Chat sauvage [Libre]

Il était là, assis sur le rempart d'une fenêtre, laissant son grand corps recevoir le soleil matinal et le vent, appréciant l'odeur qui venait des collines et forêts avoisinante. S'étirant, il bailla longtemps avant que ses yeux somnolant ne prennent en compte le paysage qui s'offrait à lui.

De leurs rayon, le soleil laissait l'herbe vertes prendre des teintes plus pâle, plus orange à cause de la rosée qui s'étendaient dans toutes l'herbes environnante. Fleurs et petit bosquet se laissaient allez au rythme du vent alors que les ruines de la tour et de ses alentours prenaient des allures féeriques car loin au dessus d'elles, le soleil miroitait entre nuage blanc et ciel orangé.

Tenant dans sa main droite son béret qu'il avait définitivement pas envie de mettre, préférant laisser ses cheveux suivent les mouvements de la nature, il laissa l'une de ses jambes pendre, l'autre appuyer alors que ses ailes, immobile, prenaient la lumière du soleil dans son passage avec force.

Dans cet instant si calme, une chanson lui revint en tête, sans pour autant qu'il ne la chante, il la laissa filer dans l'air, fermant les yeux sous ses vérités cachés...

"Que vous reste-t-il de vos valeurs futiles?"

Sur ses paroles de tristes sir, il se laissa tomber par la fenêtre, ouvrant largement ses ailes pour mieux toucher la lumière qui baignait le paysage comme une caresse sur le dos d'un chat. Laissant le vent le porter, il lâcha son béret... il irait sans doute le chercher plus tard. Autant vagabonder dans le ciel plutôt que de s'enquiquiner de futilité de ce genre... Tournoyant donc, il laissa cette journée fleurir comme toutes les autres, aillant pourtant la rumeur d'une armée de démon qui approchaient d'Élament...

Les rumeurs disaient que la guerre ne serait tarder, à quoi bon luter contre l'évidence, sans doute que cette journée serait l'une des dernières encore innocente et propre de sang. Si les démons entraient dans la cité, néanmoins, ça risqueraient de mal allée... Et lui? Que deviendrait-il? L'être qu'il renferme où serait-il encore fée si il devait les rencontrer?

Peut importe, il n'avait pas envie d'y penser. Pas maintenant, pas en cette si belle matinée...

Breïna s'était bien tôt ce matin là. En effet, depuis les quelques incidents qu'elle avait rencontré, et le temps qu'elle avait perdu à se rétablir entièrement, la fée en avait oublié de remplir sa bourse. Quelle terrible vérité que de ne pas avoir d'argent alors qu'on avait un loyer à payer.

Voilà donc pourquoi notre fée s'était levée pour aller chasser. Oui, chasser, car elle n'avait aucun métier, aucune compétence spéciale, sauf pour le combat. C'est ainsi qu'elle employait son talent. Chasser. Chasser diverses créatures pour se remplir la panse. Elle revendait généralement les meilleures proies, les meilleures viandes pour un bon prix. Et au final, c'était plutôt rentable.

Mais ce qui l'amusait surtout, était la tête des personnes à qui elle revendait sa marchandise. Après tout, Breïna n'avait l'air que d'une femme frêle, fragile et elle avait toujours le sourire. Qui aurait pu croire qu'une dame comme elle chassait comme le plus fort des hommes? Pourtant c'était bien elle qui ramenait des bêtes aussi imposantes qu'elle, si ce n'est bien plus.

Ce matin là, le vent soufflait légèrement, et Breïna était passée en mode camoufflage. Elle se terrait telle une louve dans les fourrées, calme, le souffle impreceptible. Seuls ses yeux dorés pouvaient parfois la trahir quand un rayon taquin venait traverser les branchages et illuminait son regard, comme un chat dans la nuit. Le soleil était en train de se lever, et tout était si calme....

