Métatronrit de bon coeur, jardinier, il voyait ça d'ici avec un tablier vert, des bottes jusqu'au genoux, un arosoir et un sécateur, en train de tailler des plantes tandis que Breïna se prélasserai sur une chaise longue au soleil, non pas vraiment en fait, ce n'était pas le genre de vie palpitante dont il avait envie. Les deux mains de l'ange se placèrent derierre sa tête.

"Merci bien mais j'ai déjà un peu trop de travail à l'ecole... Mais qu'est ce que? ooh..."

Un baiser sur le front, toujours aussi spontanée sans doute, qu'est ce qui lui avait pris à l'instant? Métatron resta face à elle les yeux ecarquillés, la premiere marque d'affection qu'on lui témoignait depuis une éternité, Breïna se mit à lui répondre le plus sincèrement qu'elle le pouvait sur ses peurs.

Le discours de Breïna était assez compréhensible, enfin pour le seraphin tellement de souffrances s'en dégageait quel était se passé si sombre qui la tourmentait? Il ne le savait toujours pas, il ne reconnaissait que le souvenir d'un amour perdu, souvenir qu'il était prédisoser à comprendre sans lui même le connaitre.

"Mais Breïna, si ces personnes sont disparues, de qui attends-tu ce pardon, n'y as-tu jamais songé, que peut-être s'était ton propre pardon que tu cherchais? Pour moi le simple fait que tu regrettes sincèrement, c'est déjà digne de pardon, parfois, les actes valent moins que la volonté elle-même... Ce passé, je ne le connais pas, mais quel qu'il soit, le savoir ne changera pas la femme que j'ai devant les yeux, ce que tu es ne dépend que du présent."

La fin de la phrase de Breïna, toucha Métatron au-delà de ce qu'il pouvait l'exprimer... Son visage ne scilait pas... Mais derriere lui, un tourbillon d'idées et de sentiments se déchainnait. Tourbillon maîtrisé d'une simple pichnette sur le nez, le ramenant à la réalité du lac Yuta.

Comme si la pichnette venait refermait la parenthèse sentimentale et revenir aux discours légers, et aux plaisanteries d'un gout des plus discutable, notamment sur la susceptibilité msculine...

"Oui, mais au moins les hommes ne se promènent pas nus pour taquiner les pauvres bougres qui croisent leur route..."

Puis il éclata de rire et allongea ses jambes dans l'herbe... Quelle soirée formidable.

La magie des seraphins? Étaient-ils si différents de toutes les autres races? Quel était cette aura qui l'entourait parotut où il allait, ses ailes emplissaient les yeux de tous d'un mélange de respect, de crainte et de confiance. Comme si les sérapins étaient à part, lui ne se sentait pas si différent que ça, même si les sentiments de ces personnes mieux que la plupart des gens. Il regarda ses grandes ailes sombres, trois paires, qui semblait s'imposer comme les détails génant dans la physionnome de quelqu'un dont on ne peut détacher ses yeux qu'elle que soit notre bonne volonté. Il finit pas soupirer sans vouloir s'étendre sur ses doutes quant à cette fameuse "magie" des séraphins.

"Ne sois pas si dure avec toi même, tu ne peux pas t'en vouloir pour l'éternité, tant de gens ne tirent pas de leçons de leurs erreurs passées, aujourd'hui tu n'es plus celle d'hier, tu ne t'en prends pas à la bonne personne."

À peine avait-il finit sa phrase qu'il compris que ces paroles étaient bien vaines, qu'elle qu'ai été la vie de Breïna toutes ces années, elle ne se le pardonnerait jamais, et continuerais à s'en torturer l'esprit.

Bah tant qu'elle conservait des moments de bonne humeur où elle pouvait tout oublier, il ferait de son mieux pour que ces moments soient les plus intenses et nombreux possibles. Et ce genre de révellations l'encourageait vraiment à continuer.

