle se souciait si peu des autres qu’elle en était parfois gauche.


Elle « observait » toujours du coin de l’œil le spectre. Di pose une autre question, cela la surprit.

« Pouvez vous les voir ? »

Un véritable intérêt se lisait dans ses yeux, et elle se dirigea vers une tombe. Puis, elle eue un doux sourire. Une marque d’émotion, enfin ! Elle s’agenouilla en tirant sur sa robe pour qu’elle ne touche pas le sol et caressa la joue de la jeune fille. Elle la sentie comme de la vraie chair, pourtant elle n’était plus. La petite fille lui sourit et sécha ses larmes. Ashe se retourna vers Di en regardant la petite qui commença à courir entre les tombes, elle pouvait presque entendre son rire.

Silence… Elle vint se placer aux côtés de Di pencha très légèrement la tête de travers, en le regardant dans les yeux.

« Dites moi…Avez vous déjà entendu parler de ce qu’on appelle les anges de la Mort ? »

Elle posa cette question sur le même ton que celui sur lequel elle lui aurait demandé les résultats d’une bagarre en ville ; un ton un tantinet curieux, mais placide.

Une question, puis une autre. Un dialogue curieux qui semblait suivre une route uniquement logique pour ces deux protagonistes. Ashe s’écarta et se mit à marcher vers une autre tombe. Elle épousseta l’inscription sur la pierre tombale et s’y adossa, croisa ses bras maigres sur sa poitrine. Elament, le cimetière, tant de choses à dire ? Un petit rire, clair et cristallin, lui échappa.

« Souhaitez vous des informations ru Elament ou sur ce cimetière en particulier ? Les deux ont des histoires intéressantes et commune vous savez »

Di sortit ses lames. De très belles lame, lourdes et puissantes. Il entreprit de les affiner, et Ashe rapprocha ses jambes, de sorte qu’elle puisse sentir l’acier froid de ses deux dagues ? Une sur la cuisse et une sur la cheville. Question d’habitude.

Elle n’avait pas particulièrement peur de Di. Un adversaire qui semblait coriace, et un habitué, vu avec quelle agilité il aiguisait ses lames. Mais Ashe était elle-même assez difficile, et elle se dit qu’il n’était pas comme les autres ; pas comme ces habitants qui font des démonstrations de force à tort et à travers. Elle souhaitait discuter encore avec lui. Après, dieu sait où cela les mènera ; mais il devrait certainement être agréable à affronter.

Elle soupira intérieurement, et , les yeux rivés sur Di, et occasionnellement sur le petit spectre qui faisait des allers-retours, ses réponses qui n’allaient certainement pas tarder.
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MessageUn Opium qui marche à l'envers EmptySam 20 Oct 2007 - 22:06

[HRP]Aucun problème miss Wink [/HRP]


"- En effet, je suis ici depuis peu..."

Di remis ses lames au chaud. Il ne bougeait pas beaucoup. Très peu de mouvements. Mais il faisait toujours en sorte de montrer son bon profils. La petite à quatre pattes n'était plus là... etrange.

"- Mais parler de mes voyages de m'interresse pas."

Pas très causant, et surtout, pas très sociable, Di se gardait d'étaler sa vie privée. C'était l'une de ses règles d'or. Il fit une pose, s'accroupi un instant, cherchant à repérer son amie. Personne. Elle n'avait pas pour habitude de se retirer de la sorte. Elle restait toujours à ses côtés, tel un chien peut-être, mais elle avait un brindille d'humanité en elle. Di siffla entre ses dents. Toujours rien. Et voilà qu'à l'interieur de lui, le combat se répétait encore.


*- Crétin, hey vises un peu la belle dame !
- Mouais... je vise surtout à retrouver Khyme.
- T'es pas utile comme créature, normal qu'elle t'ait lâché voyons, un peu d'bon sens, même cette bête est plus humaine que toi. Non mais tu t'es regardé en face ? T'es un animal qui a la parole, rien de plus.
- Lâches moi tu veux, je commence à me demander si au lieu d'être ma seconde contience ou je ne sais quoi qui passerais comme "doublure" de moi même, tu ne serais pas un imposteur encré dans mon corps.*

Combat interrieur qui... jamais ne cesse. Malgrès tout un tas de choses, il devait avouer qu'il appréciait cette conversation. Ashe avait un comportement qui l'intriguait. Cherchant toujours à intercepter un bruit, un mouvement au loin, il continua ce dialogue.

Les Anges de la mort ? On pouvait beaucoup en dire sur eux... beaucoup trop d'ailleurs. C'était tellement vague. L'ange de la mort, si on recherche bien les origines de cette curieuse race, on en vient au croisement de plusieurs religions qui ont créé un ange, en passant par la mort. Di connaissait assez bien le domaine de la mort. Peut-être aurait-il fait un pacte avec elle ? Indirectement, certe, mais un pacte tout de même. Il connaissait surtout la Faux de l'ange. Tout simplement parce qu'il s'interressait à toutes les armes sur terre. Cette Faux avait un nom bien précis d'ailleurs.


