L’immense créature qui pouvait voler dans l’eau semblait bien ignorer la présence des deux démons aquatiques, et il était bien digne de dire, que la taille de cette créature marine pouvait bien laisser les démons en retrait. Une petit coulée de bulles s’éleva vers la surface de la mer, et sous l’une des nageoires, si c’était bien des nageoires, une main fit surface. La créature s’éleva, agitant ses sortes de nageoires, de façon à élever un mur de sable, pour brouiller l’eau. Futé, car maintenant, les démons ne pouvaient voir ce qu’elle faisait. Du nuage de sable, on vit une grande ombre s’échapper, et disparaître vers la surface, mais les démons ne virent pas de créature du monde d’en haut dans sa gueule. Le sable commença à se déposer sur le fond, créant des ondulations sur le fond marin, comme si des motifs voulaient absolument apparaître au fond des abysses marines. Mais quelle fut la surprise des démons déposés sur le sol, de voir que leur proie avait disparu. De rage, l’eau commença à bouillir autour des deux créatures, mais c’était déjà trop tard pour rattraper la raie. Ils s’éloignèrent, laissant une sorte de courant chaud passer dans le fond gelé de l’océan qui bordait les falaises. Pendant se temps, sur le dos de la créature qui était en fait une raie, avait touché la surface. Aucune lumière ne passait ou filtrait l’eau, car la nuit était tombée depuis belle lurette. Un cri perçant laissa deviner que l’aiglon niché sur la falaise avait guetté cette façon de faire surface, et battant des ailes, il s’éleva au dessus de la mer, le bandeau dans le bec. Il se mit à suivre la nage rapide et battante de la raie vers le rivage de la plage, plage qui était non loin des falaises. Sous les étoiles et la lune, la raie créa un courant qui mena le corps du jeune homme vers le rivage, puis replongea dans les abysses. L’aiglon, de son côté, piqua pour atterrir à côté de son maître presqu’aveugle, qui avait les yeux fermés, et semblait ne pas respirer, sa cage thoracique restant immobile, ses cheveux mouillés mélangés au sable, et son visage qui semblait si paisible. L’Aiglon commença à émettre un chant, comme pour appeler à l’aide. Mais le chant résonna simplement dans la falaise, et aucune réponse de parvint à secouer les ailes du rapace. Pourtant, il semblait fixer quelque chose non loin du corps inerte, et son regard perçant transperçait une créature qui guettait, certainement pour attaquer. Du moins il le semblait. Une brise glacée vint frapper la plage, élevant des vagues quelques secondes, vagues qui retombèrent sur les jambes du jeune homme, lui glaçant les muscles, jusqu’aux os. Quelque chose chez lui, laissait croire qu’il s’était simplement assoupis sur la plage, ce devait certainement être son air paisible, impassible, qui était collé au visage. C’était horriblement trompeur, et pouvait bien le laisser périr si la personne qui passerait par là ne devinait pas rapidement la raison de son sommeil, trop ensommeillant. Le filet de sang qui c’était écoulé de ses tempes sous l’eau, s’était amplifié avec le changement de pression, et coulait à présent jusqu’aux vagues, colorant l’eau d’un rouge plat et neutre. Une étoile fila dans le ciel, détail parmis les milliers de ce qui entourait la plage. Les vagues étaient doucereuses, et semblaient ensommeillée, les falaises semblaient de nouveau solides comme du roc bien sec, les arbres et l’herbe semblait si naturelle et le vert qui était illuminé par l’éclat de la lune créait un élan de bonheur, la bise marine portant l’odeur de l’eau semblait juste être là pour narguer toute personne, créature ou être pour ne pas passer par là, là où se trouvait le corps du jeune homme. Pourtant, toute cette ambiance ne semblait pas du tout appropriée à la situation qui entourait la plage, le vent qui étalait la trace de sang comme si de rien n’était, l’eau qui semblait simplement lécher le sable comme toujours, c’était trop calme. Beaucoup trop calme, quelque chose allait arriver, là, sous les yeux bienveillants de la lune demi apparaissante. Si le jeune homme avait ouvert les yeux à se moment là, tout le monde aurait eu le cœur soutenu, mais les yeux restaient éternellement clos, comme si il était plongé dans un profond coma. Comme si il était ? Mais c’était pas comme si il était, il n’y a pas de « comme » et de « si », simplement le « il » et l’ « était ». Il était réellement dans le coma, ou manière de le dire, dans un coma dû à la pression. Le reflet de la lune dans l’eau qui recouvrait son corps luait étrangement, et ses traits étaient à moitié dans la lumière, à moitié dans l’ombre. Il était de même, les vagues, dès qu’elles montaient sur le sable, avalaient les jambes sur jeune homme, et glaçait encore plus ses membres postérieurs. Des démons pouvaient arriver à tout moment, ou pire encore, une créature plus horrible encore, un lycanthrope. Il ne fallait pas mélanger lycan et loup-garou, ça n’est pas forcément la même chose aux yeux de certains. Il y a les lycanthropes des histoires anciennes, plus communément appelés loup-garous, mais les lycanthropes « modernes », sont des créatures qui se transforment dès qu’un rayon de lune les touche, mais qui gardent toute leur tête, toute leur ruse, ou toute leur imbécillité. Le loup-garou pouvait être écarté d’office des dangers, la pleine lune serait dans 14 jours, voir plus, mais certains dangers restaient encore hauts. Un vampire, un démon, un psychopathe, une fou furieux, ou simplement une créature démoniaque pouvait paraître à tout moment devant l’Aiglon, devant le corps du jeune homme. Depuis plusieurs paragraphes, il est écrit jeune homme, à vrai dire, c’est faux. Ses oreilles pointues, et ses traits fins et bien tracés étaient forcément ceux d’un elfe des bois. Pourtant, la brise qui s’agitait autour de lui n’allait pas avec sa race, un elfe des bois devait posséder le don de la terre, hors l’air était l’élément de celui qui était dans le coma. C’était tout de même bizarre. L’aiglon reprit son chant d’appel à l’aide, mais toujours aucune réponse ne se fit entendre. L’aiglon s’éleva dans les airs, mais avant, il déposa le bandeau sur à côté de la tête du jeune homme, et disparut, comme s’il cherchait de l’aide ou partait en chercher. C’était hallucinant, c’était bien le cas de le dire, qu’un animal si jeune prenne autant de peine à essayer de sauver son nouveau maître. Mais l’animal faisait une grande erreur en laissant son maître dans un sommeil ainsi, sur la plage, sous la lune, près de buissons pouvant cacher des choses. Il semblait particulièrement attiré par la falaise, mais l’animal tourna vers Elament, où il savait qu’il trouverait de l’aide, mais y arriverait-il à temps ? Arriverait-il à trouver de quoi sauver son maître avant qu’une créature n’attaque ? Jurant pour soit même de revenir rapidement, les ailes de l’animal battirent plus frénétiquement l’air, pour accélérer l’allure, et bientôt il ne fut qu’un point lointain dans le ciel, si on observait de la plage, de là où était allongé le jeune elfe. Il fallait qu’il se réveille, il le fallait simplement, sinon que se passerai-t-il ? Toujours une simple question à poser, mais difficile d’obtenir une réponse satisfaisante. La raison de se mécontentement était diverse, et très varié, mais certaines situations étaient plus évidentes que d’autres, dans des cimetières par exemple, comprendre la mort d’un proche était toujours plus facile que de tuer.

