Les deux jeunes gen pénétrèrent dans une partie des ruelles des plus sombres. Les murs étaient délabrés à certains endroits. Des gens s'affaisaient à leur réparation pour que l'on n'y voit plus rien mais certaines traces ne s'effacent jamais. Cela semblait d'ailleurs être le cas d'une longue trainée rouge semblable à du sang qui recouvrait tout un mur sur une longueur de cinq à six mètre. Qu'était-il arrivé?

10 mètres plus loin, Marween et Filar arrivaient dans la partie des ruelles la plus éclairées et la plus joviale de la cité. Tout le monde se connaissait et aucun voleur et hors-la-loi n'y aurait fait son apparition. Les gens vivaient là et étaient heureux. Ils s'aimaient, s'entraidaient et se soutenaient. Quoi demander de plus?

Marween souria faiblement à Filar avant de frissonner. Qu'elle avait froid. Une bourasque de vent se fit de nouveau sentr, faisant plier les arbres, les plantes et les arbustes jusqu'à en déracinés certains. Marween ressera sa cape sur elle même mais rien à faire. Elle jeta un regard à Filar qui semblait quand même avoir plus chaud qu'elle. Les joues rouges et les cheveux un peu décoiffés malgré la queue de cheval, Marween poussa le portail du parc.

Le sol de celui-ci était jonché de feuilles mortes et les arbres nus se pliaient sous les raffales de vent. Marween et Filar marchaient côte à co^te et la jeune fille se sentait très bien là. Elle se tourna vers le jeune homme avec un grand sourire.

-"Là-bas, dit elle en désignant la tour, c'est la tour des vents. Il y a une vue splendide et là-bas, c'est la fontaine Cryselle et là la volcan Salasta. "

De telles bourasques de vents étaient très désagréables pour Marween et Filar mais ils continuèrent leur chemin. Lorsque Marween poussa la porte du portail Filar découvrit un favette d'Elament qu'il n'avait pas encore exploré. Le jeune homme n'avait absolument pas froid il avait même chaud et il donna son manteau à Marween en disant :

" Tiens, prend mon manteau, j'ai chaud et comme tu as froid... Allez viens contre moi je te protègerai. "

Marween se raprocha de Filar tandis qu'il progressait sur un sol jonché de feuilles mortes.

Marween souria timidement à Filar, embarassée, le rouge lui montant aaux joues plus que jamais. Elle détourna la tête lorsqu'elle enfila le manteau précosieusement. Elle souleva le col pour faire sortir ses cheveux coincés dessous et elle continua à marcher silencieusement les joues ne détintant pas de cette couleur vermeille.

Elle regarda le ciel. De gros nuages gris faisaient leur apparition ce qui était fort désagréable pour ce jour d'avant veille de St Valentin. Elle soupira d'agacement à cette vue et mis ses mains dans les poches du long et chaud manteau que lui avait prêté Filar.

-"Merci, lui dit-elle. Je meurs de froid et ton manteau est très épaix et confortable. tu es sur que tu ne veux pas le récupérer? je ne veux pas que tu sois malade à cause d'une égoïste comme moi. "

Elle lui fit un joli sourire, digne de sa mère. La jeune fille se passa une main dans les cheveux et défit la queue de cheval. Elle n'arrivait jamais à avoir une coiffure sofistiquée plus de cinq minutes. Marween tira Filar par la manche de son pull et, avec un sourire, le mena jusqu'à un banc, sous un abri. Là, elle continua à désigner les différents endroits en les nommant avec un grand sourire. Elle adorait Elament et connaissait par coeur les endroits.

-" Là bas, c'est la bibliothque, par là la salle des fêtes. Il y a d'ailleurs un bal pour la St Valentin. Là bas, c'est le lac et là bas une île pour les couples. je n'y suis jamais allée. "

La jeune fille effleura ses lèvres [les siennes] du bout des doigts d'un air pensif, puis prit une nouvelle fois une teinte rouge. Marween venait de réaliser qu'elle avait dit que jamais elle n'avait été là-bas donc c'était comme si elle disait qu'elle avait toujours été seule.

Content de voir Marween avoir à nouveau chaud Filar lui répondit :

" Non c'est bon tu peux le garder. C'est vrai demain c'est la St Valentin. "

Lorsqu'ils s'assirent sur le banc Filar se dit que c'était le moment de lui déclarer son amour. Il écouta Marween nommer tous les liaux d'Elament et quand Marween cita l'île pour les couples Filar sortit une petite boîte noire de velours. Il l'ouvrit dévoilant un magnifique bague, un collier et des boucles d'oreilles et dit timidement :

" Marween, c'est pour toi. Dès que je t'ai vu je savais que je t'aimais. Alors je ne sais paas si tu éprouves la même chose mais ... je t'aime."

Il avait dit ces derniers mot dans la langue des elfes et ne savait pas si Marween la comprenait. Il attendit sa réponse.

Marween regarda le ciel. L'air pur lui faisait du bien, la détendait. Elle aimait sentir le vent dans ses cheveux même si ce n'était pas son élément. Elle appréciait la chaleur du feu comme la brise de l'air, elle qimait le doux contact de l'eau comme l'écorce rugeuse des arbres. Soupirant d'aise, elle ferma les yeux se rappelant tous les moments qu'elle avait passé ici. A son plus grand étonnement, elle se rappela de tout en détail.

Rejetant ses cheveux en arrière élégament, Marween rouvrit les yeux pour tomber sur ceux de Filar. Elle se troubla à cette vue. Elle n'arrivait pas à décrire ce qui lui arrivait. Elle sentait comme des papillon lui chatouiller le ventre et pourtant aucun insecte ne se trouvait près de celui-ci. Soudain, Filar sortit une boite en velours noir, très élégante et douce au toucher, très agréable.

