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| Bourré et bourinne (réservé) | |
| | Invité | |
| Dim 29 Avr 2007 - 23:00 | |
| Arf... L'alcool c'est bon, et bien mais en petite dose ; Inou avait carrement abusée sur le coup.
L'hybride était affalée sur la petite table en bois, quelques verres devant elle, tous vides et l'un d'eux dans la main de la chienne. Admettons qu'il y ait trois verres sur la table, Inou en voyait six et parfois huit... Faut dire aussi que les verres était montés sur des tapis roulants qui roulaient de droite à gauche, dans un va-et-vien a donner la gerbe à la jeune femme. Mais depuis un moment elle ne les regardait pas, trop occupée à cuvée son alcool adoré ; demain elle connaissait son planning : geule de bois toute la journée... Après tout on était bentôt demain, il était pret de 23h47... Bientôt minuit, l'heure du nouvel an, du crime et des ténèbres. Affalée sur la chaise, on pouvait difficilement reconnaître une jeune femme, les jambes tendues et écartée sous la table ressemblaient à deux manches à balais ; la tête du blalai était représentée par l'imposante tignasse qu'Inou possédait sur le haut de son crâne, un amalgame de cheveux hirsutes dont pointaient deux bout de chair appellés oreilles, au bout de l'une d'entre elle un petit anneau brillant. Des vétements amples tels un short gris et un bustier rouge vif plus un haut de kimono gris antracite aux extremités bariolées. Mais la jeune femme ne se différenciait pas d'un jeune garçon, elle était aussi plates et fines qu'un squelette ; et s'en fichait boen d'ailleurs...
Elle cuvait donc, étalée sur cette table lorsque soudain elle se redressa et hurla en s'époumonnant :
"FARPHAITEMENT !!!"
Et puis plus rien, Inou réalisa qu'elle venait de sortir de son rêve et se rassit et porta son verre à ses lèvres, oups l'était déjà vide ? Inou regarda ce verre d'un oeil douteux et vague avant de piquer à nouveau du nez. Elle se ressaisit et se leva en se grattant l'oreille. Passa au bar pour payer et une fois chose faîte se dirigea d'un pas chancelant et zigzaguant vers la sortie... La sortie c'était la porte de droite ou de gauche ? Inou pinta du doigt la porte de droite et souria bêtement, elle se dirigea vers celle-ci mais son pied heurtait malencontresement un pied de chaise et Inou trébucha, ses réflèxes jouèrent et elle arriva à se rattraper au prix d'un coup de tête dans l'estomac de quelqu'un arrivant par l'en face (Chilk). Inou se vautra par terre à la suite de celui dans lequel elle était rentrée et maugrea des trucs et des machins dans sa bouche tout en se frottant énérgiquement la tête. Elle avait quand même eut mal, mine de rien il devait être baraque et avoir de sacré abdo pour rester aussi dur dans de telle conditions... Inou regarda devant elle et vit deux jeunes hommes, très grand et très impressionnat au vu de leur carrures...
"C'té rare de voir des zumeaux... Vous habitez zé vos prarents ?
Il était facile de voir l'état d'ébriété dans lequel se trouvait la jeune femme aux vu de la cjolie couleur rouge de sa truffe, sa façon de parler et d'agir... Elle pointait du doigt, riait bêtement et zozotait... N'oublions pas que l'abus d'alcool est dangereux pour la santé : vous en avez un parfait exemple. |
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| Lun 30 Avr 2007 - 16:06 | |
| L’ombre avançait. Il est étonnant, n’est ce pas, de se retrouver ici ? Non ? Que dire de ce spectacle étrange… En tout cas, chacun des pas qu’entreprit l’ombre furent pesant et lourds. Et quand Ectel Arsonis, jeune Aeras qui venait à peine d’entrer dans sa dernière année, vit cette immense masse se dresser devant lui au moment où il allait s’éloigner de la Chope Hurlante –lieu où il avait allégrement fêté son passage serré- il connu la vraie peur. Celle qui vous prend au tripes et au paquet, et vous fait gerber votre quatre heure comme un gosse malade. Car ce jeune homme connaissait le visage de celui qui venait d’entrer dans la taverne. Comment oublier ? Comment oublier le visage de ce duel ? Comment oublier le faciès du combattant qui avait dominé Archael, son professeur ?
Comment oublier les yeux verts du Chacal.
Un retour sur ses pas. Ses traces. La bataille approchait. La tension fulminait dans l’air, dans les poumons et les gorges. Bientôt, ce serait du sang épais et noir qui couvrirait les landes. Chilk Agony le savait. Il ne s’en fichait pas totalement. Cela vous semble anodin ? Sachez que pour qu’Agony s’intéresse à quelque chose, c’est que l’évènement allait être de taille.
Il poussa lentement la porte de la taverne et s’y engouffra d’un pas nonchalant, droit et fier, et pourtant si menaçant avec ses épaules de guerrier accompli. Son visage, dur et froid aurait pu faire chavirer le cœur de bien des demoiselles, si seulement elles avaient pu, à leur habitude, percer l’esprit de l’individu à travers ses yeux. Mais là, rien de possible : les deux iris incandescent de braises vertes étaient impénétrables.
Les têtes se tournèrent. On le connaissait plus à présent. Les murmures jasèrent. On savait son nom, et qui il était. Chilk n’avait jamais recherché la notoriété, mais ne s’en était jamais plaint. Elle venait, parfois agréable, parfois dangereuse… Des points et des lumières inintéressantes du tableau de sa longue vie…
Ce fut à ce moment que la chose entra en contact avec son buste abdominal.
La sensation fut molle et faible, et si Chilk n’avait pas l’attention persistante et constante du monde qui l’entourait, il n’aurait même pas senti le choc. Néanmoins, il baissa ses yeux sur la personne qui venait de lui rentrer dedans. Une femme à moitié canidé, pas si loin de lui… En tout cas à l’odeur. Odeur.. ? Kof, l’alcool vomissait du souffle de la jeune femme… Ainsi que… ? Non ? Si…. ?
L’odeur faible mais certaine d’une vieille connaissance.
Qui ? Impossible de s’en souvenir, même en cherchant. Ca reviendrait s’il y portait le moindre intérêt. Au lieu de ça, il enjamba la saoule d’un pas pesant, faisant crisser ses bottes, et claquer ses lourds gants…Le Chacal ne prit même pas la peine de répondre à l’hybride. Son seul objectif, c’était boire un coup. Pas beaucoup. Juste que ce serait la dernière fois avant longtemps. Il avait besoin de se ressourcer. Un brin. Il arriva au comptoir et y posa son bras pesant, que le comptoir supporta du mieux qu’il put. Il plongea ses yeux verts dans ceux de la serveuse. Elle tremblait déjà, il le savait. Kru kru…
« Un chocolat chaud…. Porté à ébullition… Avec du lait frais…. »
La voix avait été si pesante et lourde, que la réaction ne fut pas immédiate. Il faut dire que la demande correspondait si peu au personnage qu’elle semblait incongrue. Mais il valait mieux ne pas faire attendre trop ce genre d’individu…
Chilk renifla et la regarda s’éloigner. Le brouhaha reprit, normal à nouveau. Boire une douceur avant l’amertume. Car la guerre laissait peu de temps pour le repos. Oh oui, peu de temps…
Le Chacal sourit à nouveau. |
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| Lun 30 Avr 2007 - 16:28 | |
| Nuh ? Ils partaient ? La vache ils étaient sacrement synchro pour des jumeaux, ils bougeaient en même temps... Inou se releva difficilement et perdit l'équilibre avant de se rattraper sur une table avoisinante ; elle souria bêtement aux occupant de la table et repartit vers la sortie. Quand même ces jumeaux était sacrement bizarre, ils auraient pu lui répondre mer...credi, au moins l'un d'eux ; c'était la politesse chiotte à la fin. La canidé ouvrit la porte et reçut une bouffée d'air frais dans la figure ce qui lui rapfraichit les idées. Les effets immédiat de l'alcool s'évaporèrent un instant pour permettre un ordre dans les derniers évènement, ce fut là qu'elle le reconnut. Mais presqu'immédiatement elle redevint nauséeuse et bourrée. Mais elle savait maintenant.
"Bordel de... Crottes !"
Inou se retourna et avança d'un pas décidé vers le chacal, elle se planta a coté de lui, il souriait ; comme c'est mignon... Inou ne faisait pas attention aux chuchotement des voisins, elle se fichait de qui il pouvait être, elle se fichait qu'il soit fort ou incroyablement grand, elle se fichait tout simplement de se qui pourrait lui arriver...