Le jeune homme semblait s’être enfoncé dans le sable, comme si celui ci voulait marquer à jamais qu’un elfe avait reposé là plusieurs jours, comme s’il voulait à tout prix marquer que c’était l’endroit où quelqu’un avait souffert psychologiquement ainsi que physiquement. Les vagues et le froid pour l’extérieur, l’inconscience pour l’intérieur. Rien ne pouvait décrire ce qui se passait dans la tête de l’elfe à se moment là, s’il revivait sa vie, ou s’il tentait de trouver la lumière, ou s’il tombait dans une chute menant à rien. Tout cela était énigmatique, et seules les hypothèses pouvaient répondre. Une vague s’affala sur le corps de l’elfe, comme si la mer voulait reprendre le corps presque sans vie du jeune elfe, mais la terre semblait elle aussi vouloir garder cette créature qui avait demeuré dans les abysses pendant plusieurs heures. C’était évident, car résister à la pression de l’eau plusieurs heures, dans un froid horrible, puis revenir à l’air, sans pourtant respirer sortait tout de même de l’ordinaire. Il aurait fallut que l’elfe ouvre les yeux et se remette à respirer, mais ni l’un ni l’autre n’allait arriver sans l’aide d’une personne. Rien n’allait promettre une telle chose, seul un miracle envoyé par ceux qui commandent, seul une chose divine pouvait permettre un réveil sans aide, autonome. Mais pour l’âge, et la condition de l’elfe, c’était hors de question qu’un miracle ne l’aide, si ce ne soit qu’une personne venant d’Elament vienne l’aider dans son froid, dans son combat contre la fin de son époque..

