Les larmes d'une orpheline... ou peut-être pas (Libre)

Le Soleil ne brillait pas trop, ce jour-là; l'ambiance était monotone. Le froid était assez intense, le vent gelé aggravait les choses.
Mais tout cela importait peu pour la jeune elfe, car, en effet, elle venait d'apprendre une terrible nouvelle, concernant son passé, dans le Marais des Oublis:
A peine l'Aqua naiquit, un groupe de démons voulut s'en prendre à elle, pour une raison inconnue. Sa vraie mère l'emporta avec elle pour la cacher, voulant à tout pris protéger sa fille unique.
La femme courut pendant des jours, sans repos, sans nourriture et sans boisson, échappant de très près et à plusieurs reprises à ses poursuivants, commandé par un inconnu.
Elle arriva alors près d'un lac, où vivait des sirènes. La mère rencontra l'une de ces-dernières, et lui demanda, ses forces la quittant:

"Je vous en prie! Elevez ma fille Sirènetta of Dorthonion; elle est très importante! Il ne faut pas qu'elle tombe entre de mauvaises mains... ou qu'elle meurt!
"Mais pourquoi donc? Mon amie, reposez-vous et expliquez-moi!"

Soudain, des cris de rage retentirent non-loin de là. La femme tendit son bébé dans les bras de la sirène.

"Protégez-la! Je vous en supplie!"

Après un moment de réfléxion, la créature répondit:

"C'est d'accord! Mais pensez-vous revenir un jour?"

Elle n'eût aucune réponse, car l'inconnue était déjà partie, courant. L'habitante des eaux et sa famille élevèrent l'enfant au bord du lac... l'endroit où elle avait grandi!
Dans les Marais, elle vit ce qui se passa ensuite: sa mère fut capturée par les démons... et tuée, car elle n'avait plus la petite fille!
L'elfe partit en courant, pleurant toutes les larmes de son corps; tous les évènements de sa vie, tous ces assassinats... tout cela était entièrement de sa faute! Sa mère s'était sacrifiée en voulant la sauver, ce fut la même chose pour sa famille adoptive, qui avait voulu empêcher le démon de s'en prendre à elle... à cause de son importance! Quand à son père, elle ne savait pas qui il était, ni s'il était encore vivant.
Après avoir longtemps couru dans la Forêt Darke, Sirènetta s'effondra par terre, n'en pouvant plus et pleurant toujours; puis, elle cria de rage, s'en voulant... et voulant en finir...

Dans l'obscurité des arbres de la forêt un homme se reposait, sur les hautes branches d'un arbre, lorsque soudain, dans se petit coin de paradis surgit une jeune femme, malheureuse, en larme, triste.
L'homme la laissa pleurer demeurant immobile comme si il attendait que quelque chose se passe, et quelque chose se passa la jeune femme cria de rage et de désèspoire.
L'homme se mit alors debout sur la branche sur laquelle il se trouvait, puis disparut dans un bruissement de feuilles avant de réapparaître, comme une ombre adossé a un arbre
Il tourna la tête vers la jeune femme puis se dirigea vers elle, sans hésitation malgré son bandeau sur les yeux.
Lorsqu'il ne fut plus qu'a 3 bon mètres, il s'arretta et fixa de son visage vide d'expression la jeune femme avant de dire

"Je n'ai rien contre le fait que vous pleuriez cela arrive a tout le monde même au plus résistant, par contre, quelque chose me fait de la peine, c'est que vous semblez être si malheureuse que même le plus heureux des évènements ne saurait vous remmonter le moral..."

Zurag ne souriait pas et affichait même une mine grave il fit encore un pas en avant et dit d'une voix douce

'Mais si je vous dérange ou si vous ne souhaitez parler de vos ennuis a personnes, sachez que je m'en irez sur le champ, mais néanmoins, je vous dis juste que l'on se sent en général mieux lorsque l'on parle...."