L'aqua l'ouvrit et Marween vit un magnifique collier, une bague et des boucles d'oreilles. Tout l'ensemble était magnifique. Mais ses joues prirent une teinte rouge très proche du bordeaux qui s'étala ensuite sur tout son visage. Elle était gênée. Pourquoi lui montrait-il cela? Peut-être qu'il voulait lui demander son avis avant qu'il l'offre à une autre fille. acette pensée,

Marween eut la gorge sèche et réprima un sourire amer. Mais lorsque Filar prit la parole, elle comprit qu'elle s'était trompée. C e n'était pas pour une autre fille, il ne voulait pas son avis sur l'ensemble. Non, il voulait son amour. Il l'aimait, elle. Ses joues devinrent encore cramoisies. Elle ne savait plus quoi dire. Maintenant, Marween comprenait son trouble en sa présence, ses gestes irréfléchis mais elle n'était pas sure. Elle ne voulait pas lui donner de faux espoirs.

-"Je.....je, dit-elle la gorge nouée. J'apprécie ce que tu viens de faire Filar mais...je ne suis pas sure de mes sentiments. Je ne veux pas te donner de faux espoirs, je ne veux pas que tu te fasses d'illusions. Je veux juste que tu ne sois pas triste à cause de moi. Laisse moi un peu de temps pour réfléchir, je...je, j'espère que tu me comprends."

Sa voix tremblait et elle se brisa dans un faible sanglot. Des larmes brillant au soleil coulait le long de ses joues et ses yeux étaient tristes.

Filar vit que Marween commençait à pleurer alors il se rassit sur le banc et se rapprocha d'elle en lui disant :

" Je comprend Marween, mais ce n'est pas la peine de pleurer. Tu peux très ne pas être sur de tes sentiments et je te laisse le temps pour y réfléchir. Mais j'aimerait qu'en attendant on reste amis. "

Un peu déçu par la réponse de Marween mais compréhensif, il essuya les larmes qui coulaient sur le visage de Marween.

Marween appréciait Filar. Celui-ci était compréhensif, il comprenait ce que ressentait la Terra et lui donnait le temps qui lui fallait. Sa gentillesse et sa tendresse séduisait Marween qui se sentait fondre. Gentil, compréhensif et tendre, il était comme l'homme idéal, comme.... NON, il fallait qu'elle arre^te d'y penser. qu'elle se renouvèle, qu'elle pense à autre chose. a chaque fois elle revenait sur ses souvenirs mais elle devait arrêter de se tourmenter pour un passé douloureux. Elle s'était pourtant promis. Elle arrêta de pleurer et observer Filar.

-"C'est dur, tu sais... dit-elle la voix secouée de tremblement. La vie ne m'a pas laissé les personnes que j'appréciais, elle me les a arraché; C'est pour cela que.... que je veux être sure de mon choix. ma vie est si compliquée.... que..... que si je venais à te perdre je ne le supporterai plus. Déjà, perdre un ami c'est dur, alors ... je...."

Elle s'interrompit. Les larmes ne coulaient plus mais sa voix trahissait son angoisse de perdre quelqu'un d'autre. Elle aimait beaucoup de personne à Elament Alycia, Vilkya, Selene, Gaara et maintenant Filar. C'était si compliqué.

Malheureux de voir Marween si triste il commença à la consoler en lui disant ces tendres paroles :

" Marween ce n'est pas la peine de pleurer, et pui tu ne me perdras pas je serais toujours là pour ta. En tant qu'ami ou en tant que peti ami. Tu peux compter sur moi. "

Cela faisait terriblement mal à Filar de voir Marween ainsi. Il comprenait très bien ce qu'elle ressenatait car lui même avait passé toute son enfance seul.

Si gentil, si prévenant...

Il voulait que son bien et elle le repoussait mais elle ne voulait pas le faire souffrir, elle ne voulais plus souffrir. Il fallait aussi qu'elle pense à elle. Elle était l'une des seules anciennes à ne pas avoir quitter la cité. Si lui aussi le faisait, elle serait seule, une nouvelle fois. Elle se sentirait de nouveau abandonnée et elle ne pourrait le supporter.

Elle se leva, chancela puis réussit à se remettre sur pied. cette promenade ne finissait vraiment pas bien. Elle était arrivée heureuse et là, elle était triste et repnsait à ces souvenirs qui la hantaient alors qu'elle s'était promis de les oublier à jamais. mais la douleur était dure à effacer et il fallait qu'elle s'y fasse. Elle enleva le manteau, le donna à Filar.

-"Je... Laisse moi du temps pour réfléchir, je ne veux pas te faire souffrir, dit-elle les larmes coulant de nouveau."

Elle se détourna et s'enfuit en courant, des fleurs poussant là où ses larmes tombaient sur le sol.

Filar fut surpris que Marween enlève son manteau et s'enfuit en courrant. Mais il la regarda et dès lors qu'elle ne fut plus dans son champ de vision il tourna le dos et commenca à marcher en pensant à toutes les personnes qu'il avait toujours aimer. Il y avait ses parents et maintenant Marween.

Il continua à marcher quand tout d'un coup il s'aperçut qu'il avait oublié la bague, les boucles d'oreilles et le collier. Il retourna au banc mais il étrait par terre et tout était éparpillés. Il rammassa le tout et le remis dans sa boite. Il partit à nouveau et alla en direction du lac des Aquas.