Froid, faim, chaud, peur, tremblement, horreur, faiblasse, amour, solliude, douleur, plaisir, besoin, tout a disparu.... Plus rien, rien du tout, rien que du vie, dans le coeur et dans la chair. Dans la chair et le néant. Dans l'air et dans l'eau. Dans l'éternelle et l'éphémère.
Une lueur, un espoir qui renait, une vie qui s'anime envers et contre tout.
Un mal, une peur une détresse, tout qui revient dans un coeur pourtant si pur que la mort avait rendu vierge, de nouveau souillé par des émotions si humaine.
Allongée sur le dos, Eryllis refit surface, venu de nul part là où son corp n'est plus. Elle est là, en vie, morte? Qu'elle importance, elle est là, elle est là et elle voit, elle voit tout maintenant. Elle ressent tout. Un être superrieur, une ame égaré où la force est un bienfait.
Elle se lève, elle regarde, elle ne respire pas.... Son coeur ne bat plus, mais elle vit pourtant. Elle regarde ses ailes, blanches comme ce lieu où elle séjournait jusque là, blanche... mais mortes. Des ailes sans vie, des ailes mortes qui n'inspiraient rien d'autre que la crainte et l'horeur.
Elle marche, elle avance avec des muscles qui ne sont plus alimenté en oxygène, plus de chair non plus, rien que du vide. Elle se regarde, la lumière la traverse, elle est translucide, elle est pale, elle est morte, mais elle voit, elle voit tout, elle ressent tout. Et tout ce qui va se passer ne lui plait pas.
Eryllis est devenu Oracle, elle voit, pasé présent et futur mais elle ne peut rien faire.... elle subit, elle n'agit pas. Elle demeure au fil des jours.
Elle lève la tête et elle cri, elle crit pour se persuader qu'elle vit bien qu'elle soit morte, et surout elle cri parce qu'elle voit.