"- Thanatos, Faux de l'Ange de la mort, nom venant tout droit du nom du fils de Nyx. Thanos est une sorte de... perfectionnement de la Mort. Les anges de la mort... je ne peux dire si je sais vraiment qui sont ces êtres..."

Pourquoi parlait-elle des anges de la mort ? Assise sur une pierre tombale, Ashe semblait avide de curiosité, celà dit, elle gardait cette vitre imbrisable, qui lui donnait un samblant de manque d'expression. Di trouvait amusant de déchiffrer le moindre de ses gestes pour y dénicher des émotions. Mais elle ne rendait pas la tâche simple... de plus, elle faisait une chose qu'il avait l'habitude de faire aussi. Répondre sans répondre, en dire trop mais pas assez. Ce qui lui laissait des question sans réponse. Pas grave, connaissant cette manière de procéder, il devait sans nul doute savoir détourner ce manque de réponse directe. Elle ne devait pas les voir. Elle visait la petite avec une belle précision, mais qui n'était pas parfaite, ce qui lui laissait comprendre qu'elle devait sentir la présence. L'entendre peut-être ? Peut importe, au final le résultat était bien le même, elle avait un contacte avec ce monde. Ce monde... d'ailleurs, en parlant de monde, de voyage... Di enchaîna sur la question suivante.

"- Et pour ce qui est d'Elament, de ce cimetière. Racontez donc l'histoire des deux lieux, avec grand plaisir je vous écouterais. Je ne recherche rien de particulier. Simple curiositée."


En fait, Di était un glaneur d'informations. Que ce soit historique, géographique, philosophique... tout, il avait une soiffe grandiose d'apprendre encore. Apprendre, mais pas seulement. Si vous pensez que Di ne cherche qu'à apprendre, c'est que vous vous foutez le doigt dans l'oeil. En effet, il était toujours à le recherche d'un rien, d'un petit quelque chose. Tout savoir, même sur les conversations entre personne, était une chose très utile. Avec un bon paquet d'informations, Di pouvait manipuler n'importe qui pour en tirer profils suivant les situations présentes. Pas forcément mauvais, juste solitaire. Di fi craquer sa colonne vertebrale et compris en l'espace d'une seconde, qu'il allait sûrement battre son record en matiere de dialogue. Il se mit à grincer des crocs, à faire crasuer le coin de sa machoir puis en la claquant ensuite. Ce tic lui arrivait de temps en temps. Il attendait, évidemment le retour du dialogue, mais ses oreilles devenaient de plus en plus mouvementées. Connaissant Khyme , elle ne devait pas avoir de sérieux problèmes, mais elle était tombé devant une trouvaille. Quoi que, dans ce Cimetière, les charognes doivent être folles en voyant la viande sautiller sur ses petites pattes de velour... non, en effet, au final, ça l'inquiétait. La mémoire venait de lui revenir, un bref bout de passé... la seule fois ou son amie l'avait laché. En réalité, elle s'était prise la patte dans un piège à loup. Avec toute sa logique, Di se doutait bien qu'un piege à loup ne pouvait pas se trouver ici, ça 'naurait pas vrailment de sens, mais ce bout de souvenir lui suffit pour l'alerter. Seulement il était dans un dialogue, un dialogue interressant. Normalement, si ça avait était une situation comme les autres, il ne serait plus là à l'heure qu'il est. Oui mais il arrive que les choses changent. Que faire ? Pourquoi ne pas tout simplement se dire qu'elle est jeune, et que le cimetière est un lieu bourré d'os... un véritable garde manger pour une licaonne.

Di gratta les poils de son bras, de ses griffes, puis reclaqua de la machoire. Non pas en voulant que celà ce remarque, mais par habitude. Les tics, c'est ça...


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MessageUn Opium qui marche à l'envers EmptyLun 22 Oct 2007 - 17:31

Ashe se tint droite, les jambes croisées. Des mèches de ses cheveux commençaient à s’éparpiller autour de son visage fin. Elle releva la tête de son inspection minutieuse du spectre, et se leva à nouveau. Elle marcha lentement, sa main gauche effleurant du bout des doigts les pierres dures du cimetière. Elle s’arrêta un instant et fronça ses sourcils. Oui, peu de gens connaissaient les anges de la mort, après tout, n’étaient ils pas une honte, un outil que l’on utilise parce que on a pas le choix ? Mais Ashe ne se trouvait pas inutile ; puisque elle avait une deuxième vie, une deuxième identité à explorer, elle allait en tirer un maximum. Elle s’était déjà détachée de tout lien humain, de toute relation, de tout sentiment, et de toute humanité. Que cherchait elle ? Même ceux qui prétendaient la connaître ne le savaient pas.
Elle soupira, un soupir n’ayant aucune signification particulière, et tourna ses yeux gris clair vers Di.