[Maintenant, à quelqu’un de répondre avec plus de 10 lignes]

Rusalska avait profité de la tempete pour s'eclipser de la ville. Les humeurs sombres et l'ire de la nature la fascinait comme un papillon avec le feu. Bien que gnomme, le danger l'attirait...

Elle avait pris refuge sous un buisson et buvait une petite gorgée a sa fiole de temps en temps pour se rechauffer... Elle fit craquer ses petites mimines toutes ridées puis elle resserra son chale autour de son cou. Il ne manquerait plus qu'elle attrape la mort... Bon, la comedie avait assez durée. Il allait falloir qu'elle rentre.

Le ciel, dangeureusement assombri, menacçait de ses eclairs. De la ou elle était rusalska entendait le bruit des vague qui se fracassent contre la falaise... Il ne devait pas faire bon de se trouver trop pres de cette endroit... Elle frissonna en pensant aux stalagmites qui parsemait le fond de l'eau a cet endroit... Puis de sa demarche clauquedicante, elle se hata vers la cité.

Elle avait a peine fait cent metres, ce qui est deja une distance convenable pour elle, elle entendit le cri d'un rapace.

*Un rapace???*

Rusalska se retourna et vit un aigle dans les airs. Prise de peur a l'idée d'etre confondu avec un gibier par l'animal, elle se mit a courir en essayant de trouver une refuge quelconque.

Mais le rapace beaucoup plus rapide, vint la ceuillir comme un vulgaire lapin sur la lande. C'est alors qu'elle ceda a la panique. Elle ne voulait pas etre mangée ! Pas sans avoir finit sa flasque. Chose qui lui était impossible vu comment l'oiseau la tenait entre ses serres. Puis elle se calma, se resignant petit a petit a la mort.

Un detail la troublait. L'animal l'emmenait vers la falaise... Curieux...

...

Elle tourna lentement la tete et reconnu alors Plume de je-sais-plus-quoi, l'aigle de l'elfe aveugle... Oulah... Des problemes s'annoncent... Son maitre serait il tombé de la falaise? c'était a craindre...

l'aniaml la deposa a coté de son maitre... C'était bien sa vaine... Un elfe d'un metre quatre vingt, congele et inconscient... Que faire... Elle saisit alors sa flasque et par la bouge du jeune elfe elle la vida. Puis dans un effort desesperes elle le frappa du peid au visage, en esperant qu'il se reveille avant qu'une vague ne vienne jusqu'à eux...

Rusalska commençait a avoir des crampes dans le bassin et la joue de l'elfe prenait une teinte pas tres belle a voir a force des coups. Elle grimaça d'avance, sachant combien ces etre qu'elle trouvait un peu futile attachait de l'importance a leur apparence. Le vent forcissait... Il fallait faire vite avant que la mer ne recouvre tout et tous.

