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 Concours n°1 (participations)

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MessageConcours n°1 (participations) EmptyMer 1 Fév 2006 - 20:12

Concours n°1
Concours n°1 (participations) 355491concours%201


Voici l'image autour de laquelle vous devrez écrire.
Le concours sera consideré comme ouvert à partir de demain (mais vous pouvez d'ors et déjà poster).
Il restera ouvert environ une semaine et demi. Cette durée est exceptionnelle car il s'agit du premier concours. Il se terminera donc le dimanche 12 février au soir vers 21h (heure de France).

Bonne chance à tous et faites preuve d'imagination


Layna Timerta


Dernière édition par le Ven 3 Fév 2006 - 12:12, édité 2 fois
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l'évangé
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MessageConcours n°1 (participations) EmptyMer 1 Fév 2006 - 20:33

la ville des morts

Dans une ville au loin où l'on ne connait pas vraiment la position exacte ni les information la concernant.Cette ville ne comptait que une cinquantaine a une soixantaine d'habitants masculins et feminins qui se disputaient sans cessent jusqu'au jour où ils se declarèrent la guerre entre eux, d'un coté le sexe feminin et de l'autre le sexe masculin. Les femme se cachaient dans les immeubles et les hommes dans les parties souteraines de la ville. Chacun d'entres eux possaidait soit des sabres, soit des fusils de snipe ou encore des pouvoirs propre a eux. Des attaques sanglantes et meurtrieres se suivèrent les unes après les autres comme une réaction en chaine. Après un peu plus de 5 années de guerres il ne restait plus qu'un homme et une femme. Ils decidere de ne plus s'attaquer pour ne pas exteminer leur race. Après l'arret de cette guerre les deux personne restantes de cette ville vecurent un ans de tranquillité l'homme mourut à cause des cadavres qui pourissaient et la femme voulut elle se pendre car elle ne voyait plus de raison de vivre sans homme de la meme espece.C'est depuis ce temps que cette ville se nomme la ville des morts

l'évangélion
l'éva



Layna : Production acceptée
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Zephyr M
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MessageConcours n°1 (participations) EmptyMer 1 Fév 2006 - 22:06

L'effondrement
Il était une fois une énorme tour nommée tour blanche. Là bas y vivaient un roi et une reine inquiets car ils n'avaient pas de descendance. Un jour, ils eurent une fille: Blanche. Le sage qui vivait dans la tour dit qu'elle serait dangereuse, qu'elle causerait la perte de tout le monde: rien n'y fit. La petite était un peu macabre: elle s'amusait à éventrer ses oursons et à pendre ses poupées. Ses parents étaient inquiets. Lorsque la fille eu 17 ans, elle commença à prendre de la drogue, à voler et à tuer. Mais ses parents n'en eurent pas connaissance. Un jour, une idée stupide passa par la tête de Blanche: faire sauter la tour. Quelques jours après l'explosion, on ne retrouva qu'un nounours éventré et une poupée attachée à une poutre par du fil.

La cité ensevelie d'Atathiel
Il était une fois un cité prospère. Mais plus loin, une autre cité existait et elle était jalouse de l'autre, qui était plus belle, plus grande et plus populaire. Alors, ils entrèrent en guerre. Les deux cités se détruisaient les uns et les autres, et leur guerre ne menait à rien. 100 ans, 100 ans passèrent et ils étaient toujours en guerre. Un jour, pour cesser la guerre, une fille de la grande ville appela les dieux du mal et les mit en colère volontairement. Ils envoillèrent un violent ouragan qui ensevelie la ville, et la seule survivante: Atathiel, la jeune fille. Ainsi la guerre cessa et Atathiel vécue heureuse dans l'autre ville.

L'innondation
Il était une fois une mère veuve, Natacha, ayant une fille. Elle vivait dans une grande cité entourée d'une solide palissade et était très pauvre. Le chaman qui vivait dans cette ville disait: "Une innondation surviendra, seul les mieux préparés surviveront.".
Les riches se ventaient: "Je n'ai qu'à partir!" ou "Ma maison résistera!" et tout le monde disait que Natacha et sa fille ne survivraient pas. La fille, peureuse, resta sur le toit. Natacha, ayant des tendances suicidèrent et n voulant pas voir sa fille mourir, alla sur le bord d'un lac, attendant que celui ci sorte de son lit et la noie. Plus tard, il se mit à pleuvoir abondemment. Plus tard, elle revint: voilà pourquoi elle fut la seule survivante: la palissade avait retenue l'eau. Natacha chercha frénétiquement sa fille, mais ne trouva que le restant de ses jouets. Triste d'avoir perdu sa seule famille, elle se pendit. Voilà comment sa race s'éteint.