« Les anges de la mort sont des êtres qui accompagnent l’âme souffrante jusqu'à la mort. Ils aident l’âme à effectuer le voyage, si vous voulez, sans s’en rendre compte. C’est quelque chose d’inéluctable. Ils ont été choisit et le resteront pour l’éternité. »

Peu d’informations, et aucune confirmation directe sur le fait qu’elle en était un. Pas très dur à deviner, mais elle ne savait que trop bien que révéler des informations telle que le fait qu’elle se soit suicidée, et qu’elle ignore son passé, pouvait être précieux. Elle n’était pas stupide, loin de la ! Et elle avait elle aussi ses petits secrets.

Le spectre tourna elle aussi la tête vers Di, et se dirigea vers lui. Elle se planta juste en face, mit les mains sur ses hanches, et fronça les sourcils, comme peuvent le faire les petits enfants.

Ashe faillit ébaucher un sourire en voyant l’attitude de la petite, mais réfléchit plutôt à la deuxième question du guerrier. Elament, comment arriver à raconter l’histoire de cette immense cité ? Elle avait vu tellement de guerres, de morts, de période de paix et de naissances, c’était un défi assez singulier de raconter tout cela.

« Elament… »Murmura t-elle doucement.

Elle continua d’une voix tranquille et douce, récitant les informations qu’elle avait réussit à obtenir durant son séjour prolongé ici.

« On dit que la ville, et la vie en général, fut fondée par quatre dieu. Chacun représentait un des quatre éléments. Ils créèrent le monde, le façonnant à leur façon. Un jour, les démons surgirent de la terre, amenant bataille, haine, et destruction »

Elle se remit à marcher, ses mains touchant les inscriptions, dans un signe de respect peut être ? Elle reconnaissait certainement des noms, peut être même des gens qu’elle avait envoyés ou guidés vers la mort. Elle sentait qu’elle était différente, même aux yeux de ceux qui ne connaissaient pas sa nature. Elle sentait la mort, la chair et la damnation.

« Les dieux épuisèrent leur énergie à repousser les démons, et à leur mort, une particule de leur pouvoir vient se ficher dans un être, différent à chaque fois, et aucun appartenant à la race humaine. Les élémentalistes, si vous préférez. »

Elle s’arrêta et regarda à nouveau l’homme en face d’elle.

« Les démons auraient survécus, et Elament aurait connue des guerre et des périodes de paix. »

Une plume noire voletait dans l’air. Ashe avait rentrées ses ailes noir corbeau, si bien que de loin elle avait l’air d’être une humaine. Comme quoi, il ne faut jamais se fier aux apparences.
Elle prit la plume et se mit à jouer avec, la faisant danser entre ses doigts, puis soupira.

« Pour être franche, je ne sais rien de plus. Et faire la part entre la légende et la vérité n’est pas une chose aisée dans ce monde de magie. On dit que Layna Timerta fut la seule capable de prétendre aux pouvoirs des quatre éléments. La encore, il n’y a aucune certitude. Quand à ce cimetière… »

Elle regarda autour d’elle.

« Les anges de la mort furent certainement une des premières races sur terre, car les mortels remontent à la création. Je n’ai que très peu d’information sur cette cité, et encore moins sur son cimetière. Mais après la récente bataille, il s’est agrandi, et de manière considérable. »

Elle sourit de manière quelque peu énigmatique, un demi-sourire, un sourire que font les gens qui ont vus des choses affreuses, et qui ne savent plus trop ce que c’est d’être joyeux . Ou peut être est ce un sourire que seuls les gens ayant fait des choses affreuses peuvent maîtriser. Qui sait ?
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MessageUn Opium qui marche à l'envers EmptyMar 23 Oct 2007 - 14:53

Di esquissa un petit sourire très léger quand il remarqua le contacte entre la pierre et la main de Ashe.

