Elle n'avait encore jamais entendu parler de médecine miraculeuse qui ramenait les morts à la vie. Cela l'intéressait.

*Peut-être que... maman!*

- Revivre les morts?!
Si ce qu'il dit est vrai alors guérir tes ailes ne devrait pas être trop dure.
Mais au fait comment tes tu blessés aussi gravement?

Narcisse soupira. Ça lui semblait trop irréaliste un médecin comme ça, il était à Elament, pas chez Dieu non plus. Fallait pas trop espèrer. Il se tourna vers Lailath.

Eh bien, une Autorité m'a brisé les ailes, comme ça, sans raison particulière... A mon avis il était saoul ou quelque chose du genre ce jour-là, et voulait s'amuser... Mais je ne sais pas pourquoi, jamais elles ne guérissent. Ça se calme, puis ça se remet à saigner régulièrement, mais il n'y a rien à y faire...

Il eut une moue sceptique face à Clad, mais n'en dit pas plus, même s'il doutait fortement ses affirmations.

Elle était choqué pare le ton de Narcisse qui s'emblait parler d'une chose banale.

- S’amuser! Mais les gens n'ont-il rien d'autre a faire que de s'amuser de la sorte. La bestialité de certain être me dégoûte.

Un peut plus et elle fondait en larme... elle était exaspérée pas tant de bêtises, comment un être pouvait il faire sa, c'était inconcevable pour elle qui avait toujours vécu au milieu de gens dignes et n'avait jamais été exposé au monde cruel qui l'entourait.

clad sourit maids c'était pour mieux caché sa haine ....

-ca n'as vraiment pas changé je vais finir par penser que je devrais mieu renoncer et ne pas chercher mon ...

il se retint ne voulant pas déballer toute sa vie devant de nouvelles connaissances ...

-pour tes ailes ne perds pas espoir midô est un séraphin le plus doué médecin que je connaisse...

Dépité, il esquissa un sourire navré vers Lailath. Ça le touchait profondément qu'elle s'inquiète de la sorte, mais il n'irait pas voir un médecin pour autant. Sa vieille peur farouche de l'autorité se manifestait ; il avait toujours su se débrouiller plus ou moins seul et ce n'est pas maintenant que cela changerait.

La vie n'est pas une rêve, Lailath, les gens naissent en braillant, vivent en geignant, et meurent en soupirant. La douleur est omniprésente, si elle n'est pas là à un certain instant, ce n'est que pour mieux revenir.

Narcisse jeta un regard interrogateur vers Clad, mais se réprima aussitôt. Il avait commencé à dire quelque chose, mais après tout s'il désirait le garder pour lui, c'était son droit, Narcisse ne lui demanderait pas de révéler son secret, quel qu'il soit.

Elle regarda Narcisse perplexe.

- La vie n'est peut-être pas un rêve, mais c'est en, vivant que l'on peut accomplir ses rêves...
Elle disait cela en pensent a sa vie, elle vivait pour réaliser son rêve et aussi celui de sa mère. Elle y était presque, mais les belles paroles de Narcisse la fi douter. Quand elle aura atteint son bue pourquoi vivrait elle.

- Si la vie est si horrible, pourquoi es tu là?

Le dédain se lisait sur son visage et faisait légèrement trembler sa voix.

L'étonnement se lisait sur le visage de Narcisse. En effet, pourquoi était-il là?

Pour tenter de rendre la vie moins horrible pour soi et pour les autres, lui dit-il. Je suis une Vertu, c'est pour ça que j'existe. Il y a même des moments où la vie peut sembler belle. "La vie est belle, les oiseaux dorment" cita-t-il, c'est donc lorsque le reste du monde dort, quand il ne cherche pas à te faire du mal, que la vie est belle.

Le dédain qui animait Lailath le troublait. Il avait rarement rencontré une personne aussi convaincue de la beauté de la vie... Elle n'avait pas du souffrir beaucoup dans sa vie... A moins qu'elle n'ait trouvé moyen de dépasser sa souffrance...

-"La vie est belle, les oiseaux dorment" voila un bien belle manière de penser, fuir le monde, l'agitation, vivre sur soi et pour soi.

Elle disait ceci en regardant dans le vague, les yeux perdus dans la contemplation de l'invisible. Nul ne savais a quoi elle pensait apparat elle... sa mère elle ne vivait que pour elle, toujours pour les autre et jamais pour elle. Ses pensées s'opposaient à celle de Narcisse, mais cet être marginal, qui s'emblait ne pas pouvoir aimer lui faisait ressentir une sorte de compassion, ou un je ne sais quoi d'admiration.
Sa voix c'était adoucie et les traits de son visage détendues.

