La glace immergée... [Privé... A et S]

Tu plisses les yeux pour percer le voile rouge qui recouvre ta vue. Du sang... ta blessure à la tête doit s'être rouverte. Tiens, tu as réussi à former une première pensée cohérente.

L'appel est intense, vibrant dans tout ton corps. Une fois encore, tu te jettes en avant. Et tu viens heurter... non, pas le rocher, mais une forme plus petite que toi, à la fois douce et dure, chaleureuse et froide. Ton regard se baisse. Ruby? Tu as retrouvé son nom sans difficultés, cette fois.

Et la forme parle. Elle prononce des mots que tu ne comprends pas, mais que ton esprit enregistre pour les analyser plus tard. Mais tu as réussi à te souvenir qu'il faut écouter ceux qui te parlent.

Dans ta main, un contact doux. Une langue chaude lèche ta main. Sans trop comprendre pourquoi, tu plies les genoux et tu caresses le grand loup gris. On dirait que tu commences à te souvenir de quelque chose.

Quelque chose... et là, c'est la seconde voix qui parler. Elle s'exprime difficilement, péniblement, mais tu la connais. C'est celle-là même qui t'a tiré du gouffre noir où tu tombais. Elle qui maintenant, te retient de sombrer définitivement dans l'autisme.

"Réfléchis... réfléchis... réfléchis... réfléchis... "

Le mot se démultiplie, en échos sans fin. Et peu à peu, tu arrêtes de vouloir encore avancer vers ce stupide mur. L'appel est toujours là, mais tu peux y résister. Quelque chose s'est remis en marche en toi. Un mécanisme grippé s'est débloqué. Même si tu ne disposes que d'une infime partie de tes capacités, tu commences à redevenir un être pensant et non plus un insecte dans un corps qui n'est pas le sien. Et d'un seul coup, les paroles qui t'ont été dites tout à l'heue reviennent, claires et compréhensibles.

Le ciel n'est là que où l'on veut qu'il soit.

Tu ne saisis pas toutes les implications de cette phrase. Mais la parcelle de raison qui s'est rallumée t'ordonne de leur faire confiance. Elle n'a pas totalement raison, car pour un Ange - non, pour un Trône comme Archael - le ciel était plus qu'un simple environnement. Il le fallait à la fois à l'intérieur et à l'extérieur. Mais déjà, calmé, l'esprit autorisait à tourner lentement la tête vers Ruby. Puis vers Sélène. Puis vers Mercure. A ouvrir la bouche et à prononcer les mots...

"Gil-estellan ... ennävos... eleä."

Quand le son parvient aux oreilles, il est évident que quelque chose cloche. Ce n'est pas le langage habituel. Ce doit être l'un parmi les dizaines que contient la mémoire. Et impossible de se rapeller lequel était celui que les Amis utilisaient. Alors tu te tais à nouveau. Et tu les regardes, l'un après l'autre. Et la folie se tait peu à peu. Le silence revient, la paix se réinstalle. Tu t'assieds, sans vraiment comprendre ce que tu vas faire maintenant.

Tu regardes tes mains. Ce ne sont pas les tiennes. Pourtant, elles te semblent plus familières qu'il y a quelques minutes. Tu n'es plus un insecte. Tu n'es plus un bébé. Mais tu n'es pas encore celui que tu as été, loin de là. Une petite voix ironique ricane dans un coin de ta tête. Elle semble trouver amusant qu'un esprit de 4 ans habite un corps millénaire. Mais tu ne comprends pas ce qu'il peut bien y avoir de drôle là-dedans. Et d'abord, qu'est-ce que cela veut dire "millénaire"? La référence à ce mot, dans le grand dictionnaire de la mémoire, est vide. Sur les milliers de pages du grand livre de l'esprit, seules deux ou trois sont lisibles à nouveau.