L'oeil papillonait des paupieres... Bon signe, il est pas mort... Rusalska, hors d'haleine dut s'arreter, pour reprendre son souffle. Puis elle eut une idée. Si son heure était venue, i ne servait a rien de s'esquinter pour lui. Alors elle boita jusqu'à la main de l'elfe qui depassait a peine du sable et elle l'en retira. Nettoyant la va vite les grains qui s'etaient accumulés sur la paume, elle la regarda. La ligne de vie faisait une courbe sous le mont de venus et se terminait par une longue ligne fine qui disparaissait à la base du poignet. Parfait il ne devait pas mourrir. Elle revint aupres de lui et redoubla dans ses efforts. Bon il fallait quelque chose en plus... l'appeller... Voila une bonne idée...

...

Citrouille et bergamotte, comment s'appellait il ce grand la?

Rusalska reflechit... Puis elle opta pour la solution de facilité.

elle se rapprocha de son oreille et se mit a hurler dedans

"Hééééééé, l'elfe ! ohééééé!"

Efficace? l'avenir nous le diras...

Un flash, toujours et encore la même lumière. Cette fois, il dura plus longtemps. Quelque chose éblouissait la conscience, puis les tympans reprirent leur usage, et un hurlement strident sembla sortir rapidement l'elfe de son long sommeil. Tout à coup la poitrine de l'elfe se gonfla, et un long filet d'air entra dans les poumons, avant de ressortir. Il ouvrit les yeux, reflexe, mais cligna ceux ci plusieurs fois avant de les ouvrir entièrement. Il devait certainement avoir été éblouit par quelque chose plus puissant encore que la lumière des étoiles, mais il semblait en bon état, si ce n'était un filet de sang s'échappant de ses tempes. Il secoua la tête menaçant de faire tomber Rusalska dans le sable. Il fronça les sourcils avant de tenter de se redresser, sentant le poids de son Aiglon sur le bassin. Il sourit puis finit par réussir à se redresser. Il passa l'un de ss doigts encore mouillés et étrangements pâles dans le plumage de l'oiseau, avant qu'il ne tourne la tête vers la petite femme qui semblait l'avoir sortit de son sommeil trop long. Elle était étrangement petite, mais sa taille n'importait pas à l'elfe.

"Que m'est il arrivé ?" demanda-t-il, utilisant sa voix pour la première fois depuis au moins une demi-journée. Sa voix tremblait, et une sorte de faiblesse ressortait de

Rusalska qui epoustait sa jupe pleine de sable, releva sa tete de gnome bienveillante. Elle eut un petit rire comme seule les vieilles femmes savent en faire.

"Bin mon drole, ça est ty pas que t'es tombé d'la falaise!"

Elle lui montra du doigt l'endroit ou vraissemblablement il avait du se poster et ou la terre salissait encore le contre fort de la falaise malgré la pluie qui faisait couler les longue traces noires sur le blanc du caolin.

Un eclair traversa le ciel et tous deux se retrouverent comme en noir et blanc l'espace d'un instant.

Le bonnet conique de la vieille la protegeait relativement de la pluie mais ce n'etait pas le cas du jeune elfe qui lui etait trempé et dans un sale état. La mer montait. Ils étaioent en danger... Il fallait reagir et vite. Avec une lente rapidité, Rusalska designa alors la mer du doigt.

"Elle se rapproche, la bougresse. Prends moi avec toi. Il faut filer d'ici avant d'etre engloutis."

Elle opina du chef et attendit que l'elfe se leve.

