Mal à la patte

Sam 23 Sep 2006 - 15:27

Les oreilles basses, le corps parcourut régulièrement de frissons, trempée, la Félistia marchait péniblement, à bout de force. La rencontre avec la professeur aquatique n'avait pas été de tout repos, loin de là. Calypso tenait contre elle sa patte droite qui avait doublé de volume. Sûrement cassé, mais c'est à paine si elle sentait la douleur. Une autre lui élançait le coeur. La honte lui martelait le crâne de façon douloureuse. La honte d'avoir perdu, la honte d'avoir eu tord. La honte de vivre encore...

Mais elle continuait de marcher, ne sachant pas vraiment pourquoi. C'est alors qu'elle tomba sur l'infirmerie. La féline haussa les épaules et entra. Elle s'assit dans la salle d'attente, n'étant pas de tout pressée. Tout ce qu'elel voualit, était un endroit ou elle pourrait réfléchir, et cet endroit en valait un autre. Des taches rouges s'étalèrent sur le sol. Elle ne comprit pas tout de suite pourquoi. Sous chacun de ces yeux, trois profondes griffures déversaient doucement quelques larmes de sang. Elle recula sa tête, afin que le liquide rouge ne tâche pas plus le sol, mais qu'il continue à rouler lentement sur ces joues.

Dim 24 Sep 2006 - 20:42

Lorelaï entendit la porte claquée, elle était assise à son bureau et préparait une commande de produits. Assise à son bureau, elle revoyait l'inventaire fait quelque minutes avant. Entendant le bruit de la porte, elle posa son crayon, repoussa sa chaise et se rendit dans la salle d'examen ou l'attendait son patient. En entrant, elle apercut une Félistia assise sur une chaise, le bras serré contre elle et des taches de sang au sol. Lorelaï s'approcha d'elle et se présenta:

"Bonjour, je suis Lorelaï Moria Elandhil, et c'est moi qui vais te soigner aujourd'hui. Tu peux me suivre dans mon bureau."

Lorelaï sortit du désinfectant et des cotons et entrepris de nettoyer les griffures sanguinolentes au visage:

"Peux-tu m'expliquer comment c'est arrivé??"

Doucement, elle nettoya les plaies une à une, puis mit des pansements. Le saignement s'était arrêté. Mais les plaies étaient étonnement profondes pour des griffures.

Lorelaï commenca alors à examiner son bras. Elle le tâta prudemment, et lorsqu'elle sentit une protubérance anormale, elle sut qu'elle avait trouvé ce à quoi elle s'attendait...une cassure.

"Je vais devoir replacer l'os. Donc je vais t'anesthésier, replacer l'os, et poser une attelle..."

Elle prépara la seringue, injecta le médicament et attendit qu'il fasse effet. Elle profita de cette attente pour lui ouvrir un dossier. Une fois ceci fait, elle la regarda en face:

"Je vais remettre l'os en place, tu ne sentiras rien, si ce n,est une petite gene..."

L'infirmière s'y prit à 2 mains, poussa sur l'os, puis posa l'attelle et un bandage serré. Elle termina en lui mettant le bras en écharpe.

"Tu te sens bien?"

Lun 25 Sep 2006 - 8:21

Elle n'eut pas le temps de souffler ou même de réfléchir à autre chose, qu'une damoiselle sortie d'un bureau. C'était bien sûre une infirmière, du nom de Lorelaï, dit-elle. Calypso resta muette et suivit la jeune femme lorsque celle-ci l'invita à entrer dans son bureau. Elle se laissa faire quand l'infirmière désinfecta ces plaies sous les yeux, mais voulu protester quand il fut question d'un anesthésiant.

- Inutile. Vous pouvez replacer l'os sans endormir ma patte....

les calmants abrutissent méchamment, et la féline ne voulait pas avoir ces reflex encore plus endormis. Mais trop tard, Loreilaï lui injecta un produit avant que Calypso n'eut le temps de faire le moindre mouvement. Elle ne broncha pas quand l'infirmière lui remit l'os.

- ça va. Je n'ai pratiquement rien senti. Merci.

Un silence troublant s'installa quelques instants. Calypso savait qu'elle devait expliquer comment elle s'était fait ces blessures, mais ne savait pas trop quoi dire, car il était hors de quetsion qu'elle relate les véritables événements.

- Je... j'ai glissé sur une plaque de verglas et pour me rattraper, je me suis appuyée contre un mur.

Du verglas? A cette saison? Etrange oui. Mais pour une infirmière, ce qui était étrange, c'est que le choc peut être important lors d'une chute pareille, mais pas suffisante pour démolir la patte comme elle l'avait été. Il aurait fallu plusieurs choc similaires pour arriver à un résultat semblable.

