N'avaient-ils pas eu le temps que courir partout complétement affolés par le fait qu'ils ne savaient pas qui avait pu bien voler le bien de l'elf. Soudain au bout de la rue pavetée et poussièreuse par des semaines d'activités humaines intenses. Une ombre avançait au loin, le bras tendu en tenant quelque chose ou quelqu'un. C'était notre archange se promenant d'un air naturel et presque insultant face à la situation que venait de vivre le groupe d'elfs en proie à une fureur assez incontrôlable. Angel avait vu la scéne depuis le début et cela le faisait assez rire, mais au fond, voir un jeune gamin voler une bourse ne le rendait pas insensible. Pour son bien il avait décidé de le croiser en chemin et de le saisir par le col. Le jeune kerestia un peu déconfi par le fait qu'un archange le tienne sur le fait accompli et qu'il l'emméne directement vers les victimes du jeune canidia. Les elfs; eux n'en revenaient pas, ils furent étonnés, apostrophés, sciés, bref les yeux grands ouverts ne sachant plus quoi faire en voyant Angel of Silence sans ailes tenant un gamin, un petit voleur par le col de sa veste. Le jeune gamin ne disait rien, et même sa queue restait muette de ton mouvement. Angel arriva devant le groupe d'elfs:
"Il s'excuse de ce qu'il vient de faire, et il vous rend votre bourse et en échange vous le laissez tranquille, ça marche?"
Les elfs restaient ébahis et l'un d'entre eux semblait nerveux et son tein rouge accusait en vive colére monter en lui. L'ange le remarqua.
"Cesses de t'énerver jeune elf, tu n'arrangeras pas les choses, ce gamin avait faim et il vient juste de débarquer ici, alors un peu de pardon ne ferait pas de mal, OK???"
Tout en montrant ses yeux qui devenaient à présent blancs et ses crocs sortant de sa machoire en signe de dissuasion. Tout en jettent la bourse à son propriétaire qui le rattrapa aussi sec. Et ils s'en allèrent en ne demandant pas leurs restes... Puis l'ange qui avait libérait le jeune kerestia de son étreinte se retourna vers lui, le regarda longuement dans les yeux et soupira en voulant exprimer par là le désespoir et le pardon.