Le jeune elfe sentit l'eau prendre son pied et l'Aiglon s'élever dans les airs. Il sursauta en voyant l'eau de si près,mais jeta tout de même un regard vers la falaise. Ca y est, il se souvenait, la pluie, la chute, les abysses. Il se leva et reprit l'équilibre quelques secondes avant quoi il se baissa et déposa sa main à côté de Rusalska, pour qu'elle monte dessus. Il se fichait pas mal de la pluie, et son visage ruisselait d'eau. C'était le cas de dire, qu'avec ou sans les habits, ça aurait été exactement la même chose. Lorsque Rusalska fut montée dans la paume de sa main, il la souleva doucement, pour la laisser s'équilibrer, et même s'asseoir si elle le souhaitait. Puis il lança un regard vers la mer, des gouttes dans voltigeant de son nez vers la mer, pendant que l'eau continuait de tomber des nuages. Puis il prit un pas, et sentit l'aigle sur son épaule, après quoi, il alla se réfugier dans un petit refuge, sous un petit buisson. La, le vent sembla repousser l'eau, tout autour d'eux, puis il déposa la gnome à côté de lui et la fixa, essuyant les gouttes de son visage du revers de sa manche, mais bien que cette chose n'eut d'effet, il se sentit mieux après.

" Merci beaucoup.."

La petite gnomme s'était volontier pretée au voyage. Car sans cela elle n'aurait pu decamper avant que les vagues ne la rattrapent... et qu'elle ne se noit.

L'elfe la remercia. Elle rosit. Une vrai petite jouvencelle. Puis elle reprit son serieux et lança :

"Par la carabistouille, c'est moi qui t'remercie d'pas m'avoir laissée sur la plage..."

Rusalska sourit avec un visage bienveillant. La parfaite petite grand mere. Puis elle s'approcha de lui et lui touchant le genoux elle s'enquit :

"Qu'est ce qui te turlupinait, l'elfe? pPOur que t'en sois dans c't'etat la?"

Faisant marcher son faible pouvoir de gnome, elle retira lentement l'eau des vetements de l'elfe, celle ci faisant un petit ruisseau a partir de la ou il s'était assis. La pluis pouvait battre autant qu'elle le desirais maintenant, elle ne les mouillerais plus. Du moins... Pour le moment...

Rusalska attendait la reponse du jeune elfe.

L'Elfe escquiessa un sourire marqé en écoutant la voix de la petite femme. Elle semblait être une grand-mère, vous savez, cette personne qui est là pour consoler, qui sourie toujours et qui vous aide quand vous êtes seuls. Il regarda de nouveau Rusalska, avant qu'il ne prenne la parole, d'une voix qui laissait une hilarité secrete sortir du néant :

" Oh, vous savez, ici, dans Elament, les soucis sont nombreux. Et je crois que j'ai fait une erreur à aller sur la falaise se matin, quand la tempête arrivait. En tout cas, j'ai laissé le passé me rattraper, mais je sais qu'il faut l'affronter pour gagner et pas le fuir !" dit il souriant de nouveau et envoya le bandeau noir dans la nuit noir remplie de gouttes de pluie. Il tourna la tête vers Rusalska et déposa son regard d'un bleu frappant sur le petit corps de la gnome. Il s'accouda ensuite sur le sol, comme pour mieux être à la disposition de la petite femelette, si elle souhaitait vouloir quelque chose.

"Chui Targaën Jolkar, redacteur en chef de l'Atia". dit il après quelques secondes, accompagnant les mots d'un sourire qui sembla illuminer la situation.

"Rusalska, la diseuse de bonne aventure.... a ton service..."

La petite vieille acceuillit le sourire de l'elfe avec bonheur. celui qui sourit dans la tourmente ne va plus si mal. En plus l'elfe avait un beau regard. Il avait les yeux clairs mais dans la nuit Rusalska n'en distingua pas plus... Elle porta la main a sa flasque avant de se rappeller qu'elle était vide.

*Enfer et topinambour...*

Tant pis. Elle se rapprocha de l'elfe pour profiter un peu de sa chaleur. Surtout que l'humidité et le mauvais temps était entrain de rouiller ses articulations qui commençaient a s'enflammer sous l'effet de l'arthrite. Il pleuvait a torrent... Le sable se recouvrait petit a petit de flaque pour ne former bientot plus que des ilots.... Rusalska regardait ce spectacle d'u oeil indiferrent. Car avec son pouvoir elle pouvait maintenir l'eau a distance pendant un certain temps sur un certain pas trop importante. Elle jeta un reagrd a l'elfe... Type air surement s'il a un oiseau... dommage, un bon petit feu aurait été agreable... Mais bon. Il était deja fort sympathique, c'était l'essentiel.