La fée guettait les bêtes imprudentes qui rentraient tardivement dans leur cachette. D'ailleurs, son attente fut brève. Un imposant sanglier venait de pointer le bout de son nez. Son imprudence devait sans doute être dû à sa jeunesse. Breïna brandissait déjà son arc. Avec rapidité, elle décocha alors une flèche qui vint de fichez dans le flanc de la créature. Ceui-ci se mit dans une rage folle et partit à toute allure.

" Fichtre.... il a bougé.... va falloir courir ma vieille... "

Sans plus attendre, elle courut derrière sa proie, tout en tenant son arc. Et une seconde flèche fut tirée. Celle-ci attérit dans la hanche de l'animal qui fléchit légèrement sans pour autant s'arrêter.

" Il est tenace celui-là... "

Le sanglier fit courire notre bonne fée sur une bien longue distance, et l'emmena jusqu'à l'orée de la forêt pour se trouver non loin des vieilles ruines de l'ancienne cité.... la tour de Tyiös.

La bête perdait de son énergie à cause des blessures infligées par la jeune femme, et celui-ci n'allait pas tarder à céder. Breïna était toujours derrière lui, haletante, toujours armée et prête à l'ultime confrontation.

La créature se stoppa soudainement, ses pattes vacillées, et se topurna vers son adversaire brutalement. La fée s'arrêté à son tour, reprenant son souffle, mais le sanglier grogna et fonça dans sa direction. Le bras de la jeune femme se raidit, son regard concentré.... et la flèche se ficha entre les deux yeux de la bête qui s'effondra.

Au même moment, Breïna s'écroula à genoux, sourpirant et se frottant le front.

" fiouuuuu..... et bien.... ça c'est ce que j'appelle du sport.... haaaaaa... quelle course! "

Breïna se releva péniblement et se dirigea vers la cadavre chaud du gros cochon sauvage. Elle posa l'un de ses pieds sur son flanc pour prendre appui, et retira les ses flèches. Etrangement, elle posa une main amical sur celui-ci, lui caressant son poil dru.

" Mon ami.... tu as été un grand adversaire. Soit en fier. "

La fée, qui était alors absorbée par sa chasse, se rendit compte réellement de l'endoirt où elle se trouvait. Les ruines. Elle y était déjà venue plus d'une fois.

Elle se mit alors à regarder aux alentours, mais elle ne vit rien.. à part quelques choses de noirs au sol. Mais le soleil levant l'éblouissait. Laissant derrière elle son gibier, elle s'approcha tranquillement de ce qu'elle avait aperçu. Elle se baissa et eut une expression d'étonnement.

" Un béret???? Tiens....Mmm... "

'est alors qu'elle leva les yeux pour apercevoir une silhouette qui planait dans les cieux. Un petit sourire se dessina sur son visage. La journée commençait bien.

Elle posa alors le bout de tissu sur la pierre et fit de même avec son corps meurtri par la course effrénée qu'elle venait de subir. Breïna leva alors la tête et fit un signe de bonjour en l'air. Peut-être la verrait-il? peut-être pas? Qu'importe, elle devait reprendre son souffle de toute manière.

En tout cas, elle profita de la brise matinale qui lui soufflait dans ses sombres cheveux....

" Que c'est plaisant.... je devrais venir ici plus souvent.... "

[Il semble bien que vous m’alliez retrouver.]

Quelques rapaces croisèrent son errance mais aucun d’eux n’y firent attention, voyant là un bien étrange volatil… Beaucoup trop gros pour l’affronter, ça va de soit. Toujours dans ses pensées et pourtant si distancé d’elles, il aperçut loin en dessous de lui deux silhouette bien différentes et qui tout de même, attirait son attention de concert.

Alors que le soleil se levait enfin pour de bon et que ses rayons devenaient agressant pendant ces quelques minutes définitives, il plongea vers le sol, curieux. Il passa au dessus de la jolie demoiselle qui, à la grande joie de son petit cœur essouffler, semblait être celle qui lui avait fait un signe alors que l’autre être qui se trouvait sur la scène était en réalité un sanglier.

