Une forêt plutôt obscure de nuit et pas très accueillante de jour, un endroit pas vraiment fréquenté que par des bonnes personnes, jamais on n'aurait pu croire trouver Sanchara en ces lieux et pourtant!Clombien de fois l'hybride avait elle changé de voie? Changé dans son mentale suite à une révelation de famille, une perte ou une sorte de mutation? Qui aurait cru la trouver ici il y a quelques années de cela?

Pourtant la jeune femme était bien là et apparement elle était décidée à y rester. Contrairement à son habitude, elle était debout, appuyée contre une sorte de tas de pierre qui n'avait aucune importance pour elle. Si la jeune femme était appuyé ici c'est juste parceque c'était le tas de pierre le plus proche et que après sa petite partie de chasse l'hybride était tout simplement épuisée. Depuis combien de temps avait elle renié la nourriture? Depuis quand n'avait elle pas mangé un pauvre petit oiseau ou même un lapin sauvage? Sans doute depuis trop longtemps en tout cas pour connaître la réponse. Donc l'hybride était appuyé à son tas de pierre et en même temps qu'elle observé son fidèle compagnon et s'amusait à éguiser sa quatrième arme de combat.

Mais malheureusement, l'hybride commettait une grande erreur en pensant venir ici pour pouvoir acquerir un moment de solitude. En effet dès qu'elle eu finit de faire joujou avec sa dague, l'instinct de l'hybride lui signala qu'elle n'était plus seule.

Oh il ne sagissait pas d'une pressance demoniaque, ni même d'une presence malefique mais apperement l'aura de cette dernière personne ne serait pas si faible qu'on pourrait le croire!

Sans s'inquiéter la moindre seconde, l'hybride rapella à l'ordre son compagnon, une sorte de fouine blanche qui avait adopée l'hybride malgré son fort carractère, et le fit monter sur son épaule.

"Nous ne sommes plus seule ma chère Plume!"

Et tout en se retournant elle tomba nez à nez avec une sorte de... lapin

Les larmes d'une inconnue. Les larmes d'une inconnue, pourquoi Sanchara s'en préocuperait elle alors que son instinct la pousse à être un animal sauvage et solitaire? Pourtant les larmes de cette inconnue, elles étaient diifferentes et cela juste parceque si ces larmes coulaient c'était plus ou moins par la faute de l'hybride...

Aucune fois, au non, jamais Sanchara ne s'était retournée parcequ'elle avait fait souffir quelqu'un. En même temps la tigresse ne pouvait faire souffir personne volontairement car sa souffrance lui était bien assez lourde pour en infliger aux autres. Ce qui n'empêche pas que la feline ai tué de nombreux malheureux pour pouvoir exorciser sa souffrance par la douleur des autres....

Le fait de voir cette petite lapine devant elle. Cette lapine qui lui demandait de ne pas lui oter ce qu'elle avait apparement de plus cher: sa vie. Sanchara avait elle l'air si cruelle? Avait elle l'air de vouloir s'en prendre à cette inconnue sans raison valable? L'ancienne Sanchara se serait sans doute bien amusée de cette situation de panique, oh ce qu'elle aurait rit de tromatiser ainsi une "creature sans defence". Mais actuellement l'hybrie manquait serieusement d'espièglerie. Le tigre blanc qui sommeillait en elle n'était plus le même, il n'avait plus vraiment cette envie de tuer tou ce qui peut être plus faible juste pour jouer un peu... Il avait juste envie de dormir et de laisser Sanchara face à elle même pour la première fois.

L'hybride regarda la créature à qui elle avait à faire et pour la première fois en quelques mois, elle sourit. Elle baissa les yeux sur sa dague la prit en main, comme pour attaquer et d'un geste vif elle la rentra dans son mollet avec fluiditée impressionante. Ce qui dut étonner l'inconnue car c'est rare de voir quelqu'un qui range ses armes...dans sa peau. Sur ce elle prit Plume dans sa main e la tendit à cette inconnue.

"Mais pourquoi voudrais tu que je te mange alors que si j'ai faim je peux directement m'en prendre à ma compagne."

Plume regarda Sanchara d'un air réprobateur mais amusé. Pour une fuine cette bête était trop intelligente! Mais ce genre de plaisantere Sanchara l'avait habitué.... Donc même si l'hybride mourrait de faim la fouine pourrait rester devant elle sans rien craindre pourtant on pouvait sentir que parfois la pauvre bête devait se demander quand est-ce que Sanchara la mangeré!