Tu n'arrives plus à communiquer. Tu comprends, mais les mots ne peuvent pas sortir. Et puis, il y a ce sentiment. L'impression que tes yeux brûlent, tandis que ton coeur s'alourdit, devenant pesant, lourd comme une pierre. Une seconde, les coins de tes lèvres s'abaissent convulsivement. Mais non. ELLES ne peuvent pas encore sortir. Qui, elles? Tu ne sais plus. Mais c'est quelque chose de très important qui reste encore bloqué. Il ne faudrait pas grand-chose pour qu'elles sortent et que tu sois enfin délivré de ce fardeau.

Lentement, tu regarde le plafond. Toujours pas de ciel.

Tout à l'heure, tu es mort pendant une seconde. Puis tu es revenu au stade de foetus, dont la voix de Sélène t'a sorti. Ensuite, c'était le stade de nourisson, qui cherche obstinément à attrapper quelque chose qu'il ne peut atteindre, sans connaître ni la douleur ni l'effroi, et c'est Mercure qui est venu t'y chercher. A présent, les mots de Ruby t'ont amené à l'enfance. Mais tu n'y trouves encore que la peur et le chagrin. Tu as assez grandi pour comprendre que tu ne peux pas atteindre ce dont tu as désespérement besoin. Tu connais tes limites, et tu t'en rends compte. Tu sais que tu dois faire confiance aux grandes personnes. Mais tu as peur.

Tu te serres un peu plus contre le doux pelage de Mercure et tu places tes bras autour de tes genoux.

"Na-chaeris... eleä."

Rien à faire. Désorienté, craintif, tu regardes à nouveau Ruby. Puis Sélène. A nouveau Ruby. Puis à nouveau Sélène. Et ce sentiment de quelque chose de gros et de lourd qui bloque dans ta gorge, quelque chose qui voudrait sortir. Si seulement elles pouvaient venir, tu en serais libéré. Mais tant que tu seras sous terre, ELLES ne couleront pas...

Elle atterit durement sur le sol lorsque le Trône et elle entrèrent en contact. C'était douloureux deux fois. La première lorsque Archael l'avait touchée, et la deuxième lorsque la pierre lui avait offert l'abri frais de ses bras. Mais même cette pierre aiguë pouvait devenir un lit de coton pour une personne en manque de sommeil. Ruby ferma les yeux deux secondes, prit une respiration et bloqua celle-ci, puisant encore une fois en elle pour parvenir à se relever. Elle s'était écorché les genoux. Elle ne le voyait pas mais le sentait.
Puis une voix résonna à ses oreilles, pour la première fois. Ou pour la seconde, elle ne s'en souvenait plus. Mais, cette voix n'était pas celle d'un aldulte. Le ton prêtait à confusion, certe, mais la Cristalléenne le ressentait.
Elle se retourna lentement en se relevant et fut confronter au regard de l'ange. Et ce regard, même au travers du voile de l'obscurité restait trop douloureux à supporter. Il était plein de douleur, de peine et, peut-être, de colère. Ruby osa avancer d'un pas vers l'ange dont les ailes de cristal brillait d'un faible éclat dans les ténèbres de la grotte. En voyant cette lumière éteinte, la Cristalléenne sentit elle aussi qu'il fallait que l'ange sorte de la grotte. Le ciel était son élément. Ruby avait grandit dans des grottes, l'obscurité ne la gênait pas. Mais, ici, la seule entrée était bouchée et elle se sentit prise de peur. Elle aurait bien voulut s'échapper d'ici ou, simplement, réussir à ouvrir la grotte. Cet endroit était pour elle une cage et elle ne s'y sentait pas bien. Mais, en elle, quelque chose lui criait de d'abord rendre sa raison au Trône. La femme-enfant ne comprenait pas trop ce qui se passait, mais en elle, une chose était sûre: il ne fallait pas sortir maintenant et ne pas céder tout de suite à ses peurs.

*Plus tard,* se disait-elle, *oui oui, plus tard, plus tard je me ferai une tanière.*

Elle voulait sentir l'humus entre ses orteils, elle voulait l'air aussi, d'une certaine manière. Et son corps meurtri, plus qu'autre chose, voulait du repos. Un véritable repos non comprimé par les glaces. Mais pas maintenant. Plus tard, se répétait-elle comme une prière.
Elle avanca un pas de nouveau et prit l'ange dans ses bras, manquant de tomber par terre.

