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| Quand la Glace fut brisé {Terminé} | |
| | Shin
Nombre de messages : 757 Âge : 34 Race : Elfe noir Magie Contrôlée : Don de l'eau Feuille de personnagePuissance: (910/1000) | |
| Mar 20 Mar 2007 - 15:27 | |
| Deux jours.
Deux jours d'errance après le duel au sommet entre la professeur de l'Eau, jeune femme sous le nom de Ruby et le chasseur de primes connu sous le nom de Shinreï Suiton. Après le déluge, leur chemins s'étaient séparés et l'elfe à l'épiderme noircit bien qu'épuisé, déambula entre les arbres de la forêt Darke, se ressourça dans les eaux de la Lagune, traversa les vastes étendues verdoyantes de la colline Devëlite et se réfugia dans les galeries rocheuses des Grottes de Finduilas Surion.
Dans l'obscurité des lieux, il rencontra un petit démon majeur. Le petit malin comprit rapidement que la pâle figure au visage sombre était bel et bien affaibli à cette heure-là. L'affrontement eut lieu, Shinreï dégaina son sabre, envoya des coups de geysers, Le démon dégaina ses griffes, envoya des sphères de chaos. Quelques minutes de combat, Shinreï est blessé et le démon a trépassé. Du corps de l'elfe noir, le sang coula à flot et nul sorts put être engendré pour soigner ses blessures. Plus d'emprise sur l'Eau, plus d'emprise sur la Glace, que de vapeur à manipuler, l'arcane la plus difficile à manipuler pour Shinreï. Il n'y trouvait son compte que dans la valeur d'attaque.
Quand le voile de la nuit s'était retiré, le drow s'était mis en route pour la Cité. Traversant les Monts Décharnés, les pas traînant dans la neige, avec dans une main étreignant la poignée de son sabre et dans l'autre les cheveux sales du démon, dont le trépas n'avait point suffi à satisfaire le jeune Suiton. Ce dernier pouvait léché une pluie de sueur coulant sans cesse sur son visage. Pour diminuer l'aggravation de son état, il avait usé de sa cape qu'il avait enroulé autours de sa taille.
Finalement, il vint choir aux portes d'Elament au soleil couchant, étendant sur la contrée une vive lumière rougeâtre. En vain il essayé d’effleurer contre le symbole Aqua, une goutte d'eau qu'il touchait que rarement, vu qu'il utilisait les voies aériennes la plupart du temps. Ses doigts frôlèrent le symbole mais cela ne suffit. Il laissa tomber le démon, lâcha son sabre, et s'effondra au sol à son tour. Au contact des quelques morceaux de pavé, son corps explosa, sa cape se déchira et le sang gicla de nouveau. Sa vision s'embrouillait, sa perception diminua et il finit par fermer les paupières, pétrit de douleur....Douleur? Lui qui se vantait de ne jamais souffrir, le voilà dans un bien pitoyable état pour que l'estime qu'il s'était fondé auprès de ses congénères en soit appauvri. Pour une fois, il avait peur, peur de la mort...Peur? Lui qui pouvait se vanter de toujours garder son sang froid, d'être le légendaire elfe noir aux regards glacials, que voilà une bien pâle figure! Instinctivement, il savait depuis le début qu'il allait mourir de vieillesse après une brillante vie, mais la situation actuelle ne se prêtait guère à un tel optimisme.
Affaibli, son corps commençait à s'évaporer, à disparaître sous la forme de vapeur d'eau. Intérieurement, il hurlait de douleur, paralysé par la terreur de n'avoir pu vivre assez longtemps pour saluer une ultime fois ses amis, pour sauver Méhérak, pour n'avoir pu surpasser un professeur. Exsangue et fébrile, il n’attendait plus que sa mort, mais la Grande Porte s'ouvrit et ce fut le silence.