Et les voici repartis dans leurs chamailleries de gamins de maternelles,
en réponse elle l'accusé d'en avoir profité, c'était prévisible, et puis franchement, c'était pas comme s'il avait de quoi répondre...
Puis elle précisa que les autres fois elle était seulement peu vétue... Oui c'était vraie aussi.

"Sur les deux premiers argument, je suis entièrement d'accord avec toi,
par contre là où je ne te suis plus, c'est quand tu dis que tu ne force personne à regarder... Franchement e te voyant comme ça, qui pourrait regarder ailleurs..." Un long moment de silence s'en suivit... Puis il éclata de rire... Qui était rouge maintenant? C'était rare que celui-ci prenne sa revanche sur la fée, mais franchement, c'était tellement amusant, il en profitais pleinement et s'amusa beaucoup de cette situation...

Puis il s'étira longuement et se décala du tronc pour s'allonger dans l'herbe.

Quand il y pensait s'était vraiment une belle nuit, depuis qu'ilhabitait à la citée, il avait oublié la beauté des étoiles comme couverture, le confort de l'herbe haute, bref, la vie de nomade, de forêts en forêts, de villes en villes, partout essayant de mettre son savoir au service des autres et de mettre un terme aux violences, c'était la vie qu'il aurait aimé avoir. Ou alors vivre à Otulin, avec lesautres anges, loins des champs de bataille.
Que faisait-il alors dans cette citée, autant de question qui resteraient sans réponse pour ce soir au moins car, il sentait qu'il aurait très bien pu s'endormir après avoir lancé sa taquinerie à breïna, il s'était allongé, et sentait les effets du combats, la fatigue et la douleur qui s'emparaient de ses membres exigeant un peu de repos. Ses muscles se relachaient et récupéraient peu à peu...

Du repos? ce serai sans doute pour une autre fois sans doute ca devant les yeux à demi fermés du seraphin apparut une tête indignée. Ainsi qu'une serie de paroles du même métal le tirants violemment de sa torpeur.
Métatron leva les yeux avec l'air le plus innocent qu'il put (ce qui est très covaincant chez les anges en général, allez donc savoir pourquoi.)
Et répondit d'un ton qui se voulait surpris.

"Moi? Des allusions? Non, tu dois faire erreur.. Sincérement je ne vois pas de quoi tu parles voyons..."

Comme si la fée allait le croire, il ne l'esperait même pas, sa remarque enfantine, était une veritable déclaration de guerre. Une deuxième lutte commençait, il espérait simplement être à la hauteur contre Beïna.
Celle-ci était encore plus tendue qu'avant d'affronter le professeur dans un combat réél quelques heures plus tôt.

Face à la menace (très effrayante) de Breïna, Métatron préferais jouer la carte de l'innocence comme à l'instant, il se contenta de poser une main sur son visage et de se frotter les yeix comme au terme d'une mauvaise nuit.

"Mais... j'ai rien fait moi pourquoi me ferais-tu ravaler mon caquet?"

Pour jouer l'innocent, il était imbattable, ce genre de justifications, ses élèves les lui sortaient à longueur de journée. Mai il ne se serai jamais douté que celà aurait pu lui être utile un jour.

Métatron fit un sourire enfantin et s'esclama soudain.
"Mais JE SUIS innocent voyons Breïna..."

Quelle scène digne de la plus grande farce de théâtre avec sa posture exagèrée et surréaliste montrant sa soi-disante réflexion intense et la liste des chatîments grotesques ou terrifiants en altérnance soudain, la sentence tomba de l'index pointé Breïna le condamnait à... Des chatouilles?
Ca devait être une blague en tout cas c'est ce qu'il pensa, mais l'air de la fée était plus que sérieux (enfin, façon de parler evidemment...).

L'ange se redressa et recula un peu en s'aidant de ses main, mais de la position allongée, on ne se déplace pas facilement.