Inou tiqua de l'oeil, elle le reconnaissait maintenant, c'était le géant qui avait brutalisé Mÿno un jour au parc, bon Inou n'aimait pas tellement la petiote qu'était Mÿno, mais en même temps s'en prendre à plus petit et plus faible que soit était une des chose que l'hybride détestait dans ce monde fous. La jeune femme pouiqua de l'oreille lorsque la chocolat chaud bouillant arriva. Une idée pointa dans sa tête... Elle posa son coude sur le bar et son menton sur celui-ci avant de se coller presque au chacal. Il allait sans doute se demander qu'est ce qu'elle lui voulait, mais Inou s'occupait simplement de le regarder avec un sourire niais et débile. Lorsqu'il recommença à l'ignorer, pensant sans doute qu'elle ne ferait rien d'autre que que bientôt elle arreterait ; il détourna son regard et ce fut à ce moment que Inou passa la main derrière son corps, elle hoqueta soudain et son coude glissa du bar pour venir heurter celui du chacal tandis que l'autre main eut l'odieux réflèxe de se rattraper sur le dos du chacal. Bon on récapitul : le coude de Inou heurte celui de Chilk qui n'as plus de soutien. Mais Inou s'appuit en même temps sur le dos que Chilk, ce qui pousse celui-ci en avant. Bof pas grave, y a juste le bar devant non ? Il allait avoir momentanement mal au nez... Mais sur le bar ? Y avait-il pas le chocolat chaud bouillant ? Ca, ça risquait de faire plus mal que du bois de bar...
"Oups... Parzon." |
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| Lun 30 Avr 2007 - 21:52 | |
| Kru…… Quelque chose s’ébruita dans l’esprit de Chilk Agony, alors que sa boisson bouillante se présentait devant lui. Une petite pensée tout à fait justifié et claire, tellement redondante que ça en devenait lassante.
Les êtres vivants aiment venir remuer la merde.
Ils ne peuvent pas rester dans leur coin, ils préfèrent déranger et blesser, tenter d’attaquer plus gros que soit pour le plaisir de se dire « je l’ai fait, mes aïeux ! ». Combien se sont alors fait bouffer ? Kof, toujours aussi misérable.
Aussi quand la jeune femme –elle était à terre quelques secondes plus tôt non ? Ouais, c’était elle- se mit à ses côtés, il sentit le coup de jarnac. Peut-être pas un mauvais coup, mais en tout cas rien de simple. Heureusement pour la Destinée de cette inconnue au cœur saoulé, Chilk Agony n’avait comme objectif que celui de boire son petit délice.
Aussi quand elle acheva son entourloupe, et que Chilk se retrouva légèrement déséquilibré –bon, complètement bousculé, si fait- et que la tasse brune de chocolat au doux odorat se renversa sur le comptoir, le Chacal ne fit rien. Il arrêta juste –dieu, il fallait quand même de beaux réflexes !- son visage avant que le liquide bouillant n’entre en contact avec son nez, et il plaça sa main pour rattraper la tasse qui roulait vers un précipice et une chute mortelle.
Il reposa la tasse vide et dégoulinante sur le présentoir. De l’autre, lentement, se tournant vers son vis-à-vis féminin, il retira le bras de la femme chien et le reposa sur le genou de la jeune femme. Aussi étonnant que cela puisse paraître, Chilk fit ces gestes avec une extrême douceur. Certes, son visage aux yeux clos était ferme et son silence pouvait refroidir le plus bouillant des volcans, mais cette attitude était rare chez le Chacal.
Ses yeux s’ouvrirent, droit dans ceux de la demoiselle.
Ils étaient extraordinaires, ces yeux. Verts, très puissants, étincelants et violents, comme une vague d’émotion à eux seuls. Ils étaient aussi vifs et acérés qu’une lame, et plus profonds que l’océan. Chilk observa en silence la femme. Jolie. Belles formes. Yeux de braises avec un esprit certains. Un beau brin de fille.
Agony leva un bras lourd et ganté au dessus du comptoir. Beaucoup crurent que le point de non retour avait été atteint, que la femme aurait sa cervelle explosée à travers le bar, que ses yeux ricocheraient contre le plafond, et que l’erreur de l’hybride lui serait fatale.
Le bras frappa le comptoir. A voir le geste, on aurait dit une tape minuscule…. Mais alors pourquoi la moitié des verres de la sale tremblèrent ? Sûrement une coïncidence…
« Deux chocolats… Même facture, un pour moi et un autre pour elle… »
Il détourna ses yeux de la jeune femme inconnue, et laissa la serveuse achever d’essuyer, puis de disposer les deux nouvelles tasses. Chilk Agony ne souriait plus. Il n’en avait pas l’air, mais le prendre pour un con, pour une simple bête, là était l’erreur fatale. Il réfléchissait vite et bien, bien mieux que des milliers d’autres… Sa voix rauque reprit alors qu’il portait le liquide bouillant à ses lèvres, les yeux clos à nouveau. Sa voix était perdue dans le brouhaha qui avait recommencé de plus belle –plus rien à regarder, buvons !- mais restait mystérieusement claire pour sa locutrice.
« Qu’est ce que tu me veux, jolie demoiselle ? Ca fait longtemps que j’ai pas vu une femme s’intéresser à moi… »
Il se tut et reprit le cours de sa dégustation. Un chocolat avant le massacre et la haine…
Si chaud, si bon… |
| | | Clad Nombre de messages : 1749 Âge : 235 Race : ange noir Poste : Barman de la chope hurlante Magie Contrôlée : air...souffle de paix et de destruction a la fois ... Feuille de personnagePuissance: (777/1000) | |
| Lun 30 Avr 2007 - 22:25 | |
| Se soir encore l’ange noir travaillait bien tard , comme a son habitude depuis quelques temps , bizarrement d’ailleurs cette soirée sentait le souffre… Elle n’envisageait rien de bon , rien qu’en ouvrant se soir là Azazel l’avait senti , les habitués étaient plus sombres que d’habitude et l’air plus lourd dans la Choppe Hurlante , en plus les verres semblaient plus long a essuyer aujourd’hui , pire il lui glissait des doigts… Ras le bol de tout ca , l’ange noir était descendu au sous sol histoire de laisser les elfes de maisons s’occuper de la clientèle …
Allonger dans la cave sur le sol froid ,fait de pierre mais cependant quasi impeccable l’ange se laissa choir sur le sol …Il ferma les yeux cela ne lui semblait avoir durée que quelques secondes tout au plus mais son rêve n’en fut que plus saisissant…Il vit tout et rien à la fois , comme à la porte de la connaissance mais en même temps entrain de perdre tout son savoir , puis soudain tout s’arrêta , l’ange se retrouva face a un tapis de neige , uniquement vêtu de son manteau rouge sang …Cependant ce frisson ressenti et se craquement lorsque ces pas touchait le sol étaient eux bel et bien réel…Il faisait désormais partie de ce monde qu’il n’avait plus atteint depuis des années , le voila retourné au paradis , là où il avait tout appris …Mais il y avait quelque choses qui n’allait pas , au fur et a mesure que l’ange regardait autour de lui , tout ce teintait d’une couleur rouge sang , appelant le sien , bientôt même la neige prit cette teinte et c’est alors qu’elle ce fit entendre , cette voix ci puissante …-Ta place n’est pas ici , tu dois allez protéger ceux qui ne peuvent le faire d’eux même …
Une silhouette encapuchonné s’avança vers lui mais rien ne laissait deviné de qui il s’agissait … L’ange noir était pétrifier , il ne pouvait prononcé nul mot ni bouger d’un pas , car a ces pieds gisait Lya et Aenor , toute deux ensanglantée … L’ange releva la tête regard brulant et rage intérieur poussé a son paroxisme , il fixait l’ombre sans visage , celle-ci rejeta sa capuche bleuté en arrière , c’était un démon …De ces yeux bleuté celui-ci lui dit d’une voix dantesque
-Bat toi pour les sauver , où fuit la douleur qui s’accablera sur toi …
Alors que l’ange semblait enfin pouvoir parler il tendit la main vers cet être étrange mais tout ce mêla comme si l’on le tirait de nouveau vers la réalité …L’ange en ouvrant les yeux compris alors que ce rêve n’était qu’un rêve le froid ressentit venant d’une fuite d’un liquide gelé composant certaine boisson , après tout on ne buvait pas chez lui que des alcools normaux …Cependant les paroles du démon restait obscure et l’ange noir se promis d’y accorder de l’importance mais pour le moment il y avait plus grave…
En effet un petit elfe venait de le prevenir de la présence de Chilk Agony , il avait du culot le chacal de revenir ici , en plus il n’était pas seul , Clad adorait ca …Remonté a l’étage il prépara le chocolat du monsieur et vint lui apporter en main propre , ça c'est ce qui aurait dut se passer si , et bien si l'autre n'était pas intervenu , elle avait forcé le destn en faisant rouler la tasse magnifiquement ratrapper par Chilk...Azazel ne dit mots mais en était néanmoins amusé il prépara dès lors les deux chocolats demandés par l'être et lui posant devant lui en disant …
-je pensait que tu serais venu payer pour le grabuge que tu as foutu ici mais au lieu de ca tu drague une frêle gamine qui ne tient même plus debout , soit tu es tombé bien bas soit tu m’expliques tout … |
| | | Invité | |
| Mar 1 Mai 2007 - 7:29 | |
| Gnii !! Le mal de tête revenait, Inou adorait picoler mais la migraine qui s'en suivait était toujours malvenue, comme les épines derrière la rose. Merdouille alors ! Le monsieurs avec le petit marteau était revenu dans sa tête, et qu'il frappait et frappait et frappait encore et toujours au même endroit : les tempes. Inou pouica plusieurs fois des oreilles, et tilta des neuils.