Dernière édition par le Sam 24 Mar 2007 - 22:03, édité 1 fois |
| | | Invité | |
| Mar 20 Mar 2007 - 16:46 | |
| Le ciel était sombre. Le soleil commençait déjà à décliner alors qu’Océane était là, dans la belle cité d’or, cette magnifique prison, si belle et si contraignante en même temps. Il y avait si peu de libertés ici ; Si elle se mettait nue, comme elle l’avait souvent fait dans son ancienne vie, les regards venaient sur elle, on la rejetait, on se moquait. Pourquoi tant de mépris alors qu’il s’agissait d’une coutume ? L’ondine ne pouvait comprendre ces êtres si superficiels, si froids et distants. Ou était donc l’amour ? Leurs cœurs à tous semblaient froids et désespérément vide, un vide qui ne semblait jamais se combler. La douce océane respirait doucement cet air à la fois pur et empoisonné, elle sentait dans cet environnement un mélange de nature et de prison, la liberté était omniprésente, ni vraiment là, ni forcément absente.
En cette simple journée, la nymphe avait décidé de s’entraîner. Elle était passé au lac Yuta, plus belle zone de la cité à ses yeux, puis avait pris un bon bain, afin de reprendre un peu du poil de la bête, comme disait une certaine expression. Son auteur ? Elle ne savait pas de qui il s’agissait, mais elle la connaissait pour l’avoir à plusieurs reprises entendues. L’ondine devait travailler avec Orchidée. Cela faisait un moment qu’elle avait laissé la dragonne seule afin de privilégier l’éducation de sa fille Sylphe. Mais cette journée là était entièrement consacrée à la dragonne dorée. Sa fille pouvant ainsi profiter d’une journée complète de liberté et de promenade sans la moindre contrainte.
Tout se passa assez bien. Peu de personnes passaient au lac aujourd’hui, la température devant en arrêter plus d’un. La neige tombait souvent ses temps-ci mais ce n’était pas une mauvaise chose pour l’ondine qui ne craignait nullement les températures froides. Elle se sentait d’ailleurs toujours bien lorsque la neige tombait. Où qu’elle soit, quoiqu’elle fasse. Une légère brume sortait de la bouche de l’ondine à chacune de ses expirations. Tandis qu’une fumée noire sortait des naseaux de sa dragonne. Du feu, de l’eau mais pourtant l’entente entre elle était quasi parfaite, elles étaient en osmose.
Le but de l’entraînement était assez simple : savoir se battre avec et sans l’autre. Puisqu’elles étaient deux, il s’agissait de travailler l’esprit d’équipe ce jour là, ce que la jeune ondine fit donc avec Orchidée. Elles commencèrent par travailler sans utiliser leur élément, juste des cibles, qui étaient en réalité des troncs d’arbres, ainsi que des armes, fines et précises. Elles travaillèrent ensuite le vol, le travail était surtout de ne pas tombe,r pour l’ondine et de récupérer sa maîtresse en cas de chute pour la dragonne, et ce tout en enchaînant des figures de plus en plus complexes.
A la fin de la journée, l’ondine commençait à ressentir la fatigue dans chaque partie de son corps si frêle et solide en même temps. Elle resta allongé dans le lac durant une bonne heure, regardant le soleil décliné tout en laissant les vagues l’emportait très lentement. Puis alors que la lune allait faire son apparition, elle apperçut une silhouette qui lui était familière juste au dessus d’elle. La voix qui suivit ne l’étonna point, mais on ne peut en dire autant sur le contenu :
*Océane, il y a une personne allongée devant la cité, à l’odeur je dirais qu’elle perd ou a perdu beaucoup de sang…*
L’ondine se releva d’un coup, puis monta sur sa dragonne qui venait de la rejoindre : Sylphe. La maman de cette dernière se reposant à présent sur les falaises. L’ondine ne tarda pas à sécher, sa queue était redevenue une paire de jambes, tandis que son corps était enveloppé par un simple voile bleu, elle était devenue beaucoup plus proche de la nature que l’an dernier, elle avait laissait les longs vêtements encombrants de côté, leur préférant la simplicité et les choses pratiques et courtes. Sylphe la déposa alors vers la porte, puis Océane l’ouvrit et trouva le corps que lui avait vaguement décrit sa dragonne. L’ondine avança lentement, puis s’assit à côté de cette sombre silhouette, laissant la neige entrer en contact avec sa peau. Elle retourna alors avec délicatesse le corps et posa sa main, cherchant le pouls de cet être. Il battait encore. Elle soupira, puis lui parla :
« Réveille toi. »
Deux mots, qui venaient d’être soufflés, sa voix était faible, mais sa bouche semblait laisser sortir une douce mélopée. Elle sentait cette souffrance, cette peur qui hantait ce corps, cet être qui se tenait là, juste à côté d’elle. Elle souleva la tête de l’elfe avec beaucoup de douceur puis la posa toujours avec délicatesse sur ses genoux, la gardant surélevée par rapport au reste du corps. Sylphe était là, juste à côté d’elle, regardant attentivement cette silhouette qui commençait à dépérir.