Zeph'

Layna : ProductionS refusées car une seule production par joueur est autorisée.
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Targaën
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MessageConcours n°1 (participations) EmptyJeu 2 Fév 2006 - 10:05

Errance sans Fin


C’était à l’apogée de l’époque Gothique. Les églises, les bâtiments eux-mêmes étaient tous de l’art gothique. Le Roman avait disparut, écrasé par les arts contemporains. Les moines et les prêtres se battaient pour savoir qui allait utiliser la plus grande église, la plus belle et la plus prestigieuse de l’époque. Ce fut les moines qui gagnèrent contre les autres, en les enfermant sous terre, comme pour les enfermer dans les enfers. Pourtant, le Tout-Puissant semblait vouloir en décider autrement, et une terrible chose se passa. En une nuit, les moines devinrent tous des loups affamés et féroces, qui détruisirent toutes les personnes de la ville. Toutes ? Non ! Les prêtres enfermés étaient à l’abris des bêtes qui étaient apparues sous le regard de la pleine lune. Le soleil revint, éclairant les murs pointant vers l’Est, laissant l’ombre sur le côté Ouest. Les ombres créaient des motifs incompréhensibles, et sous les flots de sang, les loups redevinrent les moines sadiques. Ils virent le désastre autour d’eux : c’était une hécatombe. Toutes la population avait été arrachée à la vie, et les bâtiments étaient tous marqués de griffures profondes, et parfois des éclats de sang dégoulinaient sur le sol. En bordure de ville, il y avait une rivière. Les moines décidèrent de ne pas brûler les corps sans vie, et s’ils l’avaient fait, les fidèles n’auraient pas pu ressusciter pour le Jugement Dernier, ou du moins, d’après le Livre Sacré. Ils choisirent de les laisser flotter sur le cours de l’eau, et de les laisser disparaître dans l’océan. Bientôt, les rues se vidèrent de vie, et les hurlements prenant de l’ampleur. Hurlements de qui ? Des prêtres enfermés qui se mourraient de douleur, et certains choisirent même le suicide pour ne plus souffrir. C’est cette histoire qui engendra la décadence de la population. L’époque gothique passa, laissant place à une époque sans nom, que les prêtres et prêtresses enfermés préférèrent appeler l’Epoque de la Mort au Coin de Rue. Parmis eux, une petite fillette, de trois ans, qui ne connaissait rien du Tout-Puissant, des moines et pourquoi elle était cachée sous terre. Peu à peu, les moines s’entre tuèrent, chose qui menèrent à la destruction de la seule vie réelle et libre du monde. C’était le cas de le dire, car les Prêtres étaient enfermés. Mais, les barreaux étaient trop serrés pour permettre à un adulte de passer, et c’est là que la petite fillette entre en scène. Ils la firent passer, et c’est elle qui libéra les Prêtres. Mais, ils perdirent la motivation de tout reconstruire lorsqu’ils virent le l’ampleur du désastre. Les rues étaient noires, recouvertes de poussières qui s’envolaient au moindre coup de vent, les toiles d’araignées régnaient sur les coins, et c’était impossible de trouver du bétail, des proie. Lorsqu’ils voulurent boire, ils découvrirent que l’eau avait un goût qui sortait de l’ordinaire. Un goût sucré, appétissant, et bientôt ils voulurent connaître la raison de ce goût si juteux. Lorsqu’ils la trouvèrent, ils allèrent confesser au Tout-Puissant pour leur pêcher : c’était le sang des victimes des loups qui avait donné se goût à l’eau. Lors de la cérémonie, un prêtre tomba raide mort, intoxiqué ou empoisonné à cause de l’eau. Le sang avait rassemblé des bactéries, et peu à peu, les prêtres commencèrent à mourir l’un après l’autre, et seule la jeune fille survécut, grâce au lait de sa mère. Elle grandit, errante dans une ville qui avait jadis était active et commerciale, qui à présent n’était que ruines et poussière.
Aujourd’hui, elle a environ une vingtaine d’années. Ses traits sont devenus si fins et beaux, sont teint était doré, ses yeux d’un marrons profond et son nez d’une finesse incroyable. On aurait dit une guerrière amazone là, dans les rues. Mais elle était seule, et elle le serait toujours. Personne ne venait jamais, et personne ne viendrait jamais. Elle revint à l’endroit où les prêtres s’étaient hydratés avec l’eau ensanglanté, et y trouva l’une de ses peluches, un ours doux. Elle le prit dans ses bras, et laissa une larme couler le long de sa joue dorée. Des poupées jonchaient le sol, la plupart à moitié détruites à cause de la pluie, des orages et des bêtes sauvages. Elle en garda une dans sa main, et s’installa sur le rivage. Elle y resta pendant des années, ce qui eu pour effet, de peu à peu, la changer en statue de pierre, mais pierre qui gardait les couleurs de la jeune femme. Pendant se temps, une brume prenait la ville, et les bâtiments tombaient de plus en plus en ruine..