"Hé mais t'es malade?! Arretes ça on est plus des goss..."
Mais sa phrase n'eu pas le temps d'être terminée que déjà l'espèce de furie s'était jetée sur lui pour mettre à exécution son plan sadique.
Et pour cause, effectivement Métatron était plutôt chatouilleux, dommage n'est-il pas?

Les doigts de la fée taquinaient les flancs de l'ange avec acharnement, décidement incroyable, et comme un malheur n'arrive jamais seul, il eut même droit à la douce appellation d'homme volaille, ce à quoi il aurait sans doute rétorqué que, lui savais voler contrairement aux volailles, ainsi qu'une certaine personne...
Mais faire de l'esprit semblait un peu difficile dans cette situation peu confortable.

Et oui! le professeur n'avait plus rien à voir avec l'image qu'il avait tant de mal à donner de lui, calme imperturbable, à présent son visage était ecarlate, secouait de rires incontrollables, de tremblements et de tics provoqués par des pressions répétées aux points sensibles, bon dieu qu'il devait être ridicule...

"Hihi, Oh Bre...Breï... Arre... héhééé."

Étaient à peu près les seuls mots identifiables qui sortaient du gosier de Métatron alors que ses brs exécutaient de vastes brassées irrationnelles...
Qui aurait cru en les voyant qu'il s'agissait d'une ancienne tueuse et d'un professeur élementaire... Il aurait d'ailleur été cocasse que ces fameux tueurs débarquent à l'instant, ils seraient drôlement surpris...

Finalement, sans doute sans même le contrôller ou le vouloir ses mains saisirent les poignets de Breïna en position de désequillibre puisque penchée sur lui, et la fît basculer par terre... Il reprit son souffle. Enfin finit.

"pff...c'est vraiment....pfff..n'importe quoi haha..."

Était-elle folle de se lancer dans des choses aussi dingues? Se mettre à le chatouiller! Incroyable n'y avait-il donc aucune limite au mot "fantaisie" dans le dictionnaire des fées?
Et pendant que le professeur tentait de reprendre son souffle tant bien que mal, Breïna continuait son discours triomphal sur le thème "tu l'as bien cherché vilain garnement." Oui décidement Breïna était impayable...

Mais cette atteinte à son autorité suprème de professeur ne resterai pas impunie, Breïna avait commis une erreur monumentale en lançant Métatron sur les chatouilles. Et elle ne tarderai pas à le regreter, mais avant cela, des lianes jaillirent du sol pour l'immobiliser. Se dressant de tout son haut au dessus de la fée il pointa un doigt inquisiteur sur elle et annonça comme si ce fût le jugement dernier.

"Croyais-tu t'en tirer impunément ma belle? Tu vas regretter de t'en être pris aux être ayant les plus grandes capacités naturelles pour les chatouilles. Mais avant cela..."

Les lianes soulevèrent les chevilles de Breïna, et Métatron lui ota ses chaussures, puis perséverant dans son air théatral, il invoqua: "À moi mon arme sacrée"
Plogeant sa main dans so dos comme cherchant la garde d'une épée immaginaire, il tira une plume grise de ses ailes.
"Es-tu prête à recevoir ton jugement? De toute manière prête ou pas j'y vais."

Applicant la point de la plume sous la plante des pieds de la fée, il se mit à la parcourir de haut en bas, chatouilles à la plumes, le pire des chatiments. LA VENGEANCE DE L'HOMME-VOLAILLE.

Après un chatiment bien trop court pour le seraphin, bien trop long pour la fée sans aucun doutes, les lianes relachèrent leur étreinte sur les poignets et chevilles de la fée.

"Hahaha maintenant on est quite. Tu n'aurais pas du me défier héhé."

Quites? Vraiment? Breïna se laisserai-t-elle convaincre? hmm... Extrèmement peu probable. Ils risquaient au final de passer la nuit à s'embeter, se venger, la vengeance en entrainant une autre plus terrible jusqu'au atin, au mieux. Bah qu'importe? de toute manière ils n'avaient sans doute rien de mieux à faire.