Il l'observa, l'admira pendant qu'elle était perdue dans une mystérieuse contemplation, n'osant pas l'interrompre. Il baissa les yeux, rougit, et s'expliqua:

Non, pas vivre pour soi uniquement, mais pour les autres... N'être qu'Amour, n'être que compassion et ressentir la souffrance des autres avec autant de force que sa propre souffrance, aimer autant que possible, s'aimer autant que possible, mais fuir le mal lorsqu'il devient trop lourd pour ses faibles épaules... La seule différence avec les autres Vertus est que je ne suis pas uniquement altruisme, je pense à moi autant qu'aux autres êtres qui souffrent...

Il s'interrompit pour que les mots s'imprègnent dans l'esprit de Lailath, et se prit aussi à un silence contemplatif, il la regardait, les yeux perdus, reconnaissant un être qui pouvait le comprendre...

-Fuir, je ne pense pas que sa soit la solution. Tout laisser sur les épaules de ceux qui restes... non cela me parait trop lâche, pour que tu puisses dire que tu compatis a la douleur des autres. Et comment parler d'amour dans ce cas, si tu n'es pas toujours la pour l'autre dans la douleur comme dams la joie.

Elle disait tout cela très calmement, ce n'était nullement un reproche. Elle ne faisait que constater.

-Mais je suis d'accord que parfois on n'a pas le choix, et il nous reste qu'a partir.

Ses yeux rencontrèrent ce de Narcisse, et elle tenu ce regard plein de tristesse et de douleur. C'était comme un appel a ce qui voulait bien comprendre...

Narcisse écarquilla les yeux, étonné et désorienté en même temps. Il évita le regard de Lailath un instant, puis se tourna vers elle et la fixa de ses yeux pénètrants. Oui, il avait fui. Fui sa douleur, fui la cité du Ciel, tout laissé tomber et erré pendant des mois et des mois, fuyant encore et encore... Il n'avait pas tout laissé sur les épaules des autres, mais il avait emmené ce fardeau avec lui, sur son dos, son dos désormais maculé de sillons poupres. En s'abandonnant dans les yeux de Lailath, il lisait quelque chose, une souffrance, mais quoi? Il resta longtemps devant son regard mélancolique, tentant de comprendre, de lire la douleur qui en émanait, se maudissant de ne pouvoir réaliser ce qui avait causé sa peine ; car en tant que Vertu la souffrance de Lailath était sienne. Enfin, il abandonna, dépité de n'avoir su décripter la tristesse de la jeune fille.






[HJ: jveux pas casser le joli instant par des paroles ]

Lalaith appréciait se langage des yeux, celui ou l'être ce révèle et ne peut plus rien cacher, ou les tristesses et les peines prenaient vie dans un regard et disparaissaient dans un battement de cils pour laisser place a d'autres souvenirs et d'autres pensées, que plus fortes.

-Bon! Il serait temps d'aller à la découverte de cette cité! Je sais que je tes promis une aide mais nous devrions nous séparer, pour pouvoir ensuite ce retrouver et partager nos découvertes.
Il doit surment exister un endroit sympathique pour boire un vers dans cet endroit... Que pense tu de si retrouver des que on pour un peut mieux se repérer ici? On pourra ainsi reprendre notre "conversation".

Elle eu un petit rire comme à son habitude. Elle rigolait souvent sans raison, ce qui faisait en général rire les autres. Mais elle le prenait toujours bien et recevait ces rires comme un cadeau. Le bonheur des autre lui faisait toujours plaisir.

Ses paroles l'avaient extirpé de sa contemplation, brusquement.

Oui, séparons-nous et retrouvons-nous plus tard, à mon avis il ne doit pas avoir énormément de tavernes à assecher ici, on se débrouillera bien...

Il acquiesca et se mit à parcourir le pavé, se retourna une fois et disparut au coin de la rue. Tous les quelques mètres, le sol était maculé de sang. Si on voulait le retrouver, ce serait simple, suivez les gouttes...

Lalaith regarda Narcisse partir. Son coeur battait la chamade, mais que ce passait il? Elle connaissait à peine cette être hors du commun, mais quand elle lui parlait, ou simplement lors de se long regard qu'ils avait échangé, elle avait l'impression de l'avoir toujours connu, qu'il lisait en elle et qu'elle ne pouvait rien lui cacher! Que ce passait il?

Elle salua Clad et Zephyr qui étaient restés à l'écart, puis elle tourna les talons et partit dans la direction opposait a celle de Narcisse.

*Aller il est temps de découvrir mon rêve!*