Targäen

Layna : Production acceptée
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Jorhuun
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MessageConcours n°1 (participations) EmptyJeu 2 Fév 2006 - 21:55

[Toute ressemblance avec les histoires ci-dessus serait totalement fortuite car je ne les ai pas encore lues.]
[Les ' représentent les e muets - on ne doit pas les prononcer pour respecter le nombre de pieds d'un vers qui sont ici des alexandrins (12 syllabes par vers). Et pour votre information, les e ne se prononcent pas quand ils sont placés avant une voyelle. (c'est ce qu'on appelle précisemment les e muets. ^^)]




Jolies Poupées



Quand j'étais petite, je croyais les poupées
Hantées par une âme, prêt' à me dévorer.
Et maman me disait, pour me voir rassurée
Que ces jolies poupées n'étaient que des objets.

Mais je voulais croire qu'elles étaient animées
Et que, dans la nuit noire, elle venaient me tuer.
Je voyais leurs yeux sombr' me suivre dans la nuit
Car elles me poursuivaient, dans la boue, sous la pluie,

Jamais rassasiées, avec un goût de sang
Manquant à leurs bouches, comme à la femm' l'amant.
Aujourd'hui, quand j'y pense, je me dis : "j'étais bête!",
Mais ces jolies poupées restent toujours en tête

Et ne vous laisse en paix que lorsque vous mourrez.
Car elles sont revenues ... c'était au mois de mai,
J'avais déjà vingt ans, mes parents m'attendaient;
J'étais partie ailleurs, et quand je suis rentrée

Dans ma ville natal', l'endroit était détruit;
Et les gens endormis, étaient morts dans la nuit.
Puis je me suis sentie défaillir quand j'ai vu
Mes parents sur leurs lits et sans vie étendus

Comme si la faucheus' n'avait pas pris sa faux
Mais qu'elle avait tué sans arme, incognito...
Je suis sortie de la chambre, et tout en haletant,
"L'enfer c'est les autres!"* me suis-j' dis en pleurant.

Mais je vis dans la rue que des poupées jouaient
A danser, presque nues, autour de corps jonchés;
Elles riaient aux éclats et à ce moment-là,
Je savais très bien qu'ell' ne survivraient pas !




*Très belle citation de Jean-Paul Sartre



Jorhuun



Layna : Participation acceptée


Dernière édition par le Dim 12 Fév 2006 - 16:14, édité 1 fois
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Opale It
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MessageConcours n°1 (participations) EmptySam 4 Fév 2006 - 23:27

[Cette image me rappelait beaucoup un rêve que j’ai fait récemment… C’est… étrange… Enfin bon… Wala ma participation]


Alhram frémit et ouvrit péniblement les yeux, et son regard se porta aussitôt sur le ciel nuageux au dessus de lui. La frêle barque dans laquelle il se trouvait ondulait lentement sous lui, portée paresseusement par une mer parfaitement calme. Trois jours déjà, trois jours qu’il dérivait sur cet océan qui ne semblait pas vouloir se finir. Trois que le bateau de voyageurs qu’il avait prit avait sombré, suite à une tempête.

Il grogna et se tourna sur le côté. Il fallait toujours que ce genre de trucs lui arrive, alors qu’il cherchait simplement à gagner le Continent Behor. Et encore avait-il eu de la chance, pour réussir à atteindre une barque alors que le gros vaisseau sombrait dans les eaux sombres de la mer, suite à une collision avec un objet encore non identifié. Apparemment, il était le seul survivant. Affamé et assoiffé, il n’allait pas tarder à périr misérablement s’il ne gagnait pas rapidement la terre ferme.

Le jeune homme reporta son regard sur le ciel. A bien y réfléchir, il avait une inhabituelle couleur ocre ; sûrement parce que le Soleil était entrain de se coucher. Alhram se redressa lentement, massant sa nuque endolorie, et se tourna vers l’Ouest, vers lequel il naviguait, poussé par les désirs capricieux de l’océan. Et ce qu’il vit le cloua sur place.