Il lui semblait la chose étonnante puisque la fée avait l’air toute douce et gentille, mais qui sait, les temps sont rudes parfois. Quoiqu’il en soit, s’était une bien belle prise que voilà.

Déposant son poids sur un tapis d’herbe, proche de la pierre où était couchée la jeune femme, il prit son temps pour bien imprégner l’image d’une des rares fées mystérieuses qu’il avait vue depuis sa fuite vers Elament…

Que cela lui faisait bizarre de revoir l’une de ces ravissantes créatures sans pour autant avoir envie de croquer dans leurs fruits. Si belle, il lui semblait qu’un calme soudain s’était emparé de lui, si soudain, qu’il ne se rendit pas compte qu’il semblait être quelque peu éblouit par la jeune femme. Ses yeux verts passèrent donc dans un silence religieux leurs tours de gardent avant que la parole ne soit de mise…

Sauf qu’il ne voyait rien à dire, la journée s’était annoncer merveilleuse et voilà qu’une délicieuse visiteuse, imprévus qui plus est, ne semblait pas vouloir partir, étendu comme un chat au soleil, attendant que tout son corps se soit calmer d’une grande course, savourant sa liberté.

« J’ai l’impression de rêver, votre présence est sans doute un cadeau qui coûte cher au hasard. »

Murmura-t-il, laissant ses paroles faire sont chemin vers la jeune femme.

Etendue de tout son long sur la pierre froide, elle s'étira les bras vers le haut, se cambrant alors légèrement. Elle se sentait bien ce matin, la grande forme. Le devait-elle à son gibier? Si c'était grâce à lui, alors elle se trouvait être une bien ingrate amie. Non.... sans doute étais-ce un de ces bons jours...

De sa position, alors que les rayons du soleil levant commençaient à lui réchauffer la moitié de son corps pâle, elle suivait de ses yeux dorés le propriétaire du béret qu'elle avait trouvé alors au sol. Il tournoyait avec aisance dans les airs. Elle le regardait telle un chat qui poursuivait un papillon par curiosité.

Cet être qui lui semblait si petit de là haut, lui rappelait au combien les êtres volants étaient gracieux dans les cieux. Bien que fée, Breïna était dépourvue d'ailes, comme les membres défunts de sa famille. De plus, l'ironie venait du fait qu'elle n'était pas du tout à l'aise dans les airs. Ces pensées la firent sourire.

Alors que ses souvenirs s'étaient perdus dans le ciel, elle se rendit compte qu'elle n'avait plus son congénère dans son champ de vision. En fait, il était venu se poser à ses côtés, dans l'herbe.

Toujours couchée, elle tourna la tête dans sa direction, avec une petite moue étrange, qui montrait sa surprise. Quelques mèches noires venaient alors entraver son regard félin, sous les ondulations inopinées du vent. Le jeune homme semblait curieux, vois tout autant surpris qu'elle. Mais sans doute pas pour les mêmes raisons.

C'est alors qu'il murmura quelque chose qui fit sourire notre bonne vieille Breïna, sa bonne humeur revenue. D'une voix douce et enjouée, le visage illuminé, elle répondit sans trop attendre.

" Rêver? Ouh! non je vous l'assure, je suis bien réelle.... haha! Et ma présence ne vous coûtera pas un sous.... ou sinon je ne demanderais que modestement un joli sourire de fée! "

Breïna se mit à glousser délicieusemen avant de se redresser en position assise. C'est alors qu'elle se saisit du bérêt qu'elle avait ramassé et se pencha vers le jeune homme, assis par terre lui tendant alors son couvre-chef.

