En haussant un sourcil tout en laissant son regard glisser vers l'armoire désignée, Tina eut une sorte de reniflement de dédain. Elle se remit à jouer avec son poignard encore un moment, tout en rectifiant d'une voix forte :
-"J'AIMERAIS, virgule, que vous reforgiez cette arme !"
Elle claqua le poignard sur la table et se releva brusquement, saisissant les clés au passage. Elle alla à l'armoire et l'ouvrit avec un geste d'humeur peu dissimulé.
-Parce que vu la manière dont vous vous adressez à moi, IL SE PEUT que je refuse ! Pas parce que vous êtes l'ancien gérant que vous êtes forcé de vous montrer désagréable !
Devin ? pas trop non. Mais un type qui a les clés de l'armoire et qui demande l'arme se trouvant dedasn, un peu vieille et brisée, ce ne pouvait pas être un simple amateur de quincaillerie.
Evidemment elle ne refuserait pas de reforger parce que maintenant c'était trop tard, et par "conscience professionnelle", elle ne dirait pas non à un peu de travail. Il n'empêchait que cet homme l'agaçait déjà, en quelques phrases à peine. Elle n'avait pas l'intention de l'impressionner ou l'intimider, ou quoi que ce soit d'autre, mais au moins de lui faire comprendre qu'il valait mieux pour lui d'être un peu plus poli.
Elle se toura vers lui, l'épée brisée en mains. Elle alla la poser sur la table, la regarda, puis lança d'uen voix sèche :
-Cassure simple. 25 Elamentias pour la réparation, le prix augmetne si vous voulez des modifications précises. Pour vous c'est payable d'avance, et je garde les clés.