- En glissant j'ai du m'écorcher sous les yeux...

Des griffures aussi profondes? Calypso devait vraiment être fatiguée pour émettre des semis-vérités aussi grossières.

Dim 1 Oct 2006 - 0:21

(mentionne Ruby, mais ne mentionne pas que tu l'as attaquée ... pour aller avec l'autre topic)

* Du verglas...oui...essaie encore... s'écorhcer sous les yeux en tombant, encore mieux!*

Lorelaï termina sa tâche puis recula d'un pas, et la regarda bien dans les yeux:

"Tu sais... tu n,es pas la première que je soigne qui ne veuille pas me dire comment elle s,est blessée, mais cette excuse est une des pires que j,aie entendue... et pour que je puisse te soigner convenablement, il vaudrait mieux que tu me dises la vérité..."

Lorelaï se lava les mains, puis les sécha, elle s'essuya distraitement sur son sarrau et se dirigea vers son bureau puis prit un dossier vierge dans un tiroir, puis revint vers la féline. Elle revint vers la féline et la regarda d'un air presque ennuyée et un peu coquin:

"Alors, tu t,es décidée?"

Elle s'assit sur le rebord du comptoir, les chevilles croisées, découvant des petites bottines de cuir souple lacée. Elle ouvrit le dossier, puis le referma et le posa à côté d'elle.Elle dénoua et renoua ses cheveux noirs et dit:

" Essaies-tu de couvrir quelqu'un? C'est fréquent tu sais..mais je tenue au secret professionnel alors je ne pourrai pas dénoncer cetet personne sans ton accord.."

Lorelaï s'adoucit et lui sourit gentiment pour l,encourager à parler.

Mer 18 Oct 2006 - 5:55

Calypso jetta un regard noir quand l'infirmière lui avait tournée le dos. Elle savait très bien que son escuse était lamentable, mais elle n'avait pas la force de faire un effort pour en trouver un autre. Il était bien sûre inconsevable qu'elle raconte la vérité! Et puis quoi encore?

Elle suivit des yeux les déplacements de la jeune femme mais aussi ceux de son petit compagnon, comme si elle s'attendait à être attaqué. C'est peut-être pour ça qu'elle regarda l'écureuil d'un air mauvais. Mais elle se dit en son fort intérieur qu'elle començait à devenir paranoïaque et qu'elle devait se calmer...

Quand son attenton revint sur Lorelaï, celle-ci était assise et attendait patiemment que Calypso consente à parler. Mais elle en dit rien pendant quelques secondes encore avant de de céder avec une voix dure

- J'ai glissé sur une plaque de verglas, (Ce qui était l'entière vérité), parce que je me suis battue avec une autre Aqua. J'ai du plusieur fois me réapuyer sur ma patte, sur son bureau... Elle m'a enfermé dans une bulle d'eau et comme.... comme... enfin... je me suis griffée en essayant de fermer les yeux.

Elle n'allait pas dire qu'elle avait peur de l'eau. Elle avait déjà suffisamment de confidences comme ça.

[il y a suffisamment d'éléments pour deviner que c'est Ruby. Je pense que peu d'autres aquas sont capables d'enfermer quelqu'un dans une bulle. Et j'ai mentionné son bureau... ça te suffira?]

Sam 21 Oct 2006 - 0:56

(Oui, parfait.)

Lorelaï comprit aussitôt... Calypso s'était trahie en mentionnant le bureau...mais surtout, la façon dont s'était arrivé. Aucun élève ne savait enfermer quelqu'un dans une bulle d'eau...La seule Aqua de sa connaissance assez forte pour arriver à ça est Ruby... son ex-collègue enseigante...

Son coeur sauta un battement. Elle repoussa une mèche de cheveux de son visage et ne remarqua pas les regards craintifs que l"élève lancait à sa bestiole.

Elle la soigna rapidement avec des gestes un peu moins précis qu'à l'habitude. Elle désinfecta ses plaies...soigna sa patte... et l'invita à s'étendre. Elle lui donna finalement un calmant.

Elle parla très peu, craignant de dévoiler qu'elle avait deviné de qui il s'agissait et surtout, laisser exploser sa colère. Elle n'ouvrit la bouche que pur l'essentiel. Elle était meme trop énervée pour remplir correctement le dossier de sa patient alors elle mit cette tâche de coté. Elle alla s'étendre dans son coin privé, pas trop loin des patients qui dormaient à l'infirmerie en cas de besoin, et tenta sans succès de trouver le sommeil. Elle finit par sombrer très tard dans la nuit, en pérparant sa tirade pour le lendemain.

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