Cette plume noire... un symbol qui revenait à chacun de ses rêves. Oui, Di rêvait. Mais ce n'était pas des rêves de nature banale... Ashe venait de lui ouvrire l'esprit sur les éléments de sont passé. Qu'il est long de reconstituer les choses oubliées depuis... un ange de la mort... il en était persuadé, maintenant, il confirme son hypotèse à son sujet. Mais au sujet de cette plume. Fût un temps, dans sa jeunesse laborieuse, Di rencontra un être des plus étrange, un soir, alors que les villageois s'étaient déjà posés dans leur petite maison, à l'habrit du danger nocturne. Cet être ce nomait ZiokoH, étrange personnage portant sur son dos, une grande diversitée de légendes. Certains l'ont surnommé "le silence". Pas forcément parce que cet homme n'était pas bavard, non... mais car malgrès son silence, les actions macabres qu'il menait raisonnaient dans beaucoup de peuples, telle la chanson de la mort. Musique lugubre. La plume, oui... il portait sur son dos, de longues, fines et robustes ailes de corbeau. Peut-être donc, que lui aussi, faisait partie de cette race. Un ange de la mort. Celà faisait tellement longtemps, que la plume dans ses rêves avait au fil des années, perdu sa signification. Il écoutait les paroles de Ashe, tout en réfléchissant... mais le petit spectre le sortit de ses pensées. Surprenant. Les enfants, Di en avait horreure. Il fit mine de ne pas la remarquer, même si le sourcil qu'il venait de froncer le trahissait. Il se replongea immediatement dans ses pensées, dans ses raisonnements qui filaient en tous sens. Ashe, si c'était bien l'un de ces êtres immortels, à qui, Dieu a détourné les yeux... elle devait sûrement avoir un lourd passé. En même temps, il n'avait pas fait une grande découverte, rien qu'à contempler son visage innexpressif. Et par simple logique, quand on traîne dans un cimetière, c'est qu'il y a bien un passé compliqué.

A écouter ses paroles, et à voir tous ces spectres devant Elament et dans ce cimetière, Di apprenait enfin, petit à petit, l'histoire d'Elament. Car il n'avait jamais expliqué la nature de sa magie, et il avait beau glaner des indices, il était toujours plus simple de poser dirrectement ses questions. Parfois même si les réponses ne sont pas compliquées à envisager. Elament... Citée qui porte bien son nom. En parlant de Démon... voilà une chose qui l'interressait beaucoup. Sûrement que malgrès les portes protectrices de la Citée, certains étaient passés entre les mailles du filet. Et alors, à partir de ça... Di s'en léchait presque les babines. L'histoire de cette guerre étant vieille comme le monde... il pouvait sûrement tirer profil d'une chasse aux Démons. Quel Délice ! Enfin de l'ambiance.

Di entendit du bruit non loin derrière lui. Khyme... il retourna son attention sur la plume. L'envie de la faire flotter était grande, mais il se garda de le faire.


*- Oh... je vois. Tu es jaloux de ne pas avoir des ailes ? Comme elle et comme l'autre pauvre emplumé ? Depuis le temps que tu te contente de flotter... suis-je bête, comment n'ai-je pas deviné ça avant ?
- Je crois que tu ne m'as toujours pas compris. Lâches moi la grappe veux-tu ?
- 'va y'avoir un p'tit souci là !
- J'ai le droit de rêver... trop beau pour être vrai. Ordure.
- Dis moi, tu n'as toujours rien compris, rien deviné, tu n'as pas changé depuis le temps.
- Changé en quoi ? De quoi tu parles ? Tu es encombrant, je te reni, et ça, tu ne vas pas me dire que ça a changé tout de même ! Si ?
- Replonges toi dans le passé. Tu es buté, et le temps n'arrange rien à ton sal caractère de chacal.
- ...
- Te souviens-tu de mon arrivée ? Non, je pense que l'opium n'a fonctionné que pour les choses qui pouvaient t'être utiles. Dommage.*

Di ne comprenait pas... cette chose en lui était t'elle une doublure de sa personnalité, ou alors, bien un être étranger à son esprit ? L'air qui l'entourait se faisait de plus en plus froid. Il s'étendit petit à petit autour de lui. Seulement, Di ne contrôle pas la température de son air. Ce n'est que son humeure qui fait la différence.

* - Bon... pourtant tu as tous les éléments maintenant. Un jour tu comprendras peut-être*

Mince, à trop se parler interrieurement, il en oubliait presque le dialogue, qu'il écoutait, celà fait aucun doute.

"- Interressant... je vois."

Di siffla entre ses crocs. Et khyme était effectivement enfin présente. Un bout d'os entre les dents. Sutout... ne pas chercher à comprendre. un animal, c'est un animal. Une amie animal... elle le déposa aux pieds de son Maître et se coucha aussi-tôt. Di le pris entre ses mains... et pensa interrieurement...

* Bientôt ma belle, bientôt.*

"- Des Démons vous dites ? J'en cherche un. Une personne m'avait recommendé de le contacter... mais elle est morte avant de me donner les informations pour le retrouver..."

Il bluffait, eviemment. Le seul Démon avec lequel il pactisa, est mort par d'atroces souffrances maintenant. C'était son premier contacte plus où moins amical (si on définit le mot "ami" par "individu faisant des pactes pour en tirer profils"). Et par la même occasion, son dernier. Di commencait à tatonner le terrain. Au moindre petit problème, il retirerait ses tentatives de recherche. Il savait que sa question était assez "fonce dedans" mais qui ne tente rien n'à rien. De plus, des Démons... il devait certainement en avoir dans cette Citée qui n'étaient pas spécialement rejetés. Après-tout, chacun est libre de ses choix. Libre de donner la mort, ou pas. Car il faut dire qu'ils n'ont pas choisit de naître démon. Même si le caractère de cette race est dotté d'ue grande force qui fait de ces individus, des êtres malfaiteurs, certains peuvent avoir une forc mentale assez grande pour y résister. Encore faut-il le vouloir.