A ce contact, peau contre peau, chait contre chair, elle sentit monter en elle un sentiment étrange: Ruby n'avait touché personne depuis longtemps. Réellement toucher. Il y avait bien Sélène qui lui avait posé la main sur l'épaule, mais ce n'était pas de son propre chef. Et une larme coula le long de la joue de Ruby, comme une nouvelle barrière de détruite. Et cela brisa une nouvelle couche de sa carapace. Les larmes n'avaient pas coulé depuis longtemps.
Le menton posé sur l'épaule d'Archael, Ruby se macula la joue du sang millénaire de l'ange.

"Archael" chuchota-elle, au bord du désespoir "Archael, reviens..."

Le contact qu'elle avait partagé avec lui lorsqu'ils - avec sélène et Mercure - l'avaient fait revenir, ce contact avec établi un lien profondentre eux. Et Ruby sentait que, ainsi, peau contre peau, ce contact n'était que plus fort. Sa main droite, posée contre l'homoplate de l'ange, juste au dessus de l'aile, remonta lentement, glissant jusqu'à la joue tâchée de Ruby. Elle effaca le sillon dilué qu'avait provoqué sa larme. Ses doigts touchèrent le sang et elle les porta à sa bouche.
Le gout de cuivre investit ses sens et le sel lui donna soif. Mais elle ne fit rien de plus. La Cristalléenne se contenta de poser ses deux mains sur les épaules de l'ange et de se reculer légèrement.

"Reviens..." Ajouta-elle encore une fois.

Puis Ruby lâcha Archael et recula de l'entrée de la grotte. Elle se campa solidement sur ses jambes et inspira profondément.

"Sélène... Je vais ouvrir l'entrée. Et je ne sais pas si je serai encore consciente après." Sa voix était plus sure d'elle. La professeure avait retrouvé l'ombre de son ancienne personnalité. La dévotion était la qualité principale de son animal totem. La louve pouvait mourir pour que les louveteaux survivent. Et là, Ruby savait très bien que la fée, le loup et l'ange ne pouvait survivre dans des grottes, là où elle aurait pu y arriver seule. Il y avait probablement une autre sortie, mais Ruby ne se sentait pas en état de cheminer longtemps dans des replis caverneux. "Si jamais Archael essaye de s'envoler, n'hésite pas à lui blesser les ailes. Cicatrice vaut mieux que folie"

La jeune femme ferma les yeux. Elle avait déjà la nausée. Le simple fait de savoir ce qu'elle allait faire la fatigait. Mais elle devait y parvenir. Eux l'avait bien fait revenir de la mort.
Ses bras étaient le long de ses flancs et, droite comme un piquet, Ruby s'enveloppa d'une étrange lueur bleuâtre. Ses mains remontèrent, levant leurs paumes vers le plafond de la salle. Alors, Archael se trouva protégé par un mur de glace qui se forca à reculer un peu de l'entrée. Sélène et Mercure, eux aussi, d'ailleurs. L'eau ensuite arriva. Elle s'écoula d'une professeure trop fatiguée pour essayer de stopper ce qu'elle faisait ou pour réfléchir. L'eau ruissela et, comme un ruisseau, se dirigea vers les rochers de l'entrée. Serpents liquides, elle s'insinua entre les failles, investit les creux et les fentes. Puis gela.
Geler l'eau consistait a en aspirer un peu d'énergie et cela fut comme une douche d'eau tiède pour Ruby. Mais la Cristalléenne n'en resta pas là. Des craquements survinrent epu à peu. Ce n'était pas vraiment significatif et la professeure préféra arrêter quelques secondes pour reprendre son souffle. Puis, elle se raidit encore plus et insufla tout ce qu'elle put en un temps réduit à la glace. La vapeur se forma, rapidement. Sous la pression, des rochers tombèrent du mur.
Cen'était pas très impressionnant, mais c'était efficasse. Et Ruby put constater avec délice que le haut de l'entrée laissait passer un peu de lumière, un tout petit peu de lumière, avant de tomber en arrière...