" Je crois que cela vous appartient. Vous ne devriez pas laisser vos affaires ainsi, il aurait pu s'envoler ou se froisser. Cela aurait été dommage. "

Toujours souriante et avec son direct, elle ne put s'empêcher de faire un commentaire supplémentaire, maintenant qu'elle se trouvait plus près de l'inconnu.

" Dites-moi.... Vous avez de sacrés yeux? On dirait deux petites émeuraudes.... c'est mignon! haha! "

La fée se redressa alors sur sa pierre, tout en gardant les yeux rivés sur son interlocuteur, croisant jambes et bras, attendant avec impatience que de nouveaux mots sortent de la bouche de son drôle de camarade.

Méphisto ne sut trop quoi répondre à la remarque de la jeune femme, ce sentant rougir, il décida de sourire, bêtement ou pas. Après tout, la journée était belle, la jeune fée aussi!

Les murmures de la guerre pouvait attendre... Encore un peu de joie avant la mort, ça ne fait de tort à personne.
Retrouvant son naturel joyeux et insouciant donc, répondit du tac au tac.

"Ho... mais si moi j'ai des yeux incroyables, vous toute entiere est sans aucun doute un vrai plaisir à chaque coup d'oeil!"

Voilà! On repart du bon pied! Sans se soucier de l'intelligence de ses paroles n'y même de la porter de celles-ci, son sourire se transforma doucement.
Il prit le béret que la jeune femme lui tendait, content de retrouver son complice de tous les jours et à l'occasion, une bonne cache pour les petits fruits qu'il volait au marcher.

Ses ailes, toujours prêtent pour un autre tour, bougèrent doucement au gré de la petite brise frisquette qui venait de se lever alors que le matin étendait pour de bon toute sa présence sur le paysage.

Mettant son béret sur sa tête donc, l'air plus de bonne humeur que jamais, maintenant, il fit une révérence audacieuse dans les règles de l'art, se présentant une fois pour toute à la jolie fée devant lui, qui sans doute devait le trouver bien moins poser qu'il y a quelque seconde!

"Je me présente belle demoiselle, Méphisto Tasmagoria, Tasmagoria parce que de toute manière, ça ne veut rien dire, et Méphisto pour la même et bonne raison que le nom de famille!"

Toujours en révérence, il leva tout de même des yeux sournois sur la demoiselle, un sourire toujours aux lèvres.

Finissant tout de même ses simagrées, il reprit vite contenance, ou du moins le peu qu'il pouvait allez chercher, et demanda posément :

"Et vous, tueuse sans merci?"

Faisant ici un clin d'oeil au sanglier, il papillonna des yeux dans une audacieuse tentative pour faire rire (On ne comprends pas bien le rapport ici, mais soyez indulgente, il n'a pas toute sa tête avec les femmes!) tout en ayant un air suspicieux accroché au visage.

Certes...

*Belle... belle demoiselle! Nul doute que le vent souffle pour que vos cheveux étincellent à son contact, envoyant une marée d'étoile à tout va!*

Heureusement que sa tête était insonorisé... Mais n'ayez crainte, ça finira bien un jour par sortir!

Petit passage éclair, pour Méphisto, la taille maxi des avatars est 150x250 pixels.
Merci

Breïna était décidément de bonne humeur face à une telle compagnie. On ne pouvait considérer cet homme-fée comme d'une personne avare sur les compliments.

Néanmoins, la jeune femme aux cheveux couleur de l'ébène ne put s'empêcher de rire aux éclats. C'était un garçon charmant et direct, vraiment rien à redire la dessus. qu'il était amusant de voir quelqu'un qui ne mâchait pas ses mots.

