Quelle cruche de chez cruche ! S'il y avait bien une imbécile dans la cité, elle se trouvait dans l'école, dans le couloir professoral, dans le bureau se trouvant derrière la porte où est placardé une plaque argenté avec inscrit " Caroline Dilden, professeur des aera". Derrière cette porte, on pouvait entendre les jurons forts grossiers poussés par une jeune professeur d'à peine 25/26 ans. Une furie ouvrit la porte et se dirigea à grande enjambée vers le bureau de la professeur d'astronomie. Cette matière la fascinait. Jamais elle n'avait put détacher ses yeux des cartes du ciel. Etant élève, elle avait choisit la spécialité de "magies occultes" pour se sentir bien dans son élément. Les potions, la monologie, cela la passionnait mais jamais autant que l'astronomie.

C'est avec regret et fureur que la jeune professeur avait découvert que ses affaires d'astronomie avaient disparues jusqu'à ce qu'elle se souvienne de les avoir jeté à la fin de sa scolarité pour ne pas être encombrée pendant ses voyages instables de vagabonde. Elle avait donc décidé d'aller demandé des livres et surement, si elle le pouvait un télescope à l'enseignante de la dite matière. C'est avec soin qu'elle rajusta son tee-shit avant de lever le poingt et de frapper avec fermeté la porte en bois se tenant juste devant elle.

Märy entendit avec étonnement frapper à la porte de son bureau. Jusqu'ici, personne n'était venu lui rendre visite. La jeune elfe était en train de terminer le programme de ses cours quand les trois coups frappées, ou plutot cognés, dirais-je, à la porte l'a surpise.

* Mais qui cela peut il bien être ? * se demanda le professeur d'asttronomie, songeuse.

Elle décida d'aller ouvrir afin de voir par emle même qui était là. Elle fut étonnée de trouvée Caroline, ne l'ayant jamais rencontrée auparavant.

"Oh ! je veux dire, bonjour ! Mais entrez ! "

fit elle, déconcertée.

Caroline inspira profondément et ferma son visage comme elle avait l'habitude de le faire avec les inconnus. Elle remit une mèche de cheveux derrière son oreille et expira plusieurs fois. Elle se sentait essoufflée alors qu'elle n'avait rien fait. Une veine palpitait à son poignet, signe que le loup en elle commençait à s'agiter. Paniquée, elle se retourna et se clama sans savoir pourquoi elle était énervée, stressée... Le loup qui la prenait toutes les nuits de pleine lune revenait dans se moments là. La jeune femme se calma donc et reprit son air dur et froid pour se retrouver face à la professeur qui semblait étonnée de la voir.

Celle-ci était grande et mince, dépassant de peu Caroline qui se fichait complètement de ce détail. Les yeux de la professeur d'astronomie étaient marron. Märy Carmenä, le nom de la professeur étudiant les étoiles que lui avait fournis certains villageois lorsqu'elle était allée se promener dans les ruelles, la fit rentrée et Caroline pariait tout ce qu'elle avait que la jeune femme était surprise de sa visite. Elle offrit un mince sourire avant de retrouver le visage froid et inexpressif que plein de gens lui connaissaient. Elle remit la mandoline à sa taille de façon polie puis suivit ce que lui proposa Märy Carmenä.

-"Bonjour à vous aussi chère collègue. Je suis Caroline Dilden, professeur de l'air depuis un mois et demi. Merci, dit-elle une fois rentrée. Je ne veux pas vous importunez plus longtemps mais j'aurais un requête à vous faire part. Bien sur, vous n'êtes pas obligée d'accepter. "

Märy était vraiment interloquée. Mais qui était donc cette étrange professeur au comportement plus que bizarre ? L'elfe aurait donné cher pour le savoir. Mais, les règles élémentaires de la politesse l'obligeaient à faire preuve d'une courtoisie à toutes épreuves envers ses collègues de travail. Elle répondit donc, d'une voix la plus neutre possible :

" Quelque soit votre demande, je m'efforcerais de vous satisfaire, madame."

Elle tenta un sourire aimable, bien que l'autre professeur nel'encouragea en rien à poursuivre ses amabilités. Pendant qu'elel attendait, impassible, la requete de la jeune femme, Märy en profita pour examiner de près Caroline : un peu plus petite qu'elle, les cheveux dorés, relativement mince...Si on ne regardait que ça, les deux jeunes femmes se ressemblaient énormément. Mais il y avait quelque chose en plus, qui faisait que personne ne pourrait les confondre. Märy n'arrivait pas à mettre le doigt dessus, mais c'était évident.