HJ: Bouuuh que j'aime pas ce post. Manque d'inspi... Dur dur de penser comme un personnage cinglé! ^^ (et le tien était très bien, Sélène! Very Happy

)

Un contact doux sur tes épaules. Qui est-ce? Est-ce le grand loup que tu caresses pour tromper ta peur, ta peur panique d'enfant qui ne comprend pas? Non. C'est quelqu'un d'autre, que tu reconnais comme avoir déjà vu. Ruby, s'apelle-t-elle, n'est-ce-pas? Ruby la petite fille de glace. Ruby la jeune femme au yeux d'escarboucles.

Allons bon. Escarboucles... qu'est-ce que ça veut dire, déjà? Les grandes personnes emploient des mots trop compliqués. Mieux vaut jouer avec Mercure. C'est doux, c'est chaud, c'et gentil. Et ça sent bon, une odeur familière et rassurante. Et puis, ça tient chaud... justement, on dirait qu'une douce chaleur commence à te pénétrer. Mais... mais non, ce n'est pas Mercure! Il s'est éloigné, rejoignant sa maîtresse et te considère d'un air étonné. Tu fais la grimace. Les jouets ne doivent pas partir. Il faut l'attrapper. Mais quelque chose te retient. Une étreinte chaude et douce.

Mais enfin, qu'est-ce que c'est que ça? Allez, intéressons-nous à ça. Ce sont deux bras qui sont noués autour de tes épaules, tout simplement. Peau contre peau. Caresse. Elle est gentille, Eléa. Tu l'as apellée tout à l'heure, et elle est venue. Eléa. Eléa. Le mot d'Otulin pour dire... Maman. C'est maman, ses bras, sa sécurité, son odeur. Son odeur? Son... odeur... mais...

Déception. Ce n'est pas l'odeur de maman. Mais pourtant... ça y ressemble. L'impression de fils invisibles qui relient deux êtres entre eux. Un Lien. Puissant, très puissant. Forts comme ces deux yeux rubis qui viennent de surgir devant toi, doux comme la caresse que tu sens sur tes épaules. Tu as soudain une impression bizarre. C'est comme si une main venait de t'attrapper, et de te remonter d'un coup hors du sommeil, hors de l'eau. Une main. Un mot. Deux plutôt.

"Archael... reviens..."

Ca, tu connais. Même un enfant de cinq ans connaît son nom, mais... quand c'est cette voix qui le prononce, tu lui découvres un sens oublié. Tu vois enfin ce qu'il veut dire. Ta tête tourne un peu, mais une partie supplémentaire du cerveau s'est remise en activité. Foetus. Bébé. Enfant. La résurrection se poursuit. Adulte? Non... pas encore tout à fait, parce que la dernière barrière est plus forte que les autres, et une seule chose pourrait la briser. Cette chose que tu viens de voir couler sur la joue de Ruby. Sans que chez toi, elle parviennent à sortir.

Mais les progrès se poursuivent. Ni enfant, ni adulte, tu es à présent un adolescent gauche et indécis. Mais il y a un immense bienfait à présent. Tu as réappris à raisonner. A te concentrer. A savoir qui tu es. La mémoire se réactive. Une bonne partie des pages du livre de l'esprit sont revenues. D'ailleurs, tu commence à ne plus avoir besoin de parler dans ta tête pour pouvoir penser. Et puis, pourquoi "tu"? Archael... c'est moi. Je suis Archael. Je suis moi. Je pense et j'agis. Je suis... je suis de retour?

Quand Ruby le lâcha, Archael ne réalisa pas tout de suite son départ. La raison en était sans doute que le lien qui continuait de le réveiller était triple. Trois brins tressé en un seul: Mercure, Sélène et Ruby. Les deux autres s'étaient faits plus discrets, leur tâche accomplie: la première l'ayant ramené du néant à la vie, le second du stade de bébé à l'enfance. A présent, ca avait été à la jeune professeur de l'Eau de le ramener au niveau suivant. L'adolescence. Mais il était le seul à pouvoir franchir le dernier stade, pour terminer la résurrection.