Inou avait serrée les dents lorsqu'il lui avait saisit le poignet, surtout que celui-là avait guérit d'une facheuse entorse y a pas si longtemps, ce serait dommage de le lui recasser pour une simple coïncidence ; bah oui vous aller quand même pas croire qu'elle avait renversée le chacal intentionellement, bon elle en aurait été capable si elle avait été sobre et qu'il lui aurait fait une vacherie, ce qui n'était pas (encore ?) le cas. Au lieu de briser son poignet le chacal la lui reposa sur son genoux et frappa le comptoir, Inou grâce à son ouïe fine détecta un tintement aigue qui la força à se gratter l'intérieur de l'oreille... Ensuite il commanda deux chocolats chauds, Inou le regarda surprise et souria naisement.
"Rhoo, c'est zentil. Mais quitte à ze que tu noffre quelzque choze autant que ze soit de l'alcoolz... Non ?"
Par malice et par taquinerie elle poqua la joue du chacal, par contre elle observait ses yeux à lui. D'un vert incroyable et, elle devait bien l'avouer, séduisant ; L'hybride chien hoqueta à nouveau, finalement une boisson non alcoolisée ne lui ferait pas de mal. Ce fût à ce moment qu'il lui posa une question, ainsi il croyait qu'elle s'intéressait à lui ? Nana c'était mal connaître Inou, elle s'intéressait juste à sa gueule. Elle allait lui répondre lorsque le barman entra en scène, traitant Inou de "frêle gamine". Les iris de Inou se rétractèrent, les oreilles se dirigèrent vers l'arrière et la queue s'ébouriffa.
"QUI C'EST QUE TU TRAITE DE GAMINE ? VIEUX CHNOQUE !! Moi ze zuis pas zeuje : z'ai... z'ai exactement...Elle s'attrapa la tête et se la gratta dans tous les sens."21 !! Z'ai 21 primptemps bien zonnés ! "
L'hybride avait hurlée et secouée ses bras dans tous les sens possible, manquant au passage de renverser sa tasse de chocolat et des verres. Une fois calmée elle s'attrapa à nouveau la tête et appuya sur ses tempes : le monsieurs au marteau faisait encore des siennes... Et puis pourquoi toujours un mec ? Certainement parce que ça fait mal que c'est un mec, il faut toujours masculinisé lorsque ça fait mal... Inou bailla alors et regarda à nouveau le chacal, il sirotait son chocolat, mais ne souriait plus. Inou baissa les oreilles et s'affala sur le bar, croisant les bras et posa sa tête entre eux.
"T'es grand et baraque, c'est pour ça que les filles hésitent à venir te voir. En tout cas chapeau : d'habitude aucun mec ne tilte que je suis une fille ; t'es fut-fut..."Elle se redressa et approcha sa truffe de lui, et sans se génée elle huma l'air qui l'entourait."Snuf... Tu sens le sang... Mais aussi le chacal... T'es un hybride ?"
Inou continua à humer l'air pour être sûre de sa question, ce mec avait le savant mélange de l'odeur de l'homme et du chacal ; et ce mélange là, seuls les hybrides peuvent le faire. En même temps il ressemblait plus à un humain qu'à un chacal, Inou elle possédait les caractéristiques des deux espèces... Vraiment, l'hybride était tombée sur un curieux personnage... |
| | | Invité | |
| Mar 1 Mai 2007 - 9:20 | |
| Chilk Agony porta la tasse à sa bouche, sirota le liquide bouillant sans considération aucune pour la température excessive du breuvage. Ses yeux clos fixaient le barman. Les paupières étaient tellement immobile qu’on pouvait se demander si le Chacal ne vivait pas les yeux fermer, en fin de compte. Il posa la tasse, avec un tintement vif et inclina la tête.
« Kru kru…. Toujours aussi impétueux, messire Ange… Jamais je ne tomberai plus bas que là où je suis, mes pieds sont tellement ancrés à cette foutue terre que j’en démords pas… »
Il reporta la tasse au doux breuvage à ses lèvres sèches et fermes, et déclara avant d’en reprendre un brin :
« C’était un grabuge consentant, non ? »
Chilk Agony ne faisait pas dans les fioritures. Il avait des objectifs dans la vie, des points de mire changeant comme le vent, des caps sans but précis, mais toujours en ligne droite. Il ne voulait pas s’énerver aujourd’hui : tout n’était que concentration. Il devait se tenir et réfléchir. Les distractions ne le gênaient pas, et il garderait son calme tant que les perturbations n’embrouilleraient pas sa concentration. Au-delà de cette limite ? Bah, il les tuerait tous. Sans exception, pour retrouver le calme. Et cette fois ci, il ne retiendrait pas ses coups, comme l’autre fois. Dommage.
Poc. Le poing sur la joue du Chacal. Elle était bien impétueuse, celle là. Il lui aurait fallu un geste pour parer le coup (amical ?) et envoyer une baffe qui aurait décollé les narines de la femelle de son nez retroussé en truffe. Mais le Chacal tiendrait. Pas d’énervement. Juste un chocolat chaud.
Elle approchait son visage du sien, à présent. Graille, elle sentait le charbon et la graille. Encore une adepte des choses qui sortent des mains. Sûrement de l’élément du feu. Tempérament retranché, explosif et sans retenu. Odeur de femme à deux cent pour cent. Il s’étonna même de la remarque comme quoi il avait accompli un exploit à reconnaître qu’elle était femme. Une très simple analyse anatomique sur son buste lui permettait de découvrir une silhouette féminine. Facile pour quelqu’un qui cherche à déceler le moindre point faible dans un corps : œil aiguisé donne esprit avisé. Il souffla et garda le silence. Les femmes le fuyaient ? Pas toute. Il en avait connu. Oui, beaucoup, autant que son esprit malade et troué pouvait chercher dans sa mémoire. La mandragore avait la mauvaise audace de lui retirer ces souvenirs fort en émotion, mais sauvegardait de façon intense chacune des sensations. C’était doux une femme. Une belle chose à vivre, presque autant que la furie et la sauvagerie d’un combat.
Hybride Chacal. Il y eut un double tilt dans le crâne d’Agony. Comme une clochette d’alarme. Et ses sourcils se soulevèrent. Le premier carillon lui rappela qu’on lui avait déjà sorti cette phrase : « hybride ». Pas normal, pas d’ici, pas là où il faut », « chien galeux »… Sûrement des lointains relents du passé, au-delà même de sa jeune enfance. Sans importance. Par contre, il se souvint de qui lui avait dit ce genre de paroles plus récemment. Une rencontre incongrue sous la neige. Oh… Ce serait elle ? Kru kru, quelle heureuse coïncidence.
Chilk Agony se retint de répondre à la question sur son statut. On n’avait pas besoin de savoir ce qu’il était, juste qui il était. Rien de plus, rien de moins. Et qui était il ? Un point virevoltant parmi les lignes droites. Ses paroles furent sans appoints, comme si une autre personne parlait à sa place. Peut-être avait il entendu cela de la part d’une de ses victimes, peut-être pas. Il était possible que ses deux interlocuteurs ne l’écoutent pas, ou qu’ils se désintéressent delà beauté de ses paroles, autant que de sa vérité… mais il en était ainsi, le Chacal était un être à part, tantôt bête, parfois poète, toujours obsolète.
« Je suis où je vais. Mes pas sont qui je vais être, et ma route est un chemin tortueux avec tant de virages que mon esprit en à pris l’habitude. Je vis, c’est tout ce qui importe. »
Puis, après un ultime coup de langue dans sa tasse, qu’il reposa vide et encore fumante, il ajouta de sa voix rauque :
« Je suis juste Chilk Agony, fils de personne, rien de plus rien de moins. »
Et en gros ça suffisait largement à décrire la situation d’un homme tellement entier que rien ne pouvait l’ébranler. Non, kru kru ? |
| | | Invité | |
| Mar 1 Mai 2007 - 10:56 | |
| Inou écouta le monsieur-je-sais-pas-trop-quoi phylosophé sur son statut de macho. Moui pourquoi pas, mais Inou soupira et lui attrapa l'oreillel gentiment pour le forcer à la regarder droit dans les yeux.
"Tu vas arrêter de répondre à coté de la plaque ; nom de diou !
Elle lui lâcha l'oreille et hoqueta, posant rapidement sa main devant la bouche, normalement à cette heure-ci elle était au dessus d'un trou en trait de rendre son diner... Ou de la bile si dîner il n'y avait pas eut.
"Enchanté Chikl... Moi c'est Inou, hybride chienne et ayant, ce soir, bu quelques verres de trop."