La jeune elfe fut surprise de voir arriver ce jeune homme. L'Aqua le regarda, les larmes toujours présentes. Elle s'écria d'une voix très faible:

"Vous avez raison... aucun évènement heureux ne pourra enlever ma tristesse... ou devrais-je dire mon désespoir..."

Sirènetta essaya d'empêcher ses pleurs de couler, mais rien à faire: elle ne pouvait s'arrêter de pleurer, mais sans gémir, heureusement ( !).
L'inconnu semblait vouloir connaître les causes de ces larmes, sans vouloie être curieux. L'elfe aurait tout aussi bien lui dire:

"Fichez-moi la paix!"

Ou bien:

"Je ne tiens pas à en parler..."

Mais elle sentait que cet étranger n'avait que des bonnes intentions; elle se décida à lui raconter son histoire. Elle commença par lui dire qu'elle avait été adopté par les sirènes.

"Je savais qu'elles étaient ma famille adoptive, mais je ne connaissais pas mon passé... et ma véritable identité..."

Puis, elle conta leur assassinat par un démon, en disant que ce-dernier n'en voulait surtout pas à eux, mais à elle.

"Je dois ma vie grâce à l'Eau, qui m'a aidé et a tué le démon... A partir de ce jour, je voulais connaître mes origines; c'est pour cela que je me suis rendue à Elament!"

Déjà, ses pleurs diminuaient... mais elle savait bien qu'ils reviendraient, au moment où elle raconterait sa découverte.
Après avoir fait une petite pause, elle continua:

"Quelques temps après être arrivée dans la Cité, j'ai commencé mes recherches... qui m'ont finalement conduit dans les Marais de l'Oubli, où une voix m'a conseillé de partir à la recherche du Miroir du Passé."

Les larmes commençaient à remonter.

"Je l'ai découvert; mais je n'ai appris qu'une chose épouvantable! Ma vraie mère est morte, assassinée par des démons... qui m'en voulaient! En effet, ces-derniers disaient que j'étais très importante..."

Certaines gouttes d'eau s'échappaient de ses yeux.

"Finalement, tous ces meurtres... n'ont eu lieu qu'à cause de moi... à cause de mon secret que je ne connais même pas..."

Elle mit sa tête dans ses mains.

"De plus, je ne sais pas qui est le chef de mes agresseurs, s'ils sont toujours à ma recherche... et si mon père, que je ne connais pas, est toujours..."

Elle recommença à pleurer; ce jeune homme la trouvait sûrement trop pleureuse.

"Je m'en veux terriblement... Je voudrais tant en finir..."

Son chagrin grandissait de plus en plus, lui donnant même des idées dangereuses...

Zurag écouta attentivement toute la déclaration de Sirènetta, il ne disait rien et se contentait d'écouter, la jeune femme semlait très malheureuse et n'arrêttait pas de pleurer, cela ne gênait absolument pas Zurag mais la peine de la jeune fille lui faisait mal, il lui dit néanmoins sans la moindre compation

"Malheureusement des histoire malheureuse comme la votre sont légions ici...Mais j'ai juste une petite question...Et si votre père et le chef de vos agresseur n'étaient qu'une seule et même personne, seriez vous capable de vous battre contre lui ???Seriez vous capable de vous venger des souffrances qu'il vous a infligée???"

Zurag s'était encore un peu rapproché et posa une main sur l'épaule de la jeune fille avant de reprendre, d'une voix nettement plus douce

"Vous n'êtes pas responsable, avez vous déja tué quelqu'un que vous aimiez, ou simplement quelqu'un que vous connaissiez??? J'ai tué de nombreuse personnes dans ma jeunesse, mais je peux vous garantir que je n'éprouve pas le moindre remords, pourquoi, parce que je ne m'attarde pas sur le passé...Et puis vous n'êtes pas responsable de la mort de votre famille, soyez plutot heureuse, ils se sont sacrifié pour vous permettre de vivre votre vie, croyez vous que se soit une bonne idée de remerciement que de se suicider ???"