Dernière édition par le Mar 20 Mar 2007 - 19:48, édité 1 fois |
| | | Shin
Nombre de messages : 757 Âge : 34 Race : Elfe noir Magie Contrôlée : Don de l'eau Feuille de personnagePuissance: (910/1000) | |
| Mer 21 Mar 2007 - 14:18 | |
| Le silence fut ainsi rompu par l'arrivée d'une personne.
L'elfe à l'épiderme noircit se sentit retourner. Chaque mouvement était désormais un supplice pour son corps, même si cela fut effectué avec grande délicatesse. Il sentit une main, un contact chaleureux qui devenait fournaise pour Shinreï. Le souffle de cette jeune personne parvint au sens du drow, cette jeune femme était sûrement doté d'une grande gentillesse pour pouvoir le toucher sans pudeur et sans mépris par rapport à sa race, pour être soulager après avoir vérifié qu'il possédait encore de la vigueur.
Sa voie parvint à ses oreilles. Une voie des plus agréables telle une douce mélopée que vous chantonne une mère avant de vous laisser à l'obscurité. "Réveille-toi" qu'elle voulut lui dire. Lui qui sombrait vers les repos éternelle voilà que la lumière reprenait vie. Qui fut-elle pour pouvoir prononcer ses mots avec un si agréable ton? Cette voie lui disait quelques chose, peut-être une personne qu'il a rencontré lors de sa longue existence, il y a sûrement trop longtemps de cela pour que la mémoire actuellement défaillante de l'elfe noir ne s'en souvenait plus, ou peut-être une personne qu'il a rencontré récemment mais dont le ton de voie a tellement changé qu'il ne puisse la reconnaître. Peu importe tant que cela fut une présence amicale.
Il sentit le contact d'une main gelé par la température ambiante lui soulever la tête avec néanmoins une grande douceur. Quel délicate intention qui avait pourtant l'inconvénient de faire souffrir Shinreï à chaque geste. C'était comme si l'elfe noir était transpercé de part et d'autres par des longs et fins morceaux de glace aiguisés et dont une bonne grosse partie était resté coincé dans les boyaux.
Il fut déposé sur quelques choses de ferme et doux à la fois, Shinreï ressentait un tissu léger comme un voile lui caressait l'arrière du crâne. La fameuse personne avait du le déposer sur ses genoux. Cette jeune demoiselle, si l'on en croit le timbre de sa voie, devait s'y connaître dans les rudiments de la médecine d'urgence pour surélever la tête par rapport aux restes du corps. Quel Shinreï! Dès qu'il a quelque chose sous la dent, il se met tout observer et analyser mais dans cet état, telle est sa nature.
Doucement, il ouvrit un œil. Sa vue était encore affaibli, sa vision s'embrouillait. Lentement, il ouvrit le deuxième. Amélioré, son sens visuel reprit du poil de la bête. Au dessus de lui, se trouvait la tête d'une jeune fille, visage doux et rayonnant, cheveux blond, yeux bleu clair tel un ciel sans nuages. Son regard parcouru rapidement le reste du haut du corps et ce ne fut que stupeur, il feint de s'étouffer.