Inou hoqueta à nouveau. Il serait malpolit de s'exclipser au beau milieu d'une discussion, surtout pou aller vomir... Alors il fallait combler le manque de boisson, même si c'était pas de l'alcool. Elle porta donc la tasse de chocolat encore bouillant à ses lèvres. Inou maîtrisait le ffeu, elle était donc, extérieurement, moins sensible au changement de tempèrature positif, par contre dès qu'une coup de froid se faisait sentir Inou était la première avertit... Aussi elle ne sentit pas vraiment la chaleur de la boisson lorsque ses doigts touchèrent la tasse. Par contre il en fût autrement lorsque sa langue lâppa la boisson.
" KAÏ !!! "
Inou lâcha la tasse et commença à gesticuler sur sa chaise. Se tenant la bouche avec les mains. Sa queue était ébouriffée, ses chevuex aussi et surtout ses oreilles applatit. Elle gémit et fit signe a braman de lui donner quelque chose, n'importe quoi... Ce que celui-ci lui donna n'avait pas d'importance, Inou vida le verre cul-sec et en réclama un autre. Après le troisième verre elle reprit son souffle et siffla à la geule du chacal.
"C'est ce que tu voulais depuis le début ! Hein ? Saleté va."
Inou avait les yeux plus rouge qu'avant et les trait s légèrement déformés par la douleur, elle avait aussi malencontresement rayé le bar de ses ongles que l'on pouvait aisement qualifiés de griffes. Inou soupira une dernière fois et laissa sa langue en dehors de sa bouche quelques secondes, histoire de l'aérer... |
| | | Clad Nombre de messages : 1749 Âge : 235 Race : ange noir Poste : Barman de la chope hurlante Magie Contrôlée : air...souffle de paix et de destruction a la fois ... Feuille de personnagePuissance: (777/1000) | |
| Mar 1 Mai 2007 - 11:37 | |
| Que voila un bien étrange spectacle , c’était aussi inhabituelle de voir cela qu’un chat jouer dans les bras d’un ours , le pire c’était que la parade nuptial semblait marcher sur le chacal , l’ignis semblait se débrouiller a merveille , elle avait sue captiver l’attention de la bête a son profit et pouvait visiblement lui faire faire n’importe quoi pour éviter qu’elle ne se fasse mal …
Et d’ailleurs le voila qui commençait à philosopher, il était doué pour les apparences mais pour le romantisme où ce faire valoir c’était une autre paire de manche…Non pas que la scène était plus ou moins navrante la petite semblait ne pas apprécié être charriée comme elle l’était, en effet elle semblait bien tenir a sa grandeur d’âge …Cependant quelque chose semblait lui échapper, peu être les deux cents années qui les séparaient …
Mais avant que l’ange puisse répondre quoi que se soit elle c’était désintéresser de lui pour reprendre son papillonnage auprès de Chilk Agony , la scène était plaisante du moins elle aurait pu continuer a l’être si dans sa précipitation elle n’avait pas fait tomber le chocolat brulant au sol alors que la tasse tombait elle se suspendu dans les airs puis revint a sa place , l’on pu entendre les tintement de métal dans l’air …C’était assez surprenant pour les non habitués mais les autres savaient déjà ce qui c’était passé , en effet les autres savaient que Clad avait usé de ces fils de métal pour l’aider … Enfin peu importe …il s’amusait bien c’était l’essentiel, mais ces deux tourtereaux restait malgré tout bien drôle …
Du moins c’est ce qu’Azazel croyait jusqu'à ce que la demoiselle qui l’accompagnait se brule la langue au troisième dégrée…Contre la gueule de bois l’ange noir ne connaissait qu’un seul remède, l’ambroisie coupé avec un peu de l’eau des Ents …L’ange savait que sa peinerait à passer surtout deux verres de suite, mais la voila qui en enquillait un troisième, c’était assez dangereux mais elle semblait habitué à picoler la petite, enfin peu importe …
-Il n’a pas fait exprès j’en suis sur…Il est assez drôle quand il s’y met le Chilk … |
| | | Invité | |
| Mar 1 Mai 2007 - 13:20 | |
| Kof. Tout cela commençait à être franchement dur à tenir. Il aurait mieux fait de ne pas venir ici. Ses jambes l’avaient porté malgré lui, et il pensait trouver un quelconque réconfort dans une boisson chaude. Son esprit essayait de prévoir les évènements à venir, ce qui baissait son attention sur le présent. Mauvais pour ses habitudes, ça. Il allait revenir dans le présent comme il se doit, et envoyer valser cette gamine et l’arrogance du barman. Néanmoins, il vit en ce dernier un amusement qu’il lui renvoya d’un demi-sourire en coin.
Ce qui l’avait placé au bord de la limite, c’était qu’elle touche à son oreille, lui forçant à ouvrir les yeux. Autant mettre les choses au clair. Il la regarda en coin, ses yeux verts s’illuminèrent avec Mort Furie Rage Recule Attention Touche moi Crève un imperceptible sentiment qui illumina l’iris de la jeune femme. Qu’elle s’avise de le toucher encore une fois, sans sa permission, et il l’exploserait.
Il tourna son visage, plissa les yeux, ce qui lui donna un visage des plus angélique. Oui, vraiment beau. Son sourire aux canines accentuées émergea de ce faciès, et sa voix prit le dessus du brouhaha. Ses yeux se portèrent sur la jeune femme.
« Très bien. Je vais te parler clairement. Sois tu déssaoule immédiatement, et tu ne me déranges plus outre mesure, sois je t’explose les boyaux à travers les murs de cet établissement. »
Et tout ça en souriant. Cette fois ci, la limite avait été si proche de l’extinction que la catastrophe avait été évitée de justesse. Mais Chilk n’aimait pas qu’on le prenne pour un imbécile. Il avait tenté la diplomatie, et même proposé de partager le repas –chose on ne peut plus inhabituelle chez lui. Et comme toujours, le monde extérieur préférait se plaindre et accuser autrui que de reconnaître sa propre bêtise. Pitoyable ? Non, juste un état de fait.
Le Chacal retourna son crâne aux diamants verts sur Clad. Il avait été un adversaire valeureux, et lui avait offert un beau duel. Il méritait une forme de respect mutuel, bien que s’il poursuivait dans les sarcasmes, la fin de leur prochain duel pourrait être plus expéditive.
Chilk Agony posa son gant lourd et de métal sur le comptoir, et laissa choir plusieurs dizaines de pièces. La monnaie locale, cette fois. Il avait réussi à s’en procurer, et payait un du mérité.
« Pour les trois commandes, Ange. Garde la monnaie, c’est pour la dernière fois. »
Chilk se leva, s’écartant du comptoir, et prit une marche décidée vers une table reculée. Le petit meuble de bois, rond, semblait bien fragile comparé au roc qu’était le Chacal. Placé dans le coin sombre de la pièce, Chilk s’y assit et posa sa tête entre ses mains.
Place à la réflexion. |
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| Mar 1 Mai 2007 - 13:51 | |
| Arg ! Qu'est ce qu'il lui avait donner ce fou de barman ? C'était rudement fort, pas spécialement bon mais fort... Pas dans le sens alcool non plus... Fort quand ça vous râcle le fond de la gorge et que ça vous retourne l'estomac et vous noue l'oesophage. Mais au moins ça faisait du bien, elle ne sentait plus, ni la brûlure ni la geule de bois ; surprenant. Elle lança un regard en biais au barman qui semblait plus amusé qu'autre chose par ses clients du dimanche qu'était Chilk et Inou. Bah un barman s'occuppait comme il pouvait et Inou n'allait pas l'empêcher de sourire si ça lui chantait... Néanmoins elle sentait une pointe d'un petit quelque chose dans ce regard qui l'irritait...
Apparement il amait qu'on touche à ces n'oreilles... Inou avait déglutit difficilement lorsqu'elle avait croisée l'étincelle des pupilles de Chilk. Mine de rien la canidé savait se battre, et cette étincelle là fallait pas y toucher, même elle qui contrôlait le feu pourrait s'y bruler sans aucun problèmes... Inou resta bêtement immobile, toujours la langue en dehors de la bouche... Apparence débile mais elle la rentra bien vite lorsqu'il lui sourit, à la vue de ses canines Inou percuta : il était bien hybride ; l'odeur, les dents et même l'apparence maintenant qu'elle y pensait... Par contre elle ne se souvenait pas avoir rencontré des chacals (chacaux ?) avec d'aussi jolis sourires... Inou adorait les sourires, même venant du pire des démons, du moment que le sourire est radieux il peut rendre beau tous ce qu'il touche, même Chilk... C'est vous dire... Néanmoins il fallait pour rendre Chilk l'égale d'appollon que cet abruti utilise des termes poétiques... Parce que les boyaux et tous ce qui s'y rapporte n'était pas... poétique... Inou déglutit à nouveau avec un rire nerveux. La vache l'était vraiment frappé ce mec.