" Vraiment??? ho ho!!! Vous me flattez bien trop!!! Vous finirez par vous lasser bien rapidement de l'image que je vous donne.... et puis, sans doute que le soleil est complice de cela, il me donne un teint certainement plus frais qu'à l'habitude! héhé! "

Ha! Quel curieux personnage. Il lui donnait envie de lui pincer les joues comme à un enfant. Son air joviale aux joues rougies le rendait délicieux, sans oublier ses petites ailes délicates dans son dos. Elles semblaient aussi fragile que celles des papillons.
Sur les autres, elle avait toujours trouvé cela splendide. Mais elle en était dépourvue, et sans doue pour son plus grand bien. Dire qu'elle avait le mal de l'air!

A présent, la journée se réveillait pour de bon. On pouvait agréablement sentir les rayons du soleil réchauffer la terre et la peau délicate de la jeune femme. Une douce matinée en perspective.

Voilà que l'homme-fée se mouvait, béret sur le tête, rappelant à la jeune femme les artiste peintre que l'on croisait dans les rues de la cité et autres grandes villes. Que voilà alors une révérence digne d'un grand duc! En plus d'être flatteur, ce jeune bougre de coquin possédait de bonnes manières. Il ne finirait donc pas de surprendre Breïna.

Un grand sourire aux lèvres, elle répondit d'une voix douce et aimable.

" Enchantée Monsieur Méphisto Tasmagoria! "

Se prenant au jeu, elle se leva de sa pierre, et à son tour, salua comme une fille de bonne famille le jeune homme.

" Je me présente à mon tour charmant monsieur, Breïna Elatha. Breïna prénom au origine inconnu, et Elatha nom de famille donné par le défunt époux qui fut le miens. Pour le nom de jeune fille, provient de la modeste famille Gewen. Il n'y a certainement aucune définition à donner pour celui-ci non plus! "

La fée se redressa alors, toujours illuminée par un sourire béat. Son regard était doux et compatissant, plein de tendresse. Mais soudain fut surprise par la remarque " tueuse sans merci " avant de s'esclaffer délicieusement de rire.

Son expression joviale reprit facilement le dessus, effaçant toute forme de surprise.
Elle se rassit alors sur sa bonne grosse pierre aussi froide que le métal, les bras en arrière. C'est alors qu'elle pencha son buste en avant, comme pour lui souffler un secret.

" Nous dirons seulement que je suis une chasseresse chanceuse, vous boulez bien? N'allons pas me faire ^naître une mauvaise réputation! héhé! "

A peine présenté, déjà complice. Peut-être étais-ce l'un des nombreux secrets des fées mystérieuses...

Héhéhé! Mais bien sûr que non! Pourquoi donc ferait-il une telle bêtise!?!
Son visage passa du gros sourire à l'expression très familière qui oscille entre rire et la stupeur alors que le rouge qui l'avait teint il y a quelque seconde laissait place à sa couleur de peau naturel.

Fermant les yeux, il tourna la tête dans un petit mouvement rapide et les rouvris. Incapable de dire quelque chose, faut croire que la joie lui enlève le droit de parole. Fermant la bouche un instant, il regarda la fée de haut en bas avec un sourcils relever, bien que toujours avec un sourire incurable.

"... Comment quelqu'un de censé serait-il lassé de vous voir? Voyons! Même un fou n'ira pas chercher ailleurs pour trouver les merveilles du monde, croyant les avoirs sous les yeux!"

Mode flatteur enclencher, il ne pouvait plus rien dire d'autre qu'une série de belles paroles, bien que les pensants toutes, il en rajoutait toujours un peu.

Ho! ... Une veuve? Noir? bouahahah! Quel sens de l'humeur! Allons, plus de sérieux. Ce ne serait donc pas mademoiselle mais madame, même si on considère que maintenant libre de tout époux...

À ses réflections, ses sourcils bougèrent rapidement de haut en bas, comme sous l'effet d'idées aux allures diverses et variés. Bien que cela soit très enfantin.

Enfin bon!

Breïna, il aimait bien la résonance, même si question nom et usage, il n'avait pas les idées bien larges.