Une aura entra en action, dégageant un pouvoir suffisant pour focaliser l'attention d'Archael. Ruby... elle tentait l'impossible pour les sortir de là. Non, elle ne devait pas! Elle allait se tuer, à peine sortie du coma. Elle allait se tuer! Il fallait l'en empêcher. Mais à peine avait-il fait un pas, qu'il trébucha et tomba sur le sol. Visiblement, la coordination entre l'esprit et le corps n'était pas encore parfaite... quand il se releva, sans prendre garde au fracas et aux pierres, ce fut pour voir la jeune fille s'effondrer à son tour, réserves de magie totalement à sec. Un réflexe venu d'on ne sait où lui indiqua d'essayer de lui prêter un peu de sa propre énergie. La faiblesse qu'il ressentit soudain lui montra instantanément qu'il ne valait guère mieux. Ah oui... c'est vrai. Il avait déchaîné toute ses forces, dans sa folie de tout à l'heure, et avait drainé toutes ses réserves. Zut. Rien à faire pour Ruby.

Il se tourna vers Sélène. Bien qu'il ait remarqué la fente qu'avait pratiqué Ruby au plafond, l'ange n'avait pas tenté de la rejoindre. Preuve que sa raison revenait peu à peu.

"On fait... quoi... maintenant?"

Les mots venaient un peu difficilement, mais à présent, au moins, la communication était possible. Mais avec cette nouvelle lucidité, il se rendait compte qu'à lui seul, il ne pouvait pas faire grand-chose dans son était physique et mental. Sélène.. Sélène saurait sûrement, elle. Et elle avait parlé avec Ruby, tout à l'heure, même s'il ne se rapellait plus bien quoi.

Selene s'était appuyée sur le mur, c'était la premiére fois qu'elle se sentait si épuissée, il fallait qu'elle reprenne des force pour la suite sinon elle n'allait pas pouvoir marcher, enfin si marcher, mais pas faire autre chose, quelqu'un un jour lui avait dit que la magie se nourissait de l'energie des gens, mais elle n'y avait pas vraiment crut au dépars pour elle la magie se nourissait de la magie mais là elle devait avouer que la magie se nourissait de vous.

peu habituée a l'utilisser aussi fortement elle se sentait un peu faible, mais il fallait être forte; il fallait soutenir les deux autres qui eux était complétement a sec.
La magie de Ruby l'avait secouée de l'intérieu, chaque mouvement de celle si la faisant regarder a sa facon.
C'était étraneg un moment la jeuen femme avait plus penser comme un loup que comme un être a deux pattes, comme les appeller autrement il était des être a deux patte.

Quand elle entendit la jeuen femme s'écrouler sur le sol, elle possa ces deux main a plats sur les mur, une fois elle avait prit la magie de la terre pour se régénérer et elle se demandait si elle pouvait encore le faire.
Doucement elle sentit la douce chaleur de la terre mére, capter cette chaleur était facile, maintenant se la transmettre était .

Enfin chacun de ces doigt sentir la douce chaleur de la terre et rapidement elel se sentit un peu mieux.
Elle se sentait un peu mieux mais surtout plus sur sur ces jambes.

" Il faut sortir d'ici."

Doucement elle leva ces yeux aveugle vers l'ouvertur que la jeune femme avait pratiquer. BOn elle pouvait encore essayer de faire quelque chose.
D'un pas a peu prés sure elle s'approcha d'un mur et possa sa main, doucement trés doucement elle créa de la terre un escalier qui montait en pente douce, cela ne lui usait presque pas d'energie car elle utilisait celel de la terre.

Mercure quand a lui s'était approcher de la jeune femme et lui léchait le visage, cette femme qui lui rressemblait avait l'air d'être fatigué, il aurait bien voulut l'aider mais il n'était qu'un loup.

* Mercure, tu sauarit la porter.
Si tu l'attache sur mon dos je devrait pouvoir, elle a l'air léger.
Merci.*

Doucement elle s'approcha d'Archael, et posa un main sur son épaule, doucement elle laissa un peu de l'energie qu'elle avait emagasiner l'aider a mieux supporter sa faiblesse, elle ne pouvait rien faire d'autre pour l'instant, elle avait peur si elle faisait de même pour ruby que son energie ne soient complétement epuissée.