Elle le regarda ensuite se diriger vers une table dans le fond ; les vapeurs de l'alcool se dissipaient peu à peu, sans doute un coup du barman... Elle jeta un coup d'oeil à celui-ci et leva un sourcil accompagné d'un sourire narquois. Inou avait toujours été joueuse... Elle se leva et se dirigea vers la table du chacal, un grand sourire de gamine collé sur le visage. Mais la demoiselle commençait seulement à déssaouller, alors quand un vertige l'a pris et que son pied heurta à nouveau un pied de table/chaise Inou s'étala devant ; mais devant y avait ladite table occupée... Inou s'éclata le faciès dessus avant de gémit.
"Anieuh... Ca m'avait pas autant fais mal la première fois..."
Elle se redressa de la table et se laissa tomber à terre pour commencer à se masser le pied. La vache, elle avait pas envie d'une nouvelle entorse au pied après celle du poignet... Lorsqu'elle se sentit mieux, c'est à dire deux secondes plus tard, elle aggripa le bord de la table et passa la truffe par dessus, pour voir ce qu'il faisait sans doute. Les oreilles pointées en avant en signe de curiosité et la queue battant de haut en bas en signe de joie... Elle s'approcha un peu plus et s'arrêta. Elle passa une main sur la surface de la table, et la fit avancée comme si son index et son majeur était des jambes. Une fois que la main fût à deux centimètre de celle de Chilk, Inou la fit toquer des ongles contre le bois, ça allait certainement éveiller l'attention du chacal et elle pourrait alors lui dire.
"L'ennuis avec toi, c'est que j't'aimes déjà bien. Alors j'ai pas envie de te laisser tout seul ; je te propose que je désaoule mais pas que je te laisse tranquille... De toute façon t'as pas le choix, parce que si je reste saoul je viendrais t'embêter de toute façon... Non ? Si j'ai raison, j'ai toujours raison d'ailleurs, je suis une fille incroyablement intelligente et futée, toujours à la pointe des nouvelles, des ragots et des cancans... C'est comme les crêpes, soit t'es une bonne crêpe et tu te laisse gentiment retourner dans la poèle et tu te laisse manger, ou t'es une méchante crêpe et tu reste accrochée au plafon comme une vulgaire araignée, dans ce cas c'est dans la poubelle que tu finira ; alors t'es une bonne ou une mauvaise crêpe ? Et puis si t'es une bonne crêpe tu serais une crêpe à quoi ? Au sucre ? A la confiture ? Au chocolat ? Au lait ? Au gingenbre ou au riz ?... Nan plus sérieusement c'est quoi ton problème, t'as l'air tout tristounet et tracassé par je-ne-sais-quoi... Ca me fais presque pitié de voir un si gro... grand gaillard comme toi dans cet état..."
Ourf, enfin finit... Voila une des preuves qui montrait que Inou avait encore un peu d'alcool dans le sang. |
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| Mer 2 Mai 2007 - 18:28 | |
| Réflexion. Ce monde en avait connu beaucoup. Mais cette citée semblait ne pas avoir touché à ce genre de chose –de plaisir. Un défi ? Oui, et de taille. Combien était il dans l’autre camps. Avec une brève estimation, ils étaient plus nombreux. Autre estimation : la moitié des habitants ne savaient pas se battre, l’autre camps était fait de rage pure et de haine. Mauvais. Sans compter la proportion non négligeable de ce sentiment de faiblesse qu’est le désespoir, ou de sa sœur si puissante qu’est la peur. Un combat est un échange de principe : si l’un fuit, il a déjà perdu. Si sa fuite est voulue, l’autre a perdu. Echange de valeur et de forces. Que faire ? Il fallait être dans la balance. Ou mieux : être au dessus de la balance, et sauter de plateau en plateau pour respecter l’équilibre. Kru kru… oui, une idée… Viens par là, petite, que je t’attrape dans mes serres. Je ne te lâcherai pas, je te garderai… Tu me suivras, vivras pour moi, et ainsi je t’utiliserai pour mes desseins les plus froids, comme mes passions les plus brûlantes. Viens là petite idée…
Un son tinta dans l’oreille interne. Son aigu et fluide, continuel, raisonnant avec les ondes des trois clous percer dans le lobe du Chacal. Ca ne s’arrêtait pas, ça poursuivait, ça attirait… La concentration vacillait. Bateau chancelant, navire au bord du gouffre… Et voilà, l’idée qui s’en va. Chier. Qu’est ce qui nous l’a fait lâcher ?
Chilk Agony, fils de personne, l’Increvable Chacal, leva son visage de ses mains gantées. Ses yeux et ses traits étaient d’un étrange mélange, indescriptible : forts et puissants, mais comme vieillis par un age qu’il n’avait pas, comme une relique d’un temps lointain mais si belle et bien délimitée qu’elle semble neuve. Le Chacal regarda Inou avec ces yeux là, alors qu’elle…
Mais qu’est ce qu’elle racontait ?
Oui, c’était bien des mots. Des phrases. Mais dans un sentiment et un esprit embrumé d’une réflexion qui avait demandé une concentration ultime – rigolez ! Rigolez si vous l’osez, mais sachez que le Chacal avait évalué une multitude de paramètres en un temps si réduit, que un cerveau normal aurait déjà atteint un niveau indiscutable de migraine. Mais voilà qu’un discours – de…hum, difficile à dire- l’arrachait au monde de son cerveau. Une…crêpe… ?
Soit la demoiselle évacuait des relents d’alcool résistant, soit elle exposait une donnée philosophique que le Chacal ne comprenait pas. Il n’eut pas à se plonger dans une forte réflexion pour conclure que c’était la première solution…
Ce fut néanmoins les premiers propos de la femme chien qui lui attisa le plus d’étonnement. Elle l’aimait bien ? Elle changeait d’avis comme de chemise… Mais il retint surtout le fait qu’elle ne voulait pas le laisser seul… La dernière femme qui lui avait dit ça lui avait sauté dessus pour l’embrasser et avait fini dans son lit. Elle était douce.
Chilk cligna de l’œil. Fin du souvenir. Court souvenir pour un moment qui avait du être un instant bien doux dans la vie tumultueuse du Chacal. Agony se dit qu’un jour il se pencherait sur la question de ses souvenirs passés. Non. Pas maintenant. Le présent. Tout ce qui comptait.
« Me donner ta pitié ne t’apportera rien. »
Il se bascula sur sa chaise, et posa ses jambes puissantes habillées de lourdes bottes croisées sur la table. Il bascula les mains derrière sa tête aux cheveux blonds ébouriffés.
« D’abord parce que je n’ai ni besoin d’aide, ni demandé d’aide. Ensuite parce que tu n’as pas besoin de m’aider, ni de m’écouter. Ca ne t’apportera rien demoiselle, kru kru. »
Il renifla l’air, et sourit. Ouais, c’était forcément elle. Elle avait vraiment la même odeur. Sans aucun doute. La réponse avait été quoi, déjà ? Ah oui, un « non » catégorique… Dommage, ça lui aurait occupé la journée de l’éradiquer. Et ça lui aurait donné du silence. Tant pis. Autre question à soit même. Comment s’appelait cette gamine déjà ?
Le Chacal sourit, avec une fente en biais centrée sur sa canine.
« Et comment va la petite Mÿno, Mademoiselle Inou ? Kru kru…. » |
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| Ven 11 Mai 2007 - 17:50 | |
| Inou terminait de parler tout en se concentrant pour poser son derrière sur la chaise en face de celle du chacal. Oui elle se concentrait parce qu'elle avait pas envie de finir par terre juste par la faute de cette horrible meuble quii avait la manie de se dédoubler. Inou posa soudain la main sur la chaise qu'elle croyait être la bonne... Et finit la tête sur la chaise, et la main à coté.
"Niaïeuh..."
Inou se repris et se posa sur la chaise avant de s'étaler sur la table. Le chacal leva enfin les yeux vers elle. Intérieurement Inou se posait un tas de questions : ce mec semblait ailleurs, tout le temps ; il répondait à coté des questions qui lui était posées et ses yeux venait de loin. Cette lointaine étincelle, celle qu'elle avait croisée si souvent chez les homme de la guerre. Peut-être celle de la douleur de la guerre, la connaissance de la mort. Inou n'en avait jamais fait l'expérience, elle n'avait encore jamais combattue pour sa vie. Mais peut-être bien qu'un jour prochain... L'hybride sourit légèrement à cette pensée, après tout le combat était peut-être la seule chose en ce monde qui était capable de lui faire avoir des sueurs froides... Revenant à la réalité Inou regarda le jeune homme en face d'elle, droit dans les yeux, sans pudeur... Et surtout, contrairement aux dires dudit jeune homme : sans pitié.
"Pitié ? Moi ? J'en ai tellement eue à mon propre compte que je sais dans quels cas la donner. En plus la mienne n'est pas gratuite, faudra payer."