Hum! Une chasseresse hein? Et elle chassait quoi, la mignonne, quand elle s'ennuyait? ^^
Penchant la tête sur le côté, se qui envoya littéralement son béret à terre.... chose donc il ne fit pas attention malgré le fait que celui-ci avait planer en toute beauté, toujours sourire, il demanda :

"Chanceuse? Oui sans doute, avec une bête de la sorte..." Ce qu'il est con lui, il aimait bien faire l'innocent aussi, il fallait avouer.

S'approchant tout de même, il osa même allez jusqu'à s'agenouiller proche de la fée, il lui prit la main et la baisa en toute liberté, quoiqu'avec galanterie, après tout être grossier n'avait jamais rendus service à personne, et se releva.

"Voilà! Les présentations sont belles et bien close maintenant! D'autant plus que j'adore la finale, elle a toujours quelques chose d'affreusement doux."

S'assisant à même l'herbe, créant ainsi une ambience de maître esclave puisque la dame était plus en hauteur que lui, il n'en démodi pas pour autant et continua ses bouffoneris silencieuses, quoiqu'avec modération, même si ce mot avait tendance à s'évader de son vocabulaire et de ses agissements...

Breïna s'amusait de plus en plus de cette personne se trouvant devant elle. Quelle drôle de paladin que voilà! Son visage enfantin, ses manières clownesques, rendaient ce jeune homme dès plus efficace pour redonner le sourire.

Il fit alors de nouvelles flatteries, à se demander si cela était un tic, ou bien s'il attendait au final quelque chose de la demoiselle. De toute façon, elle n'était pas en état ou en position de donner quoique se soit. Lorsqu'elle partait en chasse, elle était aussi pauvre qu'un moine, seules ses armes étaient avec elle comme compagnie.

Revenant aux paroles de l'homme fée, un nouveau sourire apparut, et ne put s'empêcher de vanner le petit bonhomme.

" Alors monsieurs, dites-vous bien que je n'ai rencontré que des hommes qui ont l'esprit au-delà de la folie, car bien peu d'entre eux me font preuve de politesse ou quelque soit forme de tendresse... Il semblerait que la beauté ne soit bien peu de chose! hahaha! "

En y réfléchissant bien, elle disait vrai. Rare était ses amis, souvent même disparu sans un adieu. On pouvait en nommer facilement un ou deux sur les doigts de la main. Pour ce qui aurait été de ses conquêtes.... et bien... elle n'en comptait aucun, ou peut-être une brève aventure d'un soir avec un homme de sa trempe. Rien de bien intéressant. Il fallait dire qu'elle ne cherchait pas non plus à vouloir séduire un être quelconque, et sans doute aussi, ne s'estimait-elle plus digne de ce genre de chose.

Bref, des détails.... Elle le fixait toujours, l'observant dans ses gestes. Il fallait dire que les hommes de sa race étaient des êtres un peu particulier et rare en soit, pas du genre à s'exposer du moins. Mais cela lui faisait plaisir, les fées mystérieuses se faisaient peu nombreuses, et rencontrer ses congénaires lui redonnaient du baume au coeur.

En guise de réponse face à dame la chance, Breïna opta pour un simple sourire, suivit d'un petit gloussement délicieux, surtout quand celui-ci lui baisa la main. Voilà bien un gentleman!
En farfouillant dans sa mémoire, elle tenta de se rappeler quand on lui avait fait telle chose, un baise-main. Même à la cité cela ne se faisait plus, sauf peut-être parmi les gens distingués, mais la fée n'avait jamais fait partie de l'aristocratie.

Néanmoins, si on reprenait le fils de leur discution, Breïna ne comprit pas la subtilité des dernières paroles du jeune homme et il était inutle pour elle de rajouter quoique se soit.

Innocemment, elle se leva de nouveau et s'anvança vers la féé assise au sol. Son geste lui coûta de s'approcher assez près pour qu'il puisse sentir le parfum fleurie qu'était le sien, bien que la manoeuvre n'avait guère ce but.