Après cette plaisanterie Sanchara se leva et imposa une fois de plus sa grande taille, elle s'approcha de la lapine et lui mit la main sur l'épaule. Puis comme elle avait juste envie de rire elle lui montra ses crocs dans lesquels on pouvait apercevoir quelques restes de plumes d'oiseaux victimes de l'appetit de la feline....

Soudain, Petite Lapine s'arrêta de pleurer. La Deux-Jambes devant elle souriait, et Laora savait que, lorsqu'un Deux-Jambes étirait ses lèvres vers le haut des deux côtés de cette manière, c'était bon signe. Après ce sourire bienveillant qui eut pour effet de stoper les pleurs de la jeune lapine, elle écquarquilla ses yeux rouges de larmes à la vue de l'etrange objet que venait de prendre la femme à la chevelure blanche. Mais qu'était-ce ? L'objet commençait par une sorte de poignée, comme celle des portes qu'elle connaissait, mais en plus long, ensuite, il y avait une sorte de longue pierre effilée, qui réflechisaient les rayons du soleil encore jeune. C'était le plus belle objet du monde ! Laora le baptisa la Longue-Pierre-Brillante. A quoi pouvait donc bien servir cet etrange outil ? Sûrement à quelque chose de beau, oui, Petite Lapine ne pouvait imaginer qu'un si bel objet puisse servir à faire une chose mauvaise. Il faisait forcèment le bien. La femme brandit la Longue-Pierre-Brillante et la pointa en direction de Laora, et sans comprendre pourquoi, elle rangea l'outil merveilleux dans... Sa jambe ?!... Ca devait être une coutume des Deux-Jambes.

Alors que l'enfant allait réclamer la Longue-Pierre-Brillante, la femme devant elle s'adressa à elle... Laora se concentra pour comprendre ce qu'elle lui disait. Malgré l'enseignement de Tarir le Deux-Jambes, elle ne parlait ni ne comprenait très bien le langage universel. En même temps qu'elle parlait, la femme lui tendit une sorte de long lapin blanc, comme elle. Soudain extrêmement joyeuse de retrouver une face familière, Laora acceuillit l'animal dans ses bras grands ouverts en rigolant ! Le long lapin blanc sauta dans les bras de Laora, et lui chatouilla le museau. Petite lapine se laissa faire et s'allongea dans l'herbe en riant encore et encore, l'animal sur son ventre continuant de la chatouiller de ses pattes blanches.

Mais la Deux-Jambes s'étant relevée, Laora en fit de même en déposant la bête au sol. La femme se baissa pour poser sa main sur l'épaule de la lapine qui se maintenait sur ses pattes arrières presque détendues au maximum... Malgré cela, elle n'atteignait pas les épaules de la Deux-Jambes. La femme lui sourit encore, mais cette fois en ouvrant assez sa bouche pour que Laora puisse apercevoir... Des crocs ? Des plumes ? Les deux ?... Les plumes ne l'inquiètaient pas outre mesure, elle ne savait en effet pas d'où elles provenaient. En revanche les crocs ne la rassurèrent pas. Sans savoir véritablement pourquoi, jusqu'à ce que l'image du blaireau à quelques centimètres d'elle, les babines retroussées qui laissaient apercevoir des dents acérées... Des crocs ? Laora fremit. Puis, elle dit, dans son balbutiage presque incompréhensible :

"Zolie Long Lapin blanc ! Comment y z'appelle ? Z'et toi, comment ti t'appelles ? Moi, ze m'appelle Laora ! Zolie nom, veux dire Petite Lapine !" Elle commença ainsi, puis elle ajouta : "Oh, et z'est quoi la Longue-Pierre-Brillante que ti as zortie ?"

Une enfant?? Une Etrangère qui ne connaissait pas le language humain apparament. Même si ce que disait la jeune fille était comprehensible on pouvait surtout comprendre qu'elle ne maitrisait pas l'art de parler très... distinctement.
Mais bon, Sanchara comprit quand même que "la créature" avait eu peur d'elle et que Plume l'avait fasciné. Même pour quelqu'un de nié cette chose aurait été évidente. La fouine de la jeune femme avait mis en confiance la lapine.

Puis après avoir décripté ce que lui avait dit la fillette, Sanchara esseya de repondre le plus simplement possible.Bien que pas douée pour les discour de presentation Sanchara se lança:

" Ok... heu moi c'est Sanchara, je, je suis une hybride tigre blanc et... et je n'ai pas l'intention de te faire de mal, bien que je pourrais m'emporter.... Non! Non non, tout ira bien ne t'inquiète pas."