Une ondine! Douce créature aux charmes si délicats, aux gestes si gracieux, à la beauté quasi légendaire, a dédaigné s'occuper de son misérable corps. Mais quel affront que de prendre le genou d'une telle personne pour un coussin, malgré son état, Shinreï aurait voulu se dégager pour ne point effleurer une être si parfaite. Cependant il ne pouvait qu'accepter une telle bienveillance dans un moment aussi critique. Malgré l'épuisement, il resta quelque secondes à admirer le visage si fin et resplendissant de l'ange aquatique. Il la reconnaissait, avait son nom sur le bout de la langue.
Il l'avait rencontré au Lac Yuta, une Aqua de deuxième année, quelqu'un qui fut manipulé par l'ancienne professeur Scyan devenu Apharez maîtresse des Enfers, quelqu'un qui était sorti avec un garçon dont il ne connaissait que par le nom qui lui avait échappé depuis le temps. Le jour de la rencontre, elle semblait renfermée, plutôt recroquevillé sur sa médiocre condition, triste âme qui s'était perdu dans les événements qui avait pesait sur la cité. Soma était son nom, Océane son prénom. Elle avait bien changé.
Tandis que le charme de la situation perdait son effet, il vit un dragon derrière la jeune demoiselle. Sûrement son compagnon, ainsi la jeune fille était une dresseuse de dragon... Mais oui sur les collines Dévelite, lors de l'affrontement des élèves de première année avec la succube, maîtresse des Enfers, elle avait usé du dos de la bête pour pouvoir se déplacer rapidement et ne causer du tort à personne. Triste journée, par la suite Shinreï étant encore Shin, avait perdu la vue pour la récupérer le jour où il s'était rappelé de son véritable passé. Cela faisait déjà assez longtemps d'ailleurs.
L'elfe noir revint à la réalité et le petit sourire qu'il avait affiché durant quelques secondes fut remplacé par un léger rictus dû à la douleur qui lui accrochait les entrailles, à une bonne grosse migraine, aux brûlures aux jambes causés par les sphères de Chaos lancé à bout portant, à ses cicatrices que sa chute avait rouvertes vivement et aux bris de glace engendré par Ruby lors du duel, et qui s'était brisé pendant le combat contre le démon, pénétrant dans la chair par la même occasion.
De nouveau, ses paupières se fermèrent et il se mit à réfléchir sur l'étendue des dégâts. La mort ne pesait plus, mais la souffrance restait, le sang toujours coulé et son seul espoir résidait aux facultés d'Océane dans le domaine médicales en espérant qu'elle a prolongé ses études de la médecine après les brefs cours du professeur Mido Ban. Un léger spasme et le cœur s'emballa. Un second et son souffle se fit de vive allure. Un troisième et une germe de sang gicla de la bouche pour venir s’étaler sur la figure de la jeune fille. Son état soudain s'aggravait et il perdit connaissance. Il était désormais complètement à la merci de la jeune ondine, elle pouvait tout faire de lui, le sauver, le tuer, le laisser tomber pour aller faire une promenade avec son dragon, l'amenait à l'infirmerie, s’occuper de lui toute seule comme une grande.
Seul le choix de l'ondine importait désormais sur le sort de l'elfe noir. Les femmes avaient décidément vraiment le don pour adoucir l'âme belliqueuse et glaciale de Shinreï.
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| | | Invité | |
| Mer 21 Mar 2007 - 20:43 | |
| Tant de souffrance et de peine réunies en un même être ! Océane ne pouvait que ressentir cette douleur si intense qui avait rendu cet être sûrement très puissant aussi faible en ce moment même. L’ondine sentait des larmes lui montaient aux yeux, elle savait peu de choses sur cet être, mais une chose était sûr : son heure n’était pas venue, pas encore… Elle souleva une mèche qui lui barrait le front, révélant ainsi ses pupilles dilatées par la douleur et l’effort. Il semblait lutter avec force contre ce mal qui s’était emparé de lui, de son corps mais aussi de son âme.