Di n'attendait pas forcément de réponse. La chasse venait tout juste de commencer pour lui. Celà faisait tellement longtemps q'il n'avait pas été engagé pour un travail tel que celui-ci. Un travail qu'il ne dévoilera en aucun cas. Discretion...

Son attention se replongea sur le spectre, par mégarde. il fit craquer les os de ses doigts, puis son cou... et claqua de la machoir en fixant cette jeune fille morte.


* Que me veut-elle ? Pourquoi ce regard ? Qu'ai-je donc fait ? Une enfant... mmm rien qu'une enfant. le temps n'a peut-etre pas changé sa mentalitée...*

*- Tiens donc... on dirait que tu es apprécié !
- La ferme !
- Oh... ? Tu parles ? J croyait que tu venait de perdre ta langue spirituelle. Quelle mauvaise nouvelle...
- Sois tu me dis ce que tu as à me dire, soit tu te la boucle une bonne fois pour toute. C'est pigé ?
- Mais... je n'ai rien à te dire, c'est à toi de découvrire.*

Di se posa sur une tombe, lisant plus où moins les inscriptions...


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MessageUn Opium qui marche à l'envers EmptyMar 23 Oct 2007 - 17:14

Patiemment, Ashe, qui avait continué son récit sur l’histoire d’Elemant, observait Di. Elle commençait, à force de le regarder, à le connaître, semblait même anticiper certains plis de sa fourrure, certaines courbes de son armure. Elle savait, plus ou moins, qu’un jour ou l’autre elle aurait besoin de se souvenir précisément de cet être. Si il pouvait lui être utile ? Elle ne l’avait pas encore déterminé. Mais une chose était sure, il était suffisamment intéressant pour qu’elle s’intéresse à lui sous toutes les coutures.

Un froncement de sourcils. Di voyait donc bien se spectre, cette jeune fille qui s’était plantée devant le chacal. Même Ashe ne savait pas ce qu’elle attendait. Pour une ange de la mort, elle était une personne bien égoïste, même envers les spectres. Toute existence est futile ! Pourquoi s’encombrer des plus faibles ? Ceux qui faisaient de la charité n’étaient pas capables de tuer, n’étaient pas capables de faire son métier, n’étaient, en fait, pas capables de survivre. Il fut un temps où elle connaissait une ange pur, une ange qui n’aurait fait de mal à personne. Puis, elle s’était pervertie : une double personnalité. Et pourtant, elle n’avait même pas pitié d’elle, elle n’éprouvait aucune compassion pour cet esprit malade. Il fallait qu’elle s’en sorte seule, Ashe ne faisait pas partie des gens vers qui ont tendait une main pour se faire aider, pour pouvoir se relever. Car, même si quelqu’un agonisait à ses pieds, elle ne lui aurait pas jeté un regard.

Ashe jouait toujours avec la plume, son masque impassible reprenant sa place. En faisait tourner la plume, elle écouta Di, qui avait parfois de longs silences. Mais les silences sont des formes de communication en soit, et parfois bien plus importants qu’un tas de paroles.

Soudain, un sourire entendu écarta les lèvres fines de l’ange.

« Vous êtes quelqu’un de malin, et d’assez peu orthodoxe »

Hum… Ainsi, il cherchait un démon ! Etait il chasseur de prime ? Si c’était le cas, sa question pouvait en surprendre plus d’un. Mais elle ne comptait pas lui donner d’informations, ou alors, le strict nécessaire. Après tout, peu être ne connaissait elle même pas le démon dont il parlait.

« Je ne suis pas sûre de pouvoir vous renseigner »

Elle sourit, énigmatique. Sa curiosité était mise en éveil, et, malgré sa question un peu hardie, Di semblait savoir ce qu’il faisait. Ils se ressemblaient tout les deux, à chercher le maximum d’informations. Ashe souhaiter bien pouvoir comprendre de quel démon il parlait et pourquoi il le cherchait. Si c’était pour une prime, elle pourrait essayer de la devancer, peut être. Sinon, elle pouvait toujours traquer le démon et conclure un pacte u niveau de Di. Elle ne considérait pas les démons comme de la charogne, c’était des gens capables de marchander, des être forcément intéressants, et qui allaient forcément lui servir. On ne se refait pas, dit on, et, pour sûr, Ashe n’était pas prête de changer.
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MessageUn Opium qui marche à l'envers EmptySam 27 Oct 2007 - 16:05

Malin... pouvait-on dire que Di l'était ? Possible, mais il ne se trouvait pas forcément futé, juste qu'il savait fermer sa gueule. Comme on dit, le silence est un ami qui ne trahit jamais. Le silence... un mot qui revenait souvent. Peut-être qu'il avait adopté cette manière d'être avec la venue de son second lui. Peut-être même que... oui peut-être que c'était cet être étrange qu'il avait rencontré, qui, par une force qu'il ne comprend pas, s'était infiltré en lui.