Zurag tourna la tête vers le ciel avant de reprendre

"Chez moi on me disait que chaque étoile représente un être cher et que ces derniers veillent sur nous, croyez vous qu'ils apprécient de vous voir si mal ???"

Soudain, les larmes de la jeune elfe s'arrêtèrent.

"Mon père... pourrait être... le chef de mes agresseurs?"

L'Aqua observa le jeune homme droit dans les yeux, sans avoir peur de ce regard vide. Elle avait un regard rempli de stupéfaction et des sourcils un peu froncés.

"C'est complètement insensé... mais cela pourrait être vrai..."

Sirènetta regarda les alentours, avec mille pensées dans la tête.

"Pourquoi aurait-il fait cela? Qu'est-ce que j'ai de s particulier? Je voudrais tellement le découvrir..."

Ses yeux bleus se tournèrent vers l'homme, avec un petit sourire triste et doux en même temps. D'ailleurs, ce-dernier avait posé sa main sur son épaule, ce qui la fit un peu rougir.

"Il est vrai que mes deux familles ne voudraient pas me voir comme ça... et encore moins de me voir l'envie de me suicider! Je dois les remercier en les gardant dans ma mémoire et en gardant les merveilleux souvenirs que j'ai d'eux."

Quand l'inconnu tourna sa tête vers le ciel, elle suivit son mouvement.

"Les sirènes ont à peu près les mêmes croyances! Chaque nuit, elles me racontaient une de leurs légendes; je ne l'oublierais jamais..."

Puis, elle se tourna vers l'étranger.

"Pour la question que vous m'avez posé sur mon père, je ne lui ferais du mal que en apprenant ses véritables intentions! D'ailleurs, connaissez-vous un moyen de découvrir... ma véritable identité? Et quel est votre nom? Oh, pardonnez-moi d'être aussi dérangeante et curieuse!"

Elle avait retrouvé sa joie de vivre.

"Je me nomme Sirènetta... et, au fait... merci d'être aussi gentil avec moi..."

Elle lui sourit.

Zurag ne souriait toujours pas, étrange lui qui d'habitude souriait même dans les pires moments

"Peut-être est-ce insencé, mais qui sait, dans un monde ou les démons existent tout est possible...Mais vous savez se que je pense, je peux me tromper bien sûr, mais, je pense que votre père si il s'agit de lui, veut tout simplement vous garder près de lui.....Pour toujours malheureusement..."

Zurag sourit au moment ou la jeune fille rougit comme une étudiante qu'elle était sans doute puis dit

"Voila qui est mieux, penser comme sa, soyez heureuse, je suis sûr que de la où ils vous regardent ils sont content....Et pour votre père...Tentez d'abord de le comprendre avant d'agir, posez les question et tuez ensuite, c'est mieux...Par ailleurs je ne connais aucun moyen de voir se que vous avez de spécial, et mon nom est Zurag, gardien de la citée..."

Zurag était content la jeune fille avait retrouver le moral, encore une bonne action d'effectuée...

La jeune elfe regarda le Gardien de la Cité d'Elament en lui souriant.

"Peut-être que oui, malheureusement! Il veut me garder pour sûrement m'utiliser! A mon avis, il ne me garderait pas par gage d'amour!"

L'Aqua ricana doucement, se demandant la raison qui poussait son père, ou quelqu'un d'autre, à s'en prendre à elle. Sirènetta continua:

"J'aimerais tellement revoir ma mère et ma famille adoptive pour les remercier de leur geste... et leur dire à quel point je les aime!"

Elle observa le ciel, remerciant mentalement ses sauveurs, qui n'avait pas hésité à sacrifier leur vie pour sauver la sienne.

"Pour mon père, je finirais bien par découvrir ses intentions. Mais je veux aussi savoir qui je suis exactement! Qu'importe le temps que cela me prendra, je le découvrirais! Et ensuite, je verrais ce que je ferais!"

Elle prit son air très sérieux. Puis, sa bonne humeur revint.

"Gardien de la Cité... ce doit être merveilleux et difficile en même temps, n'est-ce pas?"