Tout en parlant elle s'était étirée et avait tendut la main vers le chacal d'une manière illustrée pour appuyer ses dires de paiement. Bien sûr elle plaisantait, elle ne se ferait jamais payer pour une chose aussi stupide. En parlant du chacal... Il était maintenant renversé sur le dos, les bottes sur la chaise. EN plus d'être bourrin il était sans gêne. Décidement y avait des cas sociaux à Elament ; l'hyrbide sourit en étirant les lèvres, ça ne lui déplaisait pas. Le chacal entra alors dans un mini-monologue et Inou ne l'écouta qu'à moitié. Elle se fichait bien de vouloir l'aider, il avait l'air assez costaud pour se demerder tout seul, et puis il avait l'air tellement imbu de lui-même qu'elle se doutait que demander de l'aide ne lui aurait sans doute jamais traversé l'esprit ; Inou n'as pas besoin de l'aider ? Ni de l'écouter ? Elle se recroquevilla dans ses bras, les oreilles légèrement basses, au final personne n'avait besoin d'elle ici. Elle poussa un soupir.
Elle avança la main jusqu'à la botte de Chilk et tira une petite pichnette dans celle-ci, juste pour le taquiner ; elle s'apprêtait à recommencer lorsque soudain celui-ci prononça le mot qui souffla les oreilles en arrière. Mÿno... Elle se rappellait maintenant que si elle c'était dirigée vers lui avant de sortir c'est parce qu'elle l'avait reconnu comme étant le géant qui avait fais pleurer la gamine dans le parc... Un soir d'hiver. Inou fit toquer ses ongles sur la table avant de donner un coup de poings dans celle-ci. Le souffle était devenus plus rapide, mais l'hybride se força à respirer un grand coup avant de relever la tête et de le toiser de ses yeux que l'on pouvait qualifier de braises.
"Change de sujet, Coco. J'ai pas envie de me fâcher ce soir."
Inou posa son dos contre la chaise et s'étira les bras en avant et les jambes tendues sous la table. Elle espérait qu'il ne serait pas suffisament étroit d'esprit pour ne pas faire ce qu'elle demandait. L'espoir fait vivre... C'est aussi pour cela qu'il y avait tant de mort dans le monde... Beaucoup trop espérait et l'espoir avait trop de travail. C'était triste, mais c'est la dure réalité. |
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| Sam 12 Mai 2007 - 13:09 | |
| [Nouvel avatar pour l’occasion de la bataille future ! Les places pour accompagner le Chacal et sa bannière sont libres : allez voir dans les « annonces » ^^]
Tiens donc ? Voilà qui était amusant… On dessaoulait vite, pas vrai ? Un petit pincement au cœur peut-être ? Un petit goût dans la bouche, un petit cil dans l’œil, une foudre dans le crâne, hein ? Ouais… C’était bien ça…. Il avait grillé. Le Chacal comprenait vite, et agissait aussi rapidement. Une présence féminine qui se rapprochait ainsi avait toujours un but sous jacent. Celui-ci n’était pas évident, mais l’intuition et l’odorat du Chacal avait vu juste. Mÿno…
Douce gamine, il fallait le dire. Et la chienne n’était pas mal non plus, en brin de femme. Les souvenirs revenaient dans le crâne malade du Chacal. Attendez. Attendez une minute… ? Ho ho, mais oui, c’est un brin de folie qui revient ! Depuis combien de temps n’avait il pas éprouvé cette sauvageonne dans son esprit ? Un bout de temps… Il avait peut-être assez réfléchi. La réponse avait été là sous ses yeux, dans ses souvenirs. Il savait comment faire gagner la ville d’Elament. La bataille pouvait commencer. Tout se jouerai sous le signe de la protection. Car tout n’était que protections, murs et garde, pas vrai ?
Mais revenons à ce brin de folie, voulez vous… Le Chacal repoussa instantanément toute autre pensée. Les souvenirs et sa mémoire défaillante montaient comme des effluves et des volutes de fumées grises. Cette gamine avait été intéressante, la femme en face de lui l’était presque autant. Plus ? On verrait ça.
Mais là, il y eut un petit flash. Dommage, la soirée aurait pu bien se passer, du moins se terminer. Mais trop tard, hé hé, des jours comme ça, on avance sans regarder où l’on met les pieds, et on franchit une limite, une frontière à ne pas dépasser. Et il ne valait mieux jamais menacer le Chacal sans raison. Là était la plus grande forme d’étroitesse d’esprit…
Chilk Agony releva ses jambes de la table. Ses gestes étaient lents et lourds. Ses yeux se fermèrent à nouveau. Son sourire disparut. Il plaça les jambes sous la table et fit pivoter sa chaise. Son bras droit se posa contre son dossier, plié et la main pendante. Son visage et sa tête s’inclinèrent à l’unisson, et ses yeux s’ouvrirent.
Comment décrire cet instant ? Il est tellement propre au Chacal… ! Disons que vous devriez vous imaginer que vous vous tenez droit face à un fauve, et que vous l’avez asticoté avec un bâton. Tranquillement, il vous a laissé faire. Mais cet instant là est celui où la Bête se tourne vers vous et vous fait comprendre qui est le maître. Que celui en danger et qui donne la liberté, les ordres, la joie, la peine, ce n’est pas vous, mais lui, lui qui a les crocs et les griffes. Dans les yeux verts du Chacal, une lueur s’alluma. Pas une braise comme dans ceux d’Inou, toute force et témérité qu’elle avait. Mais plutôt un véritable brasier… Non, carrément un feu divin. La salle vombrit doucement. Les discussions semblèrent s’atténuer autour de la petite table, les voix semblèrent loin, bien plus loin à présent… Serais ce moi où les contrastes de lumières ont augmenté ? Les noirs semblent plus forts…. Les ombres plus menaçantes ?
Et ce sentiment qui envahie les cœurs, cette pression soudaine qui fait accélérer le battement de la pompe à vie ? Vous ne sentez pas moiteur dans vos mains ?
Le chacal ne riait plus. On ne le menace pas. On ne lui conseille pas sa route sous la menace. On ne lui impose rien. Elle n’écoute pas ses dires. Elle méprises avec ses relents d’alcool toutes ses paroles. Elle le croit à coté de la plaque. Elle se voile la face… N’oubliez pas qui était le prédateur dans cette scène.
Car d’un revers de manche, ce joli tableau deviendrait un charnier.
Et la voix du Chacal s’éleva. Elle n’était pas à une amplitude élevée, mais son ton grave et sec était comme les vagues de l’océan, qui se brise et se rebrise sur les rochers de la cote. Caverneux, lancinant et pourtant si fort.
« Sinon quoi, mademoiselle ? »
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| Sam 12 Mai 2007 - 13:35 | |
| ( toi et tes ava tu ménèrve. è_é Pour que Inou vienne porter la bannire avec toi débrouille toi pour lui citer c'te bataille...)
Et voila, pourquoi on en arrivait toujours là ? Inou laissa ses oreilles descendre le long de son crâne, les sourcils se plièrent et un gros soupir accompagna la fermeture des yeux de l'hybride. Comme elle l'avait pensée il avait répondut à la baston. Yumi ne souriait plus non plus, elle n'avait pas envie... En même temps le sourire de Chilk a ce moment précis était incroyablement vivant, voir même beau. Il laissait refléter le fond de l'âme : un pur battant. Avec son apparence bestiale, ses yeux clairs et sa voix il devait en apeurer plus d'un. Mais Inou au fond s'en foutait, lorsqu'on lui demandait 'sinon quoi' Inou avait envie d'exploser la face de celui ou celle qui l'avait dit. Tout le monde ne pensait donc qu'à la bagarre ? Au pire elle pourrait toujours répondre de manière décalée et ainsi éviter le duel ; parce que la maintenant tout de suite c'était plus l'envie de se réfugier dans la rue pour dégeuler qui animait Inou. Elle avait pas spécialement envie de s'abimer et de se troubler encore plus qu'elle ne l'était. L'hybride fit basculer sa tête vers le coté, posant sa tempe sur son coude, l'und e ses bras restant bêtement levé vers le ciel. Et puis elle murmura :
"T'es chiant. J'avais jamais rencontré de chacal et il faut que tu gâche tout..."
Elle releva la tête, et sans ouvrir les yeux, posa son front sur la main qui était lévée.
"En fait tu ressemble vachement à la petiote, non pas physiquement, loin de là. Mais intérieurement... Je sais pas y a quelque chose qui me titille la truffe quand j'y pense. J'aime pas penser... J'ai pas un cerveau vraiment efficace, surtout lorsqu'il est imbibé comme maintenant. Lç tout de suite, je préférerais aller dans un coin pour vomir. Mais j'ai l'intuition que si je te laisse un instant tu disparaitra. C'est comme Mÿno... On dirait qu'elle cherche quelque chose, je sais pas quoi... P'têtre qu'elle cherche quelqu'un. Toi aussi non ? Tu te dit arracher au destin mais qu'est ce que t'en sais... Et puis comment tu as fait ? Moi je crois que le destin se forge selon nos actions... Mais il est en constante évolution, car il suffit par exemple qu'au lieu d'aller à gauche j'aille à droite, tout est chamboulé, alors le destin se tord et trouve une nouvelle combinaison... Tu crois pas ?"Inou se leva et marcha lentement jusqu'au chacal avant de s'assoir non loin de sa chaise... Assise par terre, les jambes croisée en tailleur et les bras ballants."Et puis sans destin je pense qu'on doit s'emmerder un peu... On a plus rien de progressif à faire ; vu ta carurre tu dois être balèze, t'es p'têtre même déjà arrivé à ta puissance maximale... Mais quand je me dis ça j'me dit que non."Inou leva les yeux bronze vers lui avec un petit sourire malicieux."En tout cas compte pas sur moi pour la bagarre. J'ai pas la tête à ça, j'ai des problèmes personnels ou non, j'ai Mÿno à m'occuper et à te voir j'ai aucune chance surtout aussi pleine qu'une outre."