Tout est-il qu'il devait trouver un Démon. mais la piste semblait complexe. Devait-il tout de même continuer sa recherche, où trouver une personne qui pourrait tout lui dire sans qu'il ne regrette de s'être avancé ? Oui, après réflection, il devait trouver une personne naïf à la langue pendante. Il pourrait ainsi, sans difficultée, la manipuler à sa guise. Avec Ashe, cette manoeuvre lui était impossible, et il n'avait pas envie de la prendre pour ce qu'elle n'est pas. Il voyait en elle beaucoup de reflection, peut-être même une adversaire. Elle n'était pas stupide, et il savait que la chasse aux Démons était une véritable course contre pour l'argent (l'argent ? S'il n'y avait que ça...). On ne plaisante pas avec ça. Peut-être aussi, qu'il se trompait, et qu'elle ne cherchait pas à courire les Démons... une chose était certaine, elle en savait plus qu'elle n'en disait. Pour une personne comme elle, connaissant si bien l'histoire d'Elament, et donc, les Démons, il était impossible de ne pas connaître au moins un Démon qui rôde dans cette Citée.

L'expression... innexpressive d'Ashe le laissait songeur. Il mit l'os offert par Khyme entre ses dents, actionnant sa meurtrière machoire composée d'une cruelle dentition et, d'une forte contraction, brisa l'os en deux, laissant s'éffriter quelques fibres de cet os. De sa langue, il dégagea en crachant, des petit bout qui s'étaient coincés dans sa gueule.


"- Malin... je ne sais pas. Pour le Démon, ce n'est pas bien grave. Il me contactera bien en remarquant mon absence. Merci."

Allait-elle finalement en dire un peu plus ? QU'avait-elle donc en tête ? Di se méfiait de tout le monde. Même des enfants. il avait était, étant plus jeune, l'objet d'un terrible foutage de gueule. Prenant un enfant pour un être stupide, étant plus vieux que lui, il n'avait pas hésité à rechercher des informations au sujet d'un Clan, pensant contrôler le gamin qui faisait tout ce qu'il lui demandait, et semblait ne pas retenir sa langue. Grave erreur qui causa de graves embrouilles, et des blessures corporelles après un combat sans fin. Le gamin n'était pas con, il était d'ailleurs sous les ordres du clan que Di cherchait à toucher. On se joua de lui, tout comme il se joua du goss. Une leçon qui lui restera à jamais en travers de la gorge.

*- Bien ! Tu commences à comprendre qui je suis ! *

* Et fleur d'écrevisse aceptisé... c'est bien ZiokoH...*

*- Ca t'en bouche un coin ?
- Comment as-tu fait ?
- Bonne question, je te laisse y répondre.*

Soudainement, il se rendit compte de toute sa vie qu'il menait. Comme un marche funeste. Une danse macabre, accompagnée d'une docue musique douce, presque joyeuse, cachant une triste histoire. Il remarqua... qu'il était un mouton du mal être. Posé ici, dans un cimetière, parlant de mort, de chasse... qu'elle triste vie. Il aurait donc pris le mauvais chemin... pas grave, il lui arrive de se sentir bien, malgrès les morts qu'il a laissé derrière lui, il pense avoir toujours était juste envers lui même. Même s'il avait tué, et tuera encore des êtres innocants. La seule chose qu'il ne supportait pas, c'était les personne venant se plaindre d'un rien, d'une chose sans poids, sans importance, venant pleurer sur leur sort. Le destin ne changera jamais sa route entamée.

Di regarda une fois de plus la plume... puis tourna le dos à Ashe, cherchant du regard, le contacte de la Lune sur ses pupilles.

"- Le monde est bien étrange ce soir..."

Sa main apporta à sa gueule, une clope. Il l'aluma. Tira une bouffée de cette fumée meutrière, et la cracha avec délicatesse, basculant son crâne en arrière, laissant ainci, la fumée s'évader lentement. Il aimait la contempler, regarder ses virages à la lumière de la lune...


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MessageUn Opium qui marche à l'envers EmptyDim 18 Nov 2007 - 17:20

Ashe observait sans bouger Di ; son teint et sa carrure, ses crocs, son allure de meurtrier. Qui était il vraiment ? Elle se posait presque la question ; et elle aurait sûrement cherché la réponse si cela avait pu lui apporter quelque chose. Et dans l’immédiat, elle ne trouvait pas de raison à cette question importune. Et elle l’oublia aussi vite qu’elle y avait pensée.