La tempete semblait se calmer..; la pluie tombait moins drue. Rusalska leva le doigt et dit :

"ça semble se calmer, nous allons..."

le tonnerre gronda et un eclair pourfendit le ciel...

"... oublions pour le moment..."

La petite vieille fit une petite moue boudeuse... decidement... Le temps aujourd'hui n'etait pas trrible... Bien, engageons la conversation alors...

"J'sais pas lire... De quoi parle ton journal?

L'éclair illumina le côté droit du visage de l'elfe, laissant sa silhouette se distinguer du fond sombrissime. Il tourna la tête vers Rusalska, avant quoi il sourit :

"De tout et de rien ! Mais ya une nouvelle catégorie qui viens de sortir, c'est un concours où les élèves écrivent un texte sur une image, puis le meilleur écrit est publié, sauf que là, faut encore qu'on trouve le meilleur écrit !" dit il en souriant de nouveau. Il glissa sa main dans une poche de sa veste, qui avait séché par un air chaud, et en tira un morceau de tissu, certainement un morceau du bandeau. Il le passa autour de Rusalska et l'attacha doucement dans le dos de la gnome et lui sourit. Il espèrait que ça allait lui permettre de se réchauffer, puis il se redressa, et s'accouda sur son genoux. Il observa la petite femme et montra son poitrail de la main :

"Vas-y, grimpe !" dit il en posant son index droit au centre de son poitrail.

la petite vieille sourit... Tant de gentillesse c'était pas commun... le tissus la rechauffait un peu, il était loin d'etre malvenu. Rajustant son connet en pointe sur sa tete, elle le remercia silencieusement d'un sourire. Puis a son invite, elle hocha la tete et lentement, de son petit pas de vieille gnome, elle rjoins l'endroit de l'invitation et s'y assied. Elle posa sa canne a coté d'elle et mis ses mains sur ses genoux... Ainsi positionnée, elle avait l'air encore plus minuscule... Une petite miniature...

"Que dirais tu d'une chanson mon garçon? ça donne du baume au coeur et ça rechauffe les nuits..."

"Oh, c'est pas de refus qu'une ambiance festive reprenne le dessus !" dit il en souriant. Il fixa ensuite Rusalska, et se dit qu'il allait la considérer comme une amie, voir même.. un grand-parent.

Des bonnes femmes comme elle étaient plutôt rares, mais c'était des perles encore plus rares, et ainsi donc, en connaître une c'est comme posséder une plume de griphenix, un animal entre le griphon et le phénix. Il lui sourit, tendant l'oreille pour mieux écouter la voix faible de la petite gnome.

La petite vieille sourit et ouvrit la bouche pour chanter....

"L'eau n'est bonne sur la terre
que pour les fleurs d'un parterre
les oignons et les poireaux
les concombres et les citrouilles

Pourquoi boirions nous de l'eau?
Somme nous des grenouilles?
Sommes nous des grenouilles dans l'eau?

..."

et la chanson continua...

c'était une petite chanson a boire rigolotte qui etait chanté d'un ton guilleret par la petite vielle.

Quand elle s'arreta... elle se retourna vers le jeune homme et lui dit en riant...

"Je n'ai jamais eu d'enfant... Les berceuses et les chansons douces... je ne connait pas trop... hihihi..."

Elle ria doucement... Comme une jouvencelle.

L'elfe écouta la chanson, e laissant bercer par sa mélodie. Elle chantait bien la gnome ! En tout cas, il fut comme tiré d'une rêverie lorsqu'elle s'arrêta.

"Ca ne fait rien, j'aime votre chanson !" dit il en guise de réponse à Rusalska. Il leva la tête, et à travers un nuage, on voyait un rayon de lune, signe que la pluie se calmait. C'était attendu que la pluie se calme d'un jour ou l'autre, mais c'était le moment parfait pour qu'elle s'arrête.

(dsl pour le mini-post, chu en manque d'inspi)