Il semblait voir la jeune fille, mais ses pupilles réagissaient bien mal. L’ondine réfléchit un moment, ne sachant que faire. Bien sûr, elle connaissait la nature, et les plantes étaient ses sœurs, mais il semblait avoir tant de blessures différentes qu’un seul remède ne serait jamais suffisant efficace pour cet être. L’ondine décida qu’il fallait avant tout changer de lieu, ici c’était beaucoup trop exposé. Le lac Yuta conviendrait sans doute. Elle fit alors approcher Sylphe, puis porta l’elfe. Cette femme était donc suffisamment forte pour porter un être qui, il fallait le dire, pesait tout de même son poids. Les ondines étaient des êtres étonnants, d’autant par leur physique que par leur caractère et leurs mœurs. Ce peuple était toujours plus surprenant avec le temps. Il était impossible de les définir tant ils changeaient, évoluaient sans cesse.
Alors qu’Océane avait commencé à soulever le corps meurtri de l’elfe noir, elle s’aperçut qu’il avait fini par perdre connaissance, son corps était complètement inerte, presque mort, mais il n’était qu’inconscient, bien heureusement. La jeune femme grimpa ensuite sur sa dragonne d’or, puis toutes deux s’envolèrent en direction du lac Yuta.
Océane était couverte de sang, l’elfe en ayant recraché peu avant son évanouissement. Mais elle ne semblait nullement gênée par cela et regardait avec inquiétude cet être si fragile et robuste en même temps.
*A ton avis qu’a-il bien pu lui arriver ?*
*L’explication qui me semble la plus plausible serait les démons, ils sont assez sauvages et cruels, mais ne l’auraient pas laisser partir comme ça, ils l’auraient plutôt tué ou garder pour je ne sais quelle expérience.*
L’ondine hoche la tête, elle partageait l’opinion de Sylphe, mais cela voulait donc dire que cet elfe avait réussi à tuer un démon, voire même plusieurs dans un fort état de faiblesse tout de même. Elle soupira doucement, ses larmes avaient séché, son visage laissait paraître un sérieux bien étonnant et rare chez son espèce. Son regard se faisait sévère, tout en restant doux et empli d’inquiétude. La nymphe sentait l’air lui caressé le visage avec douceur et force en même temps. Il était puissant, la vitesse de la dragonne étant assez importante mais l’ondine épousait parfaitement la forme de sylphe après tout ce temps d’entraînement, ce qui lui permettait d’abriter l’elfe tout en évitant elle-même la forte emprise du vent.
Enfin ils arrivèrent au lac, le vol avait été court mais avait paru durer une éternité. Océane descendit avec agilité et laissa alors glisser doucement le corps du mourrant. Elle l’allongea à côté de l’étendue aqueuse, puis se dirigea vers des arbres pour en prendre des feuilles. Elle retira ensuite la tenue déchirée et brûler de l’elfe afin de mieux le soigner. Ses blessures étaient nombreuses et d’origines diverses. Elle appliqua les plantes sur les coupures, tout en déchirant son propre voile qui lui servait de tunique pour le panser.
L’ondine se dirigea ensuite vers l’étendue aqueuse et posa sa main dans l’eau, elle en prit un peu qu’elle fit voler jusqu’au corps de l’elfe et nettoya ses blessures avec cette eau pure. Ses qualités d’ondine lui permettaient de donner à l’eau des pouvoirs de guérison. Bien que plus faibles que les potions, cela restait un remède naturel. Elle posa sa main sur le front de l’elfe et se mit à chanter d’une voix douce et mélancolique en même temps. La mélopée s’élevait petit à petit dans les airs. Il s’agissait qu’il se réveille et parle, elle devait comprendre pour mieux soigner. |
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