Métatron s'eloigna un peu comme s'il pouvait éviter la revanche de Breïna, pauvre naïf...

[désolé d'avoir mis si longtemps, faut croire que cet ange ne m'inspire pas...]

[ Ce n'est pas grave! ça arrive le manque d'inspiration!!! mdr Pauvre homme-volaille...]

Alors que Breïna se sentait encore triomphante de son coup de maître, elle était sur le point de se faire voler la vedette par son ami. Reprenant son souffle entre chacun de ses rires, il semblerait que Métatron est préparé lui aussi son petit coup mesquin.
des lianes surgirent alors du sol, se saisit des bras et jambes de la fée pour l'immobiliser. Sur le coup, la jeune femme fut rudement surprise. Quel coup bas! Elle tenta alors de se débattra et finit par froncer les sourcils, expression qu'elle adressa à l'ange qui se tenait au dessus d'elle.

" Hey!!! C'est injuste!!! Ohhhhhhh!!! .... hein? attend, de quoi avant cela???? heyyyyyy!!!!! "

Breïna commençait à s'inquiéter du sort que lui réservait le professeur, après tout, vu son statut, il devait en connaître un rayon en matière de punition!

C'est alors qu'elle sentit qu'on lui relevait les jambes et que le séraphin lui ôtait ses chaussures. Si quelqu'un était arrvié à un tel moment, la situation aurait pu prêter à confusion..... idée forte amusante d'ailleurs!
Seulement l'angoisse gagna la fée, et encore plus quand elle vit Métatron prendre l'un de ses plumes

Elle le regarda alors en biais et étonnée.

" Nooon!!! Tu vas pas faire ça? Si??? hé attend!!! NOn je ne suis pas!! haaaaaaaaaa!!!!! "

La fée, poing et mains liés, ne pouvait que s'agiter dans tous les sens. Avait-elle oublié de mentionner qu'elle aussi était du genre chatouilleuse? Son visage rougit, suppliant l'ange de cesser cette torture. Qu'elle scène comique qui se jouait là.
Dans sa folle agitation, ses cheveux partirent dans tous les sens, mais ils ne cachèrent pas ses éclats de rire et ses sourires. eulement la fée s'épuisa rapidement et cela marqua la fin de la punition, même les lianes qui l'entravaient se retirèrent.

Enfin de l'air! Et comme Métatron se sentait glorieux!!!

" Te défier? Je te rappelles que c'est toi qui m'a cherché!!! Je n'ai que me défendre! héhé! "

Enocre haletante, Breïna se redressa néanmoins, et s'aperçut que l'ange reculait. Hahaha! Avait-il donc peur d'une nouvelle bataille??? Hahahaha! Mais le séraphin ne savait-il pas que c'était toujours les fées qui avaient le dernier mot?

" Tu as fait preuve de bassesse professeur.... c'est indigne de toi! "

A travers ses mèches de jais, un sourire malicieux fit son apparition, un sourire qui commençait à avoir des allures bien familières.

" Il me reste encore quelques forces enr éserves.... héhéhéhéhé !"

A ces mots, une nouvelle attaque! Elle courut vers lui, et lui sauta au cou! L'étreignant ainsi, elle commença à lui ébourrifer les cheveux dans tous les sens. Un vrai shampooing de maître! Quand elle eut fini de lui donenr un nouveau look, elle s'esclaffa de rire.

" Hahahahahaha! Maintenant tu as des allures de mauvais garçons! Très saillant je trouve! Hahahahahahaha! "

La fée sourit alors de nouveau, avec chaleur et tendresse, avant de lui tirer la langue comme une enfant.

" Héhé! Nous les fées sommes toujours victorieuses! Impossible de nous rabattre le caquet! On a toujours le dernier mot! "

Pour la touche finale, elle lui ébourrifa encore les cheveux, juste pour le plaisir de la taquinerie.

" Décidément.... je n'ose imaginer ce que tes cours doivent donner.... ralalalalala..... pauvre de toi professeur! hihi! "