Devant lui s’étendaient les ruines d’une immense cité, à demi émergée sous l’océan. L’architecture des bâtiments en ruine était déroutante, inhabituelle ; jamais il n’avait pu voir un tel travail, aussi précis, aussi ouvragé. Chaque centimètre carré de matière était minutieusement décoré, dans un ensemble qui était imposant sans paraître surchargé. La plupart étaient ce qui pouvait ressembler à des restes de tours, dépassant de la mer.

Alhram eut beau se frotter les yeux plusieurs fois, la vision resta la même. Son esprit logique se heurtait contre l’existence d’une telle ville, dont il n’avait jamais entendu parler. Cependant, il était bien obligé de croire ses sens, et d’admettre pour le moment qu’elle était belle et bien réelle. Lentement, son frêle esquif se fraya un chemin entre les imposants bâtiments, emmenant avec lui son passager émerveillé, qui ne cessait d’emplir ces yeux de ce spectacle incroyable. Le ciel était bas, nuageux, épais et d’un couleur d’ocre, donné par le Soleil qui s’éteignait à l’Orient, face à lui. La mer avait une nuance dorée, changeant, et semblait par endroit ne faire plus qu’un avec le ciel.

Avec un bruit feutré, la barque heurta une berge de sable, sortant Alhram de son émerveillement. Il se frotta les yeux, et décida après avoir soigneusement pesé le pour le contre de prendre pied sur ce paysage irréel. Prudemment, il débarqua de son esquif, et fit quelque pas sur la berge. L’endroit était silencieux et désert ; mais au moins était-il arrivé sur un semblant de terre. Les ruines s’étendaient à perte de vue, et d’où il se trouvait il était difficile de dire ce qu’il y avait derrière. Espérant tout de même trouver des vivres et de l’eau douce, le jeune homme se mit en marche, bercé par cette douce illusion.

Il ne rencontra pas âme qui vive pendant une bonne demi-heure ; et ce fut seulement là qu’il la vit. Elle était assise sur la berge de sable, une jambe pliée, l’autre étendue, dans une position étrange et qu’un humain normal eut sans doute trouvé inconfortable. Vision chimérique de son esprit embrumé ou être de cher et de sang, la femme était sans doute la plus belle qu’Alhram eut jamais vu. Sa peau hâlée avait les mêmes reflets dorés que l’eau près de laquelle elle se trouvait ; ses cheveux bruns cascadaient librement jusqu’à ses reins. Une étoffe blanche très légère avait du composer ses habits auparavant : à présent, elle était en lambeaux, et cachaient le strict minimum de son corps attirant.

Qui était-elle ? Une naufragée égarée, comme lui ? Euphorisé par le fait d’avoir trouvé une autre présence humaine, et qui plus est sous la forme de cette pulpeuse créature, Alhram s’avança doucement sans la quitter des yeux.

« Excusez-moi, » appela-t-il doucement pour ne pas l’effrayer. « Mademoiselle ? »

La femme leva brusquement la tête, et se tendit aussitôt comme la corde d’un arc prêt à tirer. Son regard sombre transperça Alhram qui s’immobilisa aussitôt, incapable de faire un pas de plus. C’est alors qu’il remarqua que près d’elle gisaient de carcasses de jouets. Poupées démembrées ou ours en peluche déchiré, il s’agissait peut-être d’objets récupérés suite à un naufrage dans les environs. Mais cette vision mit le jeune homme extrêmement mal à l’aise. Lorsqu’il leva de nouveau les yeux, son regard fut aussitôt attiré par celui de la femme, tel un aimant. Alors que s’étendaient les premières ombres de la nuit, Alhram se rendit soudainement compte à quel point la scène pouvait être inquiétante. La vision de rêve représentée par la femme se muait peu à peu en cauchemar.

Brusquement, elle se mit debout, et tenant une poupée en lambeaux serrée contre elle, elle s’enfuit avec une telle rapidité qu’elle disparut presque aussitôt entre deux bâtiments en ruine. Réalisant qu’il était sûrement entrain de perdre son unique chance de survie, le jeune homme sortit de sa torpeur, et se lança à sa poursuite.

« Non, attendez ! Revenez, je vous en prie ! » cria-t-il en se mettant à courir.

Il la suivit prudemment, ayant parfois du mal à se frayer un chemin entre les restes de bâtiments. Néanmoins, il arriva à l’endroit où il l’avait perdue de vue, et eut juste le temps de l’apercevoir alors qu’elle se glissait dans une église en ruine.

« Ne partez pas ! » s’époumona-t-il de nouveau, bien qu’il commençait à douter de l’efficacité de la chose.