Elle continua à le regarder avant de baisser la tête et de se masser la gorge ; une mauvais gout de relent d'alcool l'avait assaillit à cet endroit. Elle se racla la gorge et déglutit avec difficulté avant de terminer dans un soupir.
"En fait j'ai dit plein de trucs débiles... Oublis, tu vas te facher si t'y réfléchis... Je le sens, t'es pas vraiment du genre..."Elle le regarda de travers le sourire un peu plus large"calme, posé et indulgent..." |
| | | Invité | |
| Sam 12 Mai 2007 - 22:47 | |
| Le poing du Chacal partit si rapidement qu’un éclair aurait été battu à la course. Son regard ne se portait nullement sur la jeune femme assise, mais son poing se détacha du reste de son corps, comme un coup porté de revers, un balayage anodin à une vitesse folle. Le métal du gant entra en contact avec le crâne de mademoiselle Inou, pile entre les deux yeux. Il pénétra la chair fine de l’avant lobe crânien, déjà fendu par la compression d’air provoqué par la vitesse du geste. Le cuir s’enfonça sans peine à travers les os, écartant les sinus et réduisant la truffe à une bouillie informe. Les deux yeux jaillirent de leurs orbites –maman regarde les feux d’artifice !- et se décrochèrent de leur nerf tendu pour aller rouler sur le sol. Un flot épais et noir d’hémoglobine explosa comme une vague déferlante, qui accompagna le geste du Chacal. Il regarda avec les lèvres crispées le corps encore hoquetant, la seule mâchoire inférieure pendante et molle, avant que le corps inanimé ne retombe lentement en arrière. Ses yeux verts tintèrent, et sa bouche cracha un ‘kru kru’ sec avant de finir sur un « limite dépassée, gamine ».
Chilk était immobile. Ses pensées étaient allées plus vite que son corps. Et heureusement pour cette jeune femme, qui ne réaliserait peut-être jamais sa chance, Agony savait JUSTEMENT se contrôler parfois. Et il serrait son poing. Et son poing était si serré qu’il en saignait à travers le gant. Pourquoi ne l’avait il pas tuée ? Pourtant, elle l’avait bien énervée. Elle prenait un air de chien battu – pas peu dire !- pour sa réponse et son aura d’agréssivité, mais qu’avait elle fait elle ? Ne l’avait elle pas MENACE l’instant d’avant ? Il est si facile de juger autrui avant soit !
Oh oui, la tuer aurait été une bonne leçon.
Oui, mais non. Le Chacal n’était pas fou. Il se foutait bien de savoir l’avis d’une saoul sur son Destin. Il connaissait sa situation, et mieux, il connaissait celle du Monde. Et il savait que si le monde tournait dans un sens, lui courrait dans l’autre. Il en avait été ainsi depuis toujours. Il en serait ainsi pour longtemps.
Le Chacal avait un corps d’une vingtaine de printemps bien frappé. Mais quand était il vraiment ? N’avait il pas vécu des lustres, des siècles ? Personne ne le saurait, personne ne connaît son chemin. ET pour cause : lui seul le décide.
De cette épique conversation, Chilk Agony ne répondit qu’une phrase. Cette fois ci, si la jeune chienne ne comprenait pas, c’était qu’elle avait perdu plus que son cerveau dans l’alcool. Car si elle ne comprenait pas, elle resterait toujours à des milliers de kilomètres de savoir une once de ce qu’était le Chacal. De qui il était…
Ses yeux verts se portèrent sur elle, tandis qu’il se levait, réajustant sa veste.
« Quand on court plus vite que le Destin, et que l’on choisit ses propres pas, il arrive que l’on le dépasse. »
Il se dirigea vers la porte. Il allait se casser, comme ça, sans aucune considération aucune. Mais ses pas se figeaient. Il lui manquait quelquechose. Pendant une seconde, il pensa à une poussée d’hormone qui lui aurait commandé de sauter sur la jeune femme et de l’embrasser, mais il s’y refusa. Ce n’était pas ça, et quand bien même cela faisait longtemps que la chaleur d’une couche ne l’avait pas effleuré, il n’en voulait pas…. Quelle était cette cloche qui tintait dans son esprit ?
Chilk Agony atteignit la porte du bar, dos à Inou. Il posa sa lourde main sur le battant et poussa, faisant place à une pluie battante d’éclairs. Bientôt le ciel couvrirait d’un voile mortuaire des milliers de cadavres, des dizaines de milliers de cris et autant de millions de peurs. Le Chacal avait depuis longtemps gagné un duel avec le Destin. Et comme tous ses adversaires, il l’avait écrasé sous sa botte.
Son visage se tourna vers Inou, sans la regarder, juste de profil. Mais sa voix demeura pour elle seule.
« Les sombres orages se profilent. Demain éclate la tourmente… »
Il remarqua que le bar était quasiment vide. Combien de temps avait il passé avec Inou ? Personne ne le saurait, mais plus qu’il n’aurait cru. Ah… C’était p’tet ça alors…. Oui, maudite cloche cérébrale… Cette fille t’interresse, hein, Chacal ?
Eh bien alors, qu’attends tu ?
Chilk Agony, toujours le regard dans le vide, tendit une main vers Inou. Une mains plus grande que la sienne, une main forte de combattant. Que dis je…. Du plus grand des combattants.
« Je vais faire un long voyage… Tu veux en être ? » |
| | | Invité | |
| Dim 13 Mai 2007 - 7:06 | |
| Inou resta assise à jouer avec un gravas qui avait été déposé ici par hasard. Nul ne sait d'où il venait mais ce gravas était là, sans doute lassé de son petit tas habituel, il avait voulut voir le monde. Un voyageur passant par-là lui avait juste servit de transport ; et le gravas avait atterit dans ce bar. Au fond il était comme elle, perdut et ne sachant plus quoi faire... Son petit tas habituel lui manque énormement, même s'il ne le montre pas. Et puis le chacal parla ; sortant Inou de ses rêveries, avec sa voix grave sans pour autant être insupportable à entendre.
Lorsqu'il eut posé le point de sa phrase Inou se gratta la tempe de son ongle. Ma parole on pouvait lui dire tous ce qu'on voulait ce mec était une montagne de répartie. Inou avait perdut d'avance, elle n'avait jamais été excellente au joutes verbales, faisant toujours parler ses poings plutôt que sa langue... Mais contre lui, son nez lui disait de ne pas le faire, ça serait plus que dangereux. L'hybride ne répondit pas au chacal, car si elle le faisait il sera capable d'entrer dans un looooong discour phylosophique, en bref : tout se qu'Inou déteste. En même temps elle ne l'avait pas entendut tellement au cour de la soirée, l'était pas du genre bavare ce... Comment déjà ? Ah oui, Chilk.
Lorsqu'il se leva Inou se poussa, tordu comme elle avait put le voir il serait capable de vouloir l'écraser de sa botte. Lorsqu'il marcha jusqu'a la porte Inou remarqua à quel point sa démarche pouvait être lourde, lourde de poussière et de combats... Ce mec, il était quoi au juste ? A cette pensée elle sentit le poil se hérissé sur son échine et sa queue s'ébouriffer. Quand avait-elle sentit ça pour la dernière fois ? ... A cette foutue cérémonie, c'était lors de sa cérémonie qu'elle avait été paniquée comme ça. Elle croyait qu'il ne lui était plus possible de ressentir ça ; mais pourquoi diable ce mec...?
Elle serra les poings et se mrodit la lèvre inférieure lorsqu'elle entendit Chilk lui parler après avoir ouvert la porte. Il parlait de toumente et d'orage. D'orage ? Mazette ! Il pleuvait !! Inou se rua vers la fenêtre la plus proche et gémit, il pleuvait des cordes en plus. Elle en était à se lamenter sur comment allait-elle faire pour rentrer avec cette pluie lorsque Chilk lui tendit la main. Elle regarda cette main, accompagner d'une propositions de voyage. Il y a quatre année elle aurait acceptée sans hesiter, mais la dernière fois qu'on lui avait tendut la main comme ça ça s'était mal, très mal passé. L'hybride se redressa et se gratta la nuque. Elle devait pesée le pour et le contre.
"Franchement si ça ne tenait qu'à moi je te suivrais. Mais tu as du t'en rendre compte je me complique la vie, alors j'ai des responsabilités à tenir. Je sais tu me conseillerais sans doute de tout laissé tomber mais... Tu la connais non ?"Inou laissa tomber sa main et ses oreilles decsendirent légèrement"On ne peut pas laisser Mÿno toute seule."