Elle attrapa Plume et la mit dans sa main

"Elle c'est Plume, et c'est une fouine pas un lapin...Tiens prends la un peu si tu le souhaites"

Sanchara lui tendit la fouine puis les regarda s'amuser toutes les deux, elles avaient l'air en parfaite harmonie...L'hybride se rappella alors que Laora lui avait demandé ce qu'elle avait dans le mollet. Alors elle pris sa Cape et dissimula celui ci. Elle passa sa main dessous et ressortit la dague de sa pauvre jambe.

"J'aime pas qe l'on me vois saigner.... Ceci, n'est pas une longue pierre brillante mais une dague, c'est comme un poignard"

Sanchara observa l'innocence de Laora, elle comprit qu'il n'était pas necessaire qu'elle lui explique que l'on pouvait tuer avec cette petite pierre blanche. La fillette avait l'air si innocente, si fragile, l'hybride ne voulait pas lui profiler cette vision d'horreur....

"Zentille Zansara ! Zentille Hybrride !"

Emportée par son élan, Laora sauta littéralement dans les bras de Sanchara. Elle était si contente de ne plus être seule, d'avoir trouvé quelqu'un ici, dans cet immense terrier qu'est le monde ! Mais elle ne savait rien. Rien de la guerre, rien de l'école, rien des élèments. Sa vie encore courte, se limitait à sa famille dans le terrier, et à l'elfe Tarir. Autant dire que son experience était proche de zéro. Aussi, Laora se comportait comme avec son ancienne famille animale : les emportements de joie ou tristesse la submergeait, et l"hypocrisie lui était totalement inconnue. Elle était encore comme un nouveau né, mais qui aurait conscience du monde, un bébé que l'on aurait enlevé à sa famille sans que cet enfant le comprenne, ou puisse le comprendre. Aujourd'hui, chacun de nous sait ce qu'est la mort, on la comprends... Mais un enfant à qui on n'a jamais expliqué le principe de la vie, que toute chose doit mourir et disparaître un jour, ne peut être désigné que par le mot Innocence.

Après avoir enlacé la pauvre hybride, Laora ouvrit grand les pattes pour recevoir la... Fouine ? Quel drôle de mot pour désigner ce Grand-Lapin ! Son nom était Plume. Plume la Fouine. Comme un enfant, Laora enregistrait ce qu'on lui disait sans trop de précision. Il faut répéter pour comprendre, mais c'est le travail des parents... Or elle n'avait plus de parents, tous ceux qu'elle avait considérée comme ses parents étaient partis. Alors elle écouta, et enregistra que ce Long Lapin était une Fouine, et qu'elle s'appelait Plume. Mais peut-être demain aura-t-elle tout oublié.

Laora se laissa chatouiller par la fouine, et rigola longtemps, jusqu'à ce que Sanchara lui expliqua ce qu'était la Longue-Pierre-Brillante... Qui était en réalité une Dague ? Quel mot étrange ! Dague, dague... Poignard ? Poignard... Mais avant cela, un mot l'avait frappée : Saigner. Une fois, Tarir l'avait employé, en parlant des frères et des soeurs de Laora. Petite Lapine venait de lui expliquer qu'elle avait vu le Liquide-Chaud-et-Brillant. L'elfe avait alors murmuré "Du sang..." Et Laora trouvait que "saigner" ressemblait à "Sang". Donc, le sang était le Liquide-Chaud-et-Brillant ? Sûrement. Certainement.

Soudain, Laora bailla. Oui, cela faisait plusieurs nuits qu'elle passait dans la forêt, et oui elle était épuisée. C'était encore une enfant, de quatorze ans, certes, mais dans son cerveau, elle n'était pas une adolescente, mais une enfant. Sa taille aussi, n'était pas celle d'une jeune femme, mais plutôt d'une simple enfant. Son regard refletait encore la jeunesse d'un monde entier. Le soleil n'était pas encore très haut dans le ciel, midi n'avait pas encore sonné, mais elle était fatiguée, voir épuisée. Elle était une jeune lapine, frêle, et sans défense devant le monde. Plume était maintenant sur son épaule, et bien qu'elle ne devait pas peser bien lourd, elle pesait sur le corps fragile de l'hybride. Laora bailla à nouveau, dévoilant ancore ses longues dents, et après, elle dit :

"Ze suis fatiguée... Long voyage depuis la maison de Tarir le zentil elfe... Ze veux dormir... Zanchara, zentille hybride, où ze pourrait dormir ?"

Petite Lapine ne savait pas comment formuler sa phrase. Alors elle dit cela comme elle le pensait, sans manier son texte. Le résultat semblait etrange, et peut-être malpoli, mais l'idée était là, et voilà ce qui importait.