Elle fut intriguée, toute fois, par sa chasse aux démons ; et un semblant de sourire s’étala sur son visage gracieux. Elle ne souhaitait pas donner d’informations, car elle sentait qu’elle pourrait avoir à le regretter. Elle se contenta de poser une question bien banale ; à laquelle elle n’attendait même pas de réponse.

« Connaissait vous un lieu du nom de La Chope Hurlante ? Le patron est très sympathique »

En effet, elle savait que le meilleur moyen pour Di de glaner des informations sur un quelconque démon était là bas, ce repère de malfrats de mauvais goûts et sans aucune éducation. Elle arriverait sûrement, en interrogeant un ou des habitués du lieu, à savoir exactement quelles questions Di avaient posée et quelles réponses il avait obtenus. Elle ne se faisait pas doublé, et elle apprendrait peut être quelque chose. Ca valait le coup, bien sûr. Mais Di y était il déjà allé ? Ashe avait de nombreux masques, on ne la connaissait qu très peu ; et de toute manière, les gens de là bas étaient tous ivres à la fin de son questionnement. Cela l’arrangeait qu’ils ne se souviennent pas d’elle ; c’était mieux ainsi. Une réputation est une gloire à lourdes conséquences, mieux vaut agir dans l’ombre.

Di tira sur une cigarette. Ashe ne fumait pas, sauf quand il était discourtois de refuser. La fumée n’allait pas de pair avec son organisme ; et la sensation était pour elle désagréable. Mais le fait que Di fume ne la dérangeait pas. Elle regarda la fumée tourbillonner dans l’air, inconstante et éphémère. La vie était supposée être ainsi. On s’élève pour finalement disparaître. Mais les êtres d’Elament ne faisaient pas partis de ce genre là ; la plupart étaient immortels. Et Ashe voyait cela comme un malédiction. Elle n’avait pas de rancœur, car il n’y avait personne à accuser ; sauf elle, si elle parvenait un jour à retrouver la mémoire de sa vie passée. Mais tout cela était vain ; et elle était de plus en plus las de chercher des réponses qui ne lui apportaient rien ; pourquoi continuer à se voiler la face ? Elle était née pour devenir une meurtrière ; et si ce n’était pas le cas ; elle n’avait plus le loisir de retourner en arrière.

Oui, le monde était bien étrange ce soir. Elle se dit que Di lui ressemblait. Ils étaient semblables en ce qu’ils recherchaient. Elle le sentait. Et cette nuit, le fait qu’ils se croisent par hasard dans ce cimetière, lui apparaissait comme une comédie burlesque, dont on a à tirer une leçon. Quelle étrange coïncidence… Mais cela existait il vraiment, était il possible que le hasard existe ? Tout ne semblait que fatalité, le résultat de ses actions passées. Et si cette notion était bien réelle, si toutes nos actions nous coûtaient un jour, Ashe n’était pas au bout de ses peines.
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MessageUn Opium qui marche à l'envers EmptyJeu 22 Nov 2007 - 12:42

La choppe… on le lui avait recommandé, un lieux bourré de malfrats, au premier coup d’œil, c’est surtout un endroit à éviter . Seulement Di aimait cette ambiance, mais par dessus tout, il savait qu’ici, il pouvait dénicher son gibier sans trop de mal. Mais il avait déjà autre chose en tête. Une idée bien plus noire. Remonter à la source, dans des terres ou règne les ténèbres. Ici, il attendrait un Démon doté d’une puissance sans fin, mais pas forcément sans failles. Sa pièce double pile allait s’amuser.

" - Je connais oui… "

Di fit quelques pas en arrière, cligna des yeux, soupira. Il tourna sur lui même, étant ainsi, dos à Ashe. Passe une patte sur son cou, se le massant avec force et délicatesse.

" - Je vais y faire un tour, ça sera déjà ça de fait."

Plonge sa patte dans une de ses poches, en ressort sa pièce menteuse, la fait sauter avec son pouce, et la rattrape entre ses griffes. Puis il siffle, il avait toujours le bout d'os, cadeau si magnifique de sa petit à quatre pattes, dans sa patte gauche. Khyme répond à l'appel, sautillant en se tordant fougueusement comme le font si bien les jeunes canins, et saisit de sa petite gueule, le bout de l'os que Di ne lâche pas. Elle tire. Di se demanda si Ashe le retiendrait avant qu'il ne s'éclipse. Après tout... il l'appréciait bien cette étrange demoiselle. Il replonge la patte dans sa poche, y déposant sa pièce fétiche, puis pointe ses griffes sur son crâne, au niveau de son arcade sourcilière, tel un au revoir. Il avait au fond de lui, bien des questions à lui poser, non pas au sujet de tout et n'importe quoi, ni en matière de traque aux Démons... non, des questions sur elle. Plus personnelles, mais ça pouvait bien attendre. Il n'aimait pas déballer ses questions en si peu de temps, et il n'était d'ailleurs, pas du genre à en poser beaucoup, il préféré découvrir de lui même, répondant à ses interrogations sans l'aide de quiconque. Il devrait cependant, savoir faire une petite entorse à ses principes. Il déposa son regard sur la lune voilée. Laissant s'échapper du fond de ses poumons, un léger souffle. Craquement de mâchoire, puis de nuque, il entame son départ du Cimetière, suivit de la petite solidement agrippée à l'os.