Reculant lentement, elle tendit de nouveau le béret qu'il avait une nouvelle fois tombé. Seulement, cette fois-ci, elle se saisit des menottes du jeune homme aux yeux émeuraudes pour déposer au creux de ses paumes le précieux couvre-chef. Souriante, elle rajouta des paroles à son acte.

" Si vous ne pouvez le garder sur votre tête monsieur Méphisto Tasmagoria, alors conservez-le dans vos mains.... il vous va si bien, inutile de l'égarer bêtement par étourderie, non ? "

La jeune femme se rassit aussitôt, reprenant leur place respective.

" Alors? Il semblerait que vous aimiez l'air matinal de ces lieux? Déjà que la vue y est imprenable, je n'ose imaginer ce que vous voyez du haut du ciel..."

Un nouvea sourire de glissée pour entamer une conversation qui s'annonçait pour les moins banales, mais peut-être pas dénuée de rebondissements à venir....

Suivant les paroles de la jeune femme, son sourire ne s'en faisait pas moins amuser. Au certes il aurait crier victoire si il réussirait à avoir la dame à lui seul, bien qu 'il semblerait qu'il n'avait aucune chance. Qu'elle tristesse!

Jouant avec son "couvre chef", quelle terme amusant, il répondit sans l'ombre d'un sérieux.

"Soit soit soit! J'adore la caresse du vent sur ce terrain dégager, il est frais et bon. L'odeur de l'herbe et des fleurs semblaient tout particulièrement se laisser porter, d'ailleurs, quand celui-ci souffle. Je ne peux donc que me régaler de cet endroit."

*Autant que de votre compagnie*

Il se mordit les lèvres et leva enfin les yeux de la dame pour regarder le paysage, autant que la tour qui s'élevait, en ruine mais toujours là, un peu plus loin.
L'air songeur, les yeux dans le vide, il demanda :

"Ça vous dirait que je vous amène à son sommet?"

Encore une fois, il pausa ses yeux, d'ailleurs bien heureux de ce traitement, sur la jeune femme. Faisant de drôle d'air tout en passant ses yeux de la tour à la dame, comme un dragueur qui ne se rends pas compte de son imbécillité, heureusement ici ce n'était que pour jouer.

Sous couvre chef toujours en main, le soleil dans le dos et le vent complotant avec sa chevelure pour la faire tomber un peu partout sur son crâne, il se leva alors, ses ailes toujours aussi complices de ses mouvements.

Posant un millième de fesse sur le rocher que siégeait si bien la dame, pour prendre l'un de ses bras avec douceur, tout en aillant un sourire béat aux lèvres il commença comme suit :

"De son haut, le paysage laisse toute sa beauté s'émouvoir sous le regard, et comme une fleur qui s'ouvre, on décèle toujours un détail plus majestueux que l'autre à chaque seconde. Le vent y est si doux que même les plus belles paroles ont l'air dérisoires."

Plongeant son regard dans le sien, prit dans son rôle, mais toujours se sourire aux lèvres, il continuait.

"Les volés d'oiseaux donne le goût de partir avec eut et, comme si les ailes d'un ange vous touchaient, les soucis partent d'eux même, balayé par la beauté du ciel, encore innocent d'une journée avenir..."

*Tout comme vooooouuuuus!*

Soudainement cependant, détruisant ainsi toute l'ambiance, quoiqu'avec aucune gêne, et surtout, aucun tact, il dit, les yeux dans ceux de la belle, bien que toujours brillant, beaucoup moins ravageur. (xd!)

"Vous ne croyez pas que votre bête va finir par défraîchir...?"

Qu'elle retour brusque à la réalité, mais oui! Quoique ça n'aurait pas été d'une grande utilité que la belle proie de la dame change d'aspect à cause de lui! Non non non! Pas bon pour lui de toute façon...

