Il devait y revenir...

L'elfe entra dans l'échope après être passé par les forges; depuis son retour à Elament, il avait éprouvé le désir de revenir en ces lieux.
Cerai-ce vraiment un désir? Non... Mais plus véritablement une obligation.
En effet, il se sentait onligé de revenir ici... De revenir dans un lieu courant de sa vie passée.
Il se présenta au comptoir; il voulait revoir le visage de Lomyr. Pas per plaisir ou pour discuter du bon vieux temps mais il voulait le revoir sans être reconnus.
Cette action pouvait sembler vraiment incohérente mais c'est ce qu'il voulait faire et nul ne l'empechait de le faire. Il voulait aussi voir son remplaçant... Enfin, sa remplaçante au poste de forgeron.
En même temps, il voulait acheter quelque chose de particulier qu'il avait repéré en vitrine, il voulaut s'acheter une dague qu'il avait lui même forgé près du volcan.
Il plaça sa main gantée sur le comptoir et annonça d'une voix fort et sombre:

"Je voudrais cette dague..."

Il précisa son voeux par une désignation du doigt puis il reprit:

"Ansi que un poignard... De bonne qualité..."

Enfin, il attendit la réponse du marchand.

On ne se joue pas d'un halfling comme de n'importe quoi. Apres une dizaine d'annee a travaille au noir, il aait du apprendre a reconnaitre ses 'clients' rien que par le voix. Il se demandit aussi pourquoi l'autre revennait alors qu'il etait partit sans rien lui dire. Il allit le tester, cet Elwen. Il ne laissait rien parraitre sur son visage et prit son air important de marchand d'un commercee alllant bien, et, d'un ton hauain, annonca sa reponse.

"Monsieur, je suis desole, mais je ne puis vendre cette dague. Elle apparient a un couard qui m'a lache quand les clientts ne vennait plus, sans me prevennir et me laissant me debrouiller seul. Aussi, pour permetre de retrouver cet hmme et que j'exprime ma juste vengeance, j'ai besoin de garder le maximum de trace de lui que j'ai. Vous me comprendrez.
Par conttre, pour le poignard, j'ai besoin de votre specificite. Commment le voulez vous, quel genre, comment le manche, garde ou pas garde, cuir ou sans cuir, les couleurs, des eventuellles incriptions... Bref, j'ai tant d'autre question a vous poser, et, bien que je peux la faire sasns avoir votre avis, elle ne sera meilleure que specifie."

L'elfe resta muet aux propos que tenait Lomyr sur lui, à l'évidence il l'avait reconnus et il était irrité de sa disparition qui le laissait dans l'embrras d'un manque de forgeron. Mais Ewen s'en fichait au plus haut point; de Lomyr il s'en foutait, il voulait simplement y revenir.
Il regarda Lomyr avec un petit sourire caché par ses longs cheveux noir puis désigna un poignard du doigt.

"Donnez moi celui-là, ill me convient parfaitement."

Il avait choisi sa future arme sans y jeter le moindre coup d'oeil. Une lueur écarlate passa une nouvelle fois dans les yeux de l'Elefe, enfin il dit à propos de la dague d'un air indéférent:

"Bien.. Mais si vous ne voulez vendre cette arme pourquoi la mettre en vitrine? Cettearme me plaît et je vous en donnerai le prit qu'il faut..."

"Eh bien, prennez votre dague, monsieur Nilwa. Et je met cette arme en vente, en effet, mais pas a vous. Je sais parfaitement, monsieur, que vous etes capable d'en faire une meilleure. Donc mieux ne vaurt pas gacher betement votre argent."

Il tendit la dague, une simple petite arme noire sans autre atribut qu'un pommeau serti d'une opale noire.

"200, monsieur."

Ewen prit la dague et le poignard avant de laisser tomber une bourse sur le comptoir.
Enfin, il répondit à Lomyr avec un petit sourire narquois:

"Je n'en doute pas..."

Sans plus attendre, il sortit de la boutique.

Lomyr sortit apres lui. Il avait un air furieux que personne, ici, personne en lui avait jamais vu. Nilwa n'avait jamais connu Lomyr l'assassin, n'avait jamais vu ce que seul un tueur comme lui savait faire. Sortant du magasin, degainnant ses deux rapieres, d'un bond rapide, il atterit sur les epaules de Nilwa, les deux lames croisees devant le coup de l'ex-forgeron. Un regard mauvais brillait dans ses yeux.

"Je crois que vous avez quelque chose a me raconter, cher coequipier."

La dague de Nilwa, fraichement achetee, tomba en poussiere. De la terre, du sable, des gravats, autrefois la belle lame de Nilwa, vinrent joncher le sol. Ils s'amasserent, se transformant en petits rocs, puis se liquefierent, devennant l'espece de mineral que les humains appelaient beton. Prennant soin a ce que les pieds de Nilwa soient pris dans le minneral se solidifiant, Lomyr se degage de Nilwa, laissant un cicatrice en forme de croix sur son coup.

"Tu ne me connais pas assez pour me tourner le dos sans rien dire. Et tu dois me dire quelque chose, Nilwa. Si tu veux, nous pouvons aller ailleurs."

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