" Mercure veut bien porter Ruby, une fois il l'a fait avec moi. MAis toi tu pourra marcher?"

Chute.
Ses cheveux l'entourèrent, précédent sa chute pour peut-être l'amortir, s'ils l'avaient pu, ses bras légèrement en avant, comme le prolongement de son corps, oriflamme opalin.
Puis le choc. Encore. Devrait-elle chuter encore sur la pierre ? Devrait-elle encore subir la douleur ? Déjà, elle avait sentit ses genoux et ses coudes se couvrir de bleus et d'écchymoses, marques trop visibles sur sa peau claire. Mais, elle a déjà connue cette douleur. Peut-être trop souvent.
Oncle. Le père de sa mère, traduit en langue commune. Fërima. Apprendre, lui avait-il dit, ne se résume pas seulement à connaitre. Et il avait mit son enseignement en pratique. Jamais un homme ne devait frapper une femme, pas même une fille. C'était là ingure à la Déité. Dans une société matrianale clanique, elle était la fille de la famille "régnante". Déjà, toute son enfance, elle avait souffert de ce que sa famille définissait de "bassesse". Elle était gentille, trop gentille pour un peuple guerrier. Elle ne portait aucunes ciatrices, aucunes marques de combat. Et il avait fallu qu'elle ait ce pouvoir ! Comme si cela ne suffisait pas.
Alors, son oncle l'avait fait rejoindre le clan de son père et lui avait appris la dicipline à sa manière, cette manière rude et barbare des hommes. Que ne ferait-elle pas pour revenir chez elle ! Pour simpelment receindre à son front son diadième d'os et à sa taille un poignard comme toutes les femmes ! Mais elle n'aimait pas tuer.

Elle était une exilée, une prostrit, une paria, une traître, une honte plus grande à avouer que la disparition d'une mère de son clan. Il avait préféré l'envoyer loin sous l'excuse de son pouvoir au lieu de la garder et d'essayer vainement de lui apprendre l'art qui était celui de son peuple !

Futile ! Tout cela était si futile ! Ils ne voulaient pas d'elle en temps que femme ? Elle resterai alors ici, professeure et femme. Ici, pas tous ne voyait en elle ce qu'elle était vraiment. N'y avait à vrai dire que Michaël à qui elle s'était ouverte. Pourquoi ? L'appel puéril d'un désir qu'elle voulait connaître. Après tout, il ne fallait pas l'oublier, Ruby était encore une adolescente.

Personne ne le savait réellement où pouvait se l'imaginer. Comment une professeure pouvait avoir l'âge de ses étudiants ? Il fallait peut-être voir là qu'elle avait appris plus vite, ou de manière contrainte...

Soupir.
L'air fut expulsé de ses poumons. Elle garda les yeux ouverts, sentant toujours sur sa joue le sillon que la larme avait laissé. Elle ferma les yeux. Pleurer. Pourquoi cela lui semblait si difficile ? Pourquoi cela se comparait pour elle à se faire toucher par quelqu'un ? Pourquoi fuyait-elle le contact d'une peau, chaude ?
Car elle était sure de ne pas supporter la chaleur sous elle, la sensation de sécurité, de bien être. Elle n'avait pas connu la sécurité depuis un moment. Etait-elle devenue une proie ?

Sur sa joue, elle sentait un contact humide et chaud. Mais elle n'avait plus la force ni d'ouvrir les yeux ni d'essayer de savoir d'où cela provenait. Elle ne faisait qu'une seule chose, se morfondait dans les souvenirs qui revenaient peu à peu à sa mémoire.
Elle revoyait sa mère, se revoyait petite fille qui s'agrippait à ses chausses. Elle, elle n'avait pas eu le mérite d'obtenir le droit de porter ce vêtement. Mais elle s'y agrippait pourtant, regardant elle-ne-savait-plus-quel événement important. Déjà, sur son front, elle avait ce bijou précieux, mais en bois finement éxécuté. L'os était pour ceux qui les avaient brisé... Elle était jeune, peut-être l'équivalent de 5 ans en âge humain...