*T'es vraiment un zouf, Méphisto, un vrai ZOUF!*

que la conversation était douce à telle heure de la journée. Comme quoi, il existait toujours des évènements imprévus qui pouvait l'embellir en soi. Après une bonne chasse épuisante à courir le gros gibier, la voilà qu'elle conversait avec un de ses congénères, derrière personne qu'elle aurait cru voir ici. Ce qui était fort agréable, comme un retour au source finalement.

Méphisto se hâta de lui faire une descritpion particulièrement fantasque sur les lieux. Il avait un côté rêveur, poète ou saltimbanque qui était plaisant, autant sur les traits de son visage qu'à sa façon de parler. Un drôle de bonhomme!

" Et bien! Je n'aurais pas été capable de dire mieux que vous. C'est un lieu reposant, calme, où on peut laisser libre cours à notre esprit pour vagabonder. On se sent toujours vivifier en repartant. Chose ironique puisque les ruines sont le témoignage de terribles évènements..."

Breïna sourit alors mais son expression changea du tout au tout quand il lui fit la proposition de l'emmener au sommet, ceci signifiait "voler" jusqu'à là haut. Elle frisonna à ces mots, et presque, un peu seulement, gênée, elle se vit dans l'obiligation de décliner cet offre alléchante, tout en donnant des explications.

" Ouuuh.... euh.... je ne suis pas sur que cela soit une bonne idée. Je dois vous avouer que je ne suis aps à l'aise dans les airs. Cela me terrifit un peu. J'ai toujours eu le mal de l'air comme les gens communs l'appellent..... Je suis une fée dépourvue d'ailes, et cela me convient assez! héhé! "

C'est alors qu'elle se passa la main dans les cheveux, avec un sourire amusée par sa bêtise et surtout par sa phobie. Sa peur de voler, elle ne se l'était jamais expliquée, ou du moins, ne souhaiter pas s'en souvenir. Mais qu'importe ce détail.

Tout d'un coup, l'homme-fée vint s'asseoir aux côtés de la jeune femme. Plutôt direct comme personnage, souriant comme une enfant heureux, il lui saisit le bras avec délicatesse. Ce geste la surprit mais elle le laissa faire. Il était inutile de faire tout un plat pour si peu, et elle en souhaitait pas le moins du monde froisser ce jeune homme. Il était tellement adorable mais surtout quels yeux splendides!

La fée buva alros ses jolies paroles sans rien dire, toujours avec un sourire sur ses lèvres de couleur cerise. C'était si apaisant ce discours là. Mais la magie disparut bienrapidement quand il lui rappela que la cadavre de son sanglier gisait toujours sur le sol.

Breïna se mit à rire aux éclats. Quel changement soudain! Vraiment un jeune homme imprévisible et changeant! Amusant! vraiment amusant!

" Hahahahahaha! Il est vrai.... il ne va pas pouvoir tenir ainsi bien longtemps.... Il va me falloir le découper, j'en ai bien peur. Une telle masse, je ne serait pas capable de le porter sur mes pauvres épaules. Mmmm.... J'ai oublié de prendre avec moi la solution de conservation que j'avais acquéri! C'est un boucher qui me l'avait offert, vraiment fort pratique pour conserver les viandes."

Pendant se sparoles, elle semblait assez pensive et ses yeux dorés étaient portés sur l'animal. Mais Brusquement son attention revint sur Méphisto.

" Désirez-vous un morceau de cette bête pour votre consommation personnelle? Je vous en offrerais avec grand plaisir! Le sanglier est vraiment délicieux, surtout en sauce! Je tente de m'exercer à la cuisine, un de ses quatres je vous inviterais pour que vous y goutiez! "

C'était une offre sans engagement. A vrai dire, Breîna se rendait compte qu'elle invitait beaucoup de personne sans trop y faire attention. Il semblerait qu'Elament pousse les âmes à jouer les convives.

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