Au fond l'hybride savait qu'elle avait tord, Mÿno était débrouillarde et excellait dans l'art de squatter chez les gens à leur insu. En plus il y avait Arthur, mais cet idiot de loup-garoux avait disparut sans laisser de traces lors d'un de ses raid dans la forêt. Et puis... La petiote était quand même jeune et naïve, pour un peu que son nouvel amir, chez qui elle squaterrait, serait un tend soit peu tordu elle finirais mal. Inou se tourna donc vers chilk avec un petit sourire.
"Remarque que tu peux nous prendre toute les deux... Après je ne parle pas de supporter...huhu..."
Inou cacha sa bouche avec sa main, ça pourrait être marrant quand même, le chacal au milieu des deux hybrides chienne. Aah... Le pauvre. Inou s'avança vers lui toujours en souriant, les yeux dans le vague ; elle aurait adorée le suivre après tout il lui avait fait peur, tout le monde ne pouvait pas se vanter de cela. Elle se stoppa devant lui et lui demanda :
"Fais moi réver : ça aurait été quel genre de voyage ?
Le ton n'était pas innocent, il y avait autre chose dans sa voix, quelque chose qui laissait présager que Inou allait faire une vacherie... En attendant la réponse Inou regarda dehors, en même temps un éclair zebra le ciel, accompagner de son rugissment céleste. L'hybride pensa à Mÿno, la pitchoune avait peur de l'orage, certainement que celle-ci c'était rendut compte de l'absence de la jeune femme. ...
*Bah, ça lui fait les pieds...* |
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| Dim 13 Mai 2007 - 9:39 | |
| Le Chacal demeura de marbre. Un silence de plomb. Le dernier groupe de buveurs invétérés sortit de la Choppe Hurlante, prenant soin de ne pas toucher le Chacal, qui se tenait en travers de la porte. Etonnant non ? Que ce groupe dégage la place comme ça, eux qui restaient si souvent tard le soir… Mais ils avaient entendu une petite voix dans leur crâne, un tintement distinct qui leur hurlait « foutez le camps ». Personne ne se doute de ce qu’est le Chacal. Mais personne ne peut même imaginer l’étendu de sa force. Elle qui peut faire changer d’avis et influencer les esprits par son unique déploiement intempestif…
Chilk Agony restait dans la même position. Le vent passait légèrement à travers la porte, mais ce n’était qu’une frêle brise d’orage sec. La pluie tambourinait, elle, et le coté droit du Chacal était déjà clairsemé de gouttelettes fraîches. Elles coulaient… Oui… Elles glissaient sur son corps comme tant de vies avaient glissées sur son corps auparavant.
Son visage était sombre. Ses cheveux blonds en bataille marquaient une ombre profonde sur ses yeux. Un masque noir d’où on ne pouvait laisser entrevoir la moindre émotion…
« Ton monde est sur le point de chavirer, les démons sont aux portent de ton Destin, et de celui de toute cette satanée Citée… »
Lentement, Chilk Agony, fils de personne, rabaissa sa main gantée, et se tourna vers la porte. Le vent et la pluie lui firent face. Fraîche cette pluie. Une pluie amère d’âmes perdues, kru kru… Tant de gens allaient crever, tant allaient flancher… Son plan était clair dans son crâne malade. Mais de là à ce qu’il marche… ?
Il fit un premier pas dehors. Et lorsque le Chacal parla une dernière fois, la voix sembla venir de l’intérieur du bâtiment, et non pas de l’extérieur. Comme si elle perçait le rideau de pluie pour résonner dans les oreilles d’Inou. Reprenant les mots de la jeune femme, avec une voix platonique, le Chacal s’engageait sous l’orage.
« Tu sais quoi, Cocotte ? Ton petit sujet dont tu voulais pas causer, et tout le reste de cette vie que tu occupes… Tout va être rasé. Et pas de la plus belle manière. Pas par les armes ou la haine. Mais par une Rage démoniaque, un cri déchirant. Tout ce que tu as connu va crever sous l’effigie de la Peur. »
Qu’elle ne vienne pas ne le dérangeait pas. Les choix et les dés avaient été posés. Il ne pouvait pas pousser les choix, juste les exposer.
Il s’engagea dans la petite pente douce qui montait à la Choppe Hurlante. Hop, le Chacal a de nouveau des rails, et un nouvel objectif. Un but premier. La Bataille d’Elament serait gagnée par la Citée. Ou non… Quoiqu’il en soit, le Chacal ne perdrait pas. Il ne perdait jamais.
Et puis ce chocolat chaud avait été très bon.
« Mÿno va mourir. »
La pluie collait ses cheveux sur son visage. Il était déjà à plusieurs mètres de la Choppe, et ses mains se tenaient tranquillement dans les poches de sa veste de cuir tachée et usée. Le Chacal était de nouveau en marche.
Croire que c’était un fou était une erreur. Une erreur qui coûtait cher, très cher. Chilk Agony ne mentait pas. Le destin avait crevé sous sa botte, il l’avait lynché et exterminé. Et maintenant, les yeux verts de Change Destin se posaient sur la Citée et le sombre horizon. Un horizon de démons, de crocs et de griffes.
Le Chacal arrive les mecs, kru kru. Et vous allez détester ça… |
| | | Invité | |
| Dim 13 Mai 2007 - 10:12 | |
| Inou regardait Chilk. Elle ne e quittait pas des yeux, quelque chose arrivait. Elle aussi dans un coin de son crâne on lui dait de déguerpir, maintenant. Inou frémissait, elle avait du mal à rester en face de lui. Chaque parcelle de son être lui disait que ce mec en face d'elle allait pas se contenter d'avoir discuter avec elle, non.. Quelque chose d'autre arrivait. Lorsqu'il parla Inou sursauta et, génée, elle releva aussitôt la tête ; il avait baissé la main, dommage Inou aurait bien voulue la prendre... Mais il parlait de démons, d'attaques et de...Ìnou déglutit déifficilement tandis que des sueurs froides perlèrent sur son front.
"Nan... C'est pas possible..."
Inou commença à tremblée, impossiblepour elle de dire si c'était des temblements de peur ou d'éxcitation. Elle ria nerveusement tandis que Chilk sortait de la batisse. Inou salua d'un regard et d'un geste de main le barman. Avant de sortir à la suite du chacal. Il continuait à parler, mine de rien il en avait du hcarisme ce mec. Il ne s'arrêterait jamais, Inou le sentait. Ce chacal, il vivait... Il vivait fort. Et elle ? Vivait-elle aussi ? Non, Inou faisait semblant de vivre, au fond comme la plupart des gens elle ne faisait que survivre. L'hybride soupira et laissa échapper un rire morne. Quelle belle idiote tu faisait inou... selon se que disait l'autre, tout ce à quoi elle tenait allait disparaître. D'accord, dans ce cas elle devait au moins faire quelque chose pour les protéger. Elle irait à cette bataille. Peu importe se qui pourrait lui arriver.
Et tandis que le chacal s'éloignait Inou restait immobile sous la pluie battante, elle pensait et repenssait à se qu'elle devait faire. Tout d'abors aller s'informer, voir si ce n'était pas un canular, une blague de mauvais goût. Et puis il faudra s'organiser : prévenir Mÿno de son absence et la confier à un voisin. Oui, la vielle elfe qui habitait à coté sera ravie d'héberger la petiote. Inou rélféchissait lorsque soudain une phrase de Chilk la tira de ses pensées Mÿno ? Mourir ? Inou tourna vivement la tête vers lui, les yeux ronds comme des billes, les pupilles retractées aux maximum et les dents sérrées. Non, pas Mÿno, enfin... Pourquoi ? Elle allait gentiment rester à l'intérieur de la citée, les démons ne la toucherait pas. A moins que... La silhouette d'un homme à forte carrure passa devant ses yeux.
Chilk voulait tuer Mÿno ?
Mais pourquoi ? Que lui avait-elle encore fait. Merde Inou n'était pas sûre de pouvoir vaincre ce mec, elle avait entendut parler d'un chacal balèze. Suffisament pour qu'on parle de lui et pour vaincre quelques profs. Inou tiqua des oreilles et trembla de plus belle. Mais pourquoi elle ? Merde. Inou pesta et commença à courir en direction de Chilk. Allait-elle l'attaquer ? Allait-elle lui geuler dessus ? non. Inou passa son chemin, pourtant lorsqu'elle passa à son niveau elle lui lança un regard en biais. Elle ne pourra jamais vaincre un tel combattant. Autant prevenir et aller chercher Mÿno pour la mettre en garde. |
| | | Invité | |
| Dim 13 Mai 2007 - 10:26 | |
| Ainsi mes amis...
Le moment de la bataille se met en chemin...
Les derniers instants d'une citée...
Le Destin est en marche... Et à ses côtés un sombre combattant. Le Chacal est prêt à bousculer le Destin une fois de plus.
Voulez vous entrer dans la danse?
Kru kru....
TOPIC TERMINE [Merci Inou pour ce bon moment de très bon RP!] |
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