Elle était sur le flanc par-terre. Elle ne voyait rien mais se sentait pourtant envahie d'une douce chaleur. Douce, réconfortante. Certain aurait-pu dire 'maternelle', mais une mère n'était pas comme cela. La chaleur de la terre au soleil.
Ne pouvait-elle donc pas sombrer réellement dans l'inconscience ?

Mais elle serra convulsivement les poings. Elle n'évait plus le droit de revenir chez elle que peu lui importait ! N'était-elle pas louve, capable de se débrouiller toute seule ? Elle avait bien survécu jusqu'ici ! Elle irait encore plus. Déjà, ses cheveux étaient blancs. Son tatouage lui permettait de se transformer. Et même si elle avait toujours voulu ressembler à ce que sa mère voulait et les filles de son clan demandaient, c'était de l'histoire ancienne...

Ruby était une feuille sur la rivière de l'inconscience. Mi-dedans, mi-dehord. Elle sentait qu'on la portait.
Légère ? On dit d'un poids qu'il est mort parce qu'il est très élevé. Pourquoi, un cadavre ne pèse pas lourd, comme si la mort prenait son dû en passant. La Cristalléenne, elle, n'était pas seulement d'aspect frêle et fragile mais aussi d'un manque de peseur qui étonnait réellement...

Respiration.
Elle savait. Elle nétait pas encore complète. Cette épreuve avait été importante, même si elle ne se rappelait pas pourquoi ni comment elle l'avait fait. Mais, même ainsi, il manquait toujours quelque chose en elle... Elle ne savait pas ce qui lui manquait, mais avait ce qu'elle voulait.
Une nuit de sécurité.

HJ: J'ai dû rater un truc moi ^^... c'est qui, Michael? Mr.Red

(réponse par MP si trop long)

Debout, vacillant sur ses jambes encore incertaines, Archael eut soudain de la peine à réprimer un sourire sombre. Il imaginait le visage surpris d'un promeneur qui verrait la terre s'ouvrir de cette façon, dévoilant un loup et trois jeunes gens épuisés... remarquez qu'ils auraient bien besoin en ce moment d'un promeneur pareil. Ils auraient déjà de la chance s'ils ne tombaient pas sur un monstre mineur ou un démon. Vu leur état...

Si seulement son esprit l'avait laissé tranquille. A présent, il était presque furieux contre lui-même. Au départ, ils étaient venus ici pour aider Ruby, et tout ce qu'il avait réussi à faire, c'était de dévaster la grotte et de se vider de son énergie au moment où elle aurait été le plus utile. Sous terre, en plus! En tant qu'Aera et Trône, il pouvait récupérer rapidement l'énergie perdue, en pompant directement dans cette source infinie qu'est la lumière solaire. Mais ici, il était totalement incapable de se reprendre. Et restait incapable de décoller du sol pour monter là-haut. Heureusement qu'il y avait l'escalier...

L'escalier? Il pivota sur lui-même pour découvrir Sélène en train de créer le moyen de sortir. Et il lui restait même de quoi venir lui prêter un peu d'énergie. Que cela était bon de sentir la force vivante courir le long de ses membres épuisés. Il adressa un regard reconnaissant à la jeune fille... stupidité d'ailleurs... pouvait-elle le voir? En cette seconde, il avait admiré la jeune fille. Aveugle, épuisée, elle était encore capable de prendre le relais à la tête du groupe. Et elle était la seule à avoir l'esprit assez clair pour trouver les solutions les plus sûres.

Placer Ruby sur Mercure. Excellente idée... ni l'un ni l'autre n'avaient la force de monter la jeune fille, aussi légère fût-elle, jusqu'à la surface. Sans l'aide de Sélène, d'ailleurs, il n'aurait même pas été capable de s'y traîner lui-même.

"Je devrais pouvoir monter seul. Enfin, en principe..."

Et en effet, il y parvint. Une marche après l'autre. Lentement. Péniblement... n'osant même pas regarder Sélène, qui le suivait, ni Mercure et Ruby, qui étaient devant. Il ne pouvait détacher ses yeux de cette pierre qu'il fallait surmonter, combattre à chaque seconde. Mais lentement, le petit groupe parvint à la moitié de l'escalier. Haletant, l'ange se laissa tomber contre une paroi.