* Mince, j'ai faim...*

Une petite mélodie vint envahir ses pensées.
Spoiler:
Son corps se balançait au rythme envoutant. Il marchait lentement, d'un pas assuré. Laissant sa bille malade, déraper sur la petite spectre. Ses pensées résonnèrent en lui.

*Merde. Lâches moi la grappe toi*

Loin devant lui, d'autres spectres. Dans un Cimetière en même temps, rien de très surprenant. hormis le fait qu'ils le dévisageaient, ou du moins, il en avait bien l'impression. Et ça l'agaçait. Le commun des mortels parfois, a bien de la chance, échappant à toutes ces choses lourdes à supporter. Pourtant, Di était mortel... mais comme déjà dit plus loin, il se disait mort, et son profils gauche, spectateur du désastre, pouvait en attester, ainsi que l'être fourbe, hantant ses pensées... avoir un mort dans son crâne ne peut que nous rapprocher de la mort elle-même. Simple logique.

Décidément, le Cimetière le rendait d'humeur maussade. Quoi de plus normal ? Et pourtant, certains passent dans les cimetière joyeusement, avec en tête, une autre idée de la mort. Un tout autre regard loin d'être négatif. Une conséquence inévitable de la vie, qui nous pousse justement, à vivre avec plus d'envies, plus de gout, sachant que tout a une fin...


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MessageUn Opium qui marche à l'envers EmptyJeu 22 Nov 2007 - 19:21

Ashe observa Di s’en aller tranquillement. Elle avait beaucoup de questions qui resteraient en suspens jusqu’à leur prochaine rencontre. Mais elle savait que ceci n’allait pas tarder. Di et elle était de même nature. Qu’ils le veuillent ou non, leurs routes se croiseraient à nouveau.
Un fin sourire s’étala sur son visage ; car elle attendait déjà cette rencontre avec une certaine impatience. La patience…Elle en avait toujours manquée, et pourtant, il y a des fois où on gagne à attendre et se mettre en retrait, et ceci était le cas.

Di sortit du cimetière. Ashe se dit qu’il n’allait peut être pas tout de suite aller à la taverne ; mis elle savait qu’il finirait par suivre son conseil. Ensuite ; qu’il y aille pour se saouler, prendre des informations utiles, ou les deux ; ça, elle ne pouvait le prédire. Elle se plongea un instant dans ses pensées ; car cela faisait trop longtemps qu’elle avait suspendue les affaires. Et un plan habile se dessina devant ses yeux, dans une inspiration soudaine. Oui, elle allait devoir partir pour un certain temps. Certaines choses devaient être faîtes, et ce n’était pas le moment de les repousser. Bien, elle allait rentrer et sceller sa monture ; car elle avait une longue route devant elle. Elle partirait à l’aube, et ne reviendrais au mieux que dans un mois. Kanateth était loin ; et l’apothicaire Sulvan pourrait très vite avoir vent qu’elle le cherchait, et rendre la traque plus difficile. Oui, il fallait qu’elle se hâte.

Les yeux de Ashe, même celui aveugle, étaient toujours fixés sur le sillage de Di ; l’ombre de son sourire suspendu sur son visage. Une résolution venait de se former en elle. Elle allait se tourner pour partir quand une forme se matérialisa devant elle. Un loup grand comme un cheval fait de flammes. Il était imposant, entièrement fait de feu. Ashe sourit, s’avança, et lui caressa le museau. Sa main ne fut pas brûlée au contact des flammes ; elle était la seule à pouvoir l’approcher.

« Kuda »

L’entité de feu leva la tête vers elle. Elle n’avait jamais sue si il était un être à part entière ou si elle le créait elle-même. A vrai dire, cette question n’avait, pour Ashe, que peu d’importance. Elle sourit à nouveau en regardant l’expression de la bête et caressa le long museau fin de l’animal de feu, et sa voix se fit tranquille.

« Ne t’inquiète pas, je le sens moi aussi… »


HJ: petit post pour jutifier mon absence d'un mois au niveau de l'histoire de Ashe. Le rp était sympa, j'ai beaucoup aimée, il faudrait qu'on s'en refasse un , un jour Wink
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MessageUn Opium qui marche à l'envers EmptyJeu 22 Nov 2007 - 20:07

[HRP]Pas de problème Wink et Di repassera soit dans le Cimetière, soit il la croisera satant seul sait où)[/HRP]
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