"Nous ... ferions mieux... de faire une pause..." fit-il, dans un souffle , à l'intention de Sélène. "Je suis... épuisé... et toi?"

L'énergie de Sélène l'avait aidé. Mais elle commençait déjà à se consumer. Il lui fallait laisser son corps se reprendre. Et puis, il y avait ces mots et ces images qui recommençaient à l'assaillir. La Grande Mémoire à nouveau? Impossible. Elle était scellée, cautérisée depuis tout à l'heure par le cataclysme mental qui l'avait ravagé. Elle ne se rouvrirait pas avant plusieurs jours de repos du corps et de l'âme. Alors? Il ne savait pas... il ferma les yeux et se laissa aller contre le rocher, retrouvant lentement sa respiration.
C'était si étrange. Il y avait parfois des pensées bizarres, qui parlaient d'odeurs de forêt, de créatures à deux jambes qui paraissaient immenses... peut-être parce qu'il les voyait d'en bas... Parfois aussi, c'était une sensation d'épuisement intense, et en même temps, l'impression que sa vision devenait pâle, puis s'éteignait totalement. Presque sans réfléchir, il comprit que le lien qui le reliait désormais à Sélène et Mercure devait se manifester comme cela, lui transmettant des sentiments qui n'étaient pas les siennes.

Et puis... il y avait la troisième voix mentale. Celle de Ruby. Elle était infiniment faible, presque éteinte. Mais elle continuait à transmettre quelque chose de différent que celles de Sélène et celles du loup. C'étaient des pensées voilées, floues, comme des rêves évanescents ou des souvenirs lointains. Des noms: Fërima... cavernes... bijou... poignard... coups... Et puis, des sons, parfois, qu'il ne comprenait pas, hormis l'un qui se répétait en permanence. Paria. Paria. Paria. PARIA. PA...
Stop. Par un réflexe de défense instintif, il avait relevé toutes ses barrières mentales pendant une seconde, rétractant son esprit en lui-même. Il venait de découvrir un nouveau danger de ce Lien. Il ne fallait pas chercher à aller trop en avant, ni à écouter trop attentivement. Car plus on prêtait l'oreille, plus les sensations devenaient fortes, assourdissantes. Quand il se détendit, elles étaient redevenues chuchotantes. Les seules choses qu'il percevait clairement étaient les sensations du moment... pourtant, elles n'étaient pas heureuses: frustration, regrets inavoués, insécurité, manque... manque de quoi? Qui pouvait le dire? Ruby elle-même le savait-elle?

Rouvrant les paupières, l'Ange s'aperçut que son regard plongeait en plein ciel. L'Appel retentit à nouveau en lui, insistant, mais pas irrésistible. Il devait, DEVAIT rejoindre le ciel pour espérer guérir, mais il savait qu'il devait aussi aider ses amies à sortir de là. Après, se promit-il, il pourrait assouvir ce besoin vital de se fondre à nouveau dans l'air libre, aller laver son coeur dans les vents froids des hauteurs, emplir à nouveau ses yeux de ce bleu qu'il aimait. Et peut-être, y trouver la paix de l'âme...

Il se leva. D'abord, il fallait remonter Ruby à la surface et voir comment était son état. Il considéra la frêle jeune fille portée par Mercure, si blanche dans ses cheveux et sa robe de glace. Elle avait l'air si innocente ainsi... et pourtant si tourmentée. Ses poings étaient fermés, son visage crispé, même pendant son inconscience. Archael hésita un instant. Puis il se retourna et fit un signe de tête à Sélène, lui indiquant qu'il était prêt à se remettre en route. Mais, avant de passer devant Mercure, pour rejoindre la surface, il caressa doucement le front de Ruby, du geste qu'on a pour calmer un enfant qui fait un cauchemar...

La glace immergée... [Privé... A et S]

Sujets similaires

Sujets similaires

Rechercher

Résultats par : Messages Sujets
Recherche avancée