Il entra dans l’église à sa suite, et resta un instant à reprendre son souffle. L’intérieur du lieu de culte baignait dans vingt bons centimètres d’eau, et il ne restait plus grand-chose des meubles qui se trouvaient à l’origine à l’intérieur. Un mur et une partie du toit s’étaient effondrés, et ce trou béant tourné vers l’Ouest laissait les derniers rayons du Soleil inonder les lieux de leur lumière.

La femme se trouvait près des restes d’une statue du Christ. Tremblante, elle serrait contre elle la poupée, comme si elle était possédée. Alhram s’approcha doucement d’elle, essayant de ne pas faire de geste brusque. Un pas après l’autre, il finit par être assez près d’elle pour pouvoir la toucher rien qu’en étendant le bas. Lorsqu’il effleura sa peau satinée, elle fit mine de s’enfuir ; aussi, par réflexe, sa main se referma sur le frêle bras de la femme. Celle-ci se débattit, mais se calma rapidement et le fixa, attendant de voir ce qu’il allait faire d’elle.

Le jeune homme l’observa un long moment, cherchant à percer la carapace de mystère qui entourait cette femme. Qui pouvait-elle être vraiment ? Un sourire chaleureux fendit alors son visage agréable, et il commença par faire ce par quoi toute bonne relation doit débuter.

« Mon nom est Alhram, et je suis absolument ravi de vous rencontrer. »
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Elrik
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MessageConcours n°1 (participations) EmptySam 4 Fév 2006 - 23:45

Parole d'un mort...


Penses donc aux ruines du temp sur nos visages
A la larme perlante brillante refletant notre image
Penses a la mort de nos enfants
Perdu au fin fond du torrent

Regardes au loin l'ephemere cité
Aujourd"hui elle a perit
Demain elle sera effacée.
Il n'y a plus de vie ici
Il n'y en a jamais eue en fait

Le ciel est sec de nos pleurs
Et l'eau reflete nos traits
Morts, brumeux et pâle,
Horribles, tourmentés et sales.

Veneres donc ces fantômes
Toi soeur et fille du malheur
Avec ton regard de chrome
Et ton sourire fou de douleur...

Survivre ne sert a rien
Lorsque la peine nous etreint !
Rejoins nous dans la mort
Car personne ne te deplores


Elrik.
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Cain Har
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MessageConcours n°1 (participations) EmptyDim 5 Fév 2006 - 14:19

Kéa voulait encore y croire...
C'était impossible...
Le vieux fou de l'auberge mentait sûrement...
Comment la cité de Primaligenta aurait pût être détruite...?
Balivernes !

La jeune femme avait reprit la route au petit matin...
Elle avait fait le plein de provisions, à présent, rien ne pourrait l'empêcher de rejoindre sa ville natale...

Le voyage dura trois jours, elle croisa divers personnages sur la route...
Des brigands, des marchands, des musiciens, des hommes en quête de Gloire...
Comme si la Gloire existait dans un monde pareil...

Au bout du troisème jour, elle apperçut enfin les hautes tours de sa chère citée...

"Enfin...Primaligenta..."

Elle était si heureuse, un grand sourire se dessina sur ses fines lèvres...
Mais ce qu'elle vit en arrivant faillit la tuer...

La Cité était en ruines, il ne restait plus rien...
Les cadavres pourrissaient par-ci par-là, les corbeaux et les rapaces venaient se servir...
Kéa tomba à genoux dans le sable fin qui recouvrait autrefois la magnifique plage...
Des jouets et des poupées étaient encore là...
La Cité avait été assaillit par un fléaux appelé "Guerre"...

La jeune femme laissa sa main glisser jusqu'à une poupée de chiffon...
Elle tira un peu dessus et découvrit avec horreur qu'une main tenait toujours fermement le jouet...
Kéa déterra la main, puis le bras et l'épaule et enfin la tête...
Une petite fille d'à peine 10 ans les yeux grands ouverts fgés dans une expression d'horreur tenait fermement la poupée dans sa main...

Kéa sentit son estomac se soulever...
Elle ferma les yeux et laissa libre court à son chagrin...

Elle avait promis à sa petite soeur et à ses parents de revenir une fois ses études d'Ensorceleuse terminées...
Elle avait promis qu'elle les reverrait...
Elle avait promis...

La plus grande Citée de tous les temps venait d'être détruite...
C'était la fin pour le royaume d'Atis...
Ou alors le début du cauchemard, le début du reigne de la terreur...

-Cain-
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Kaley Ni
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MessageConcours n°1 (participations) EmptyJeu 9 Fév 2006 - 1:00

Dans une petite cité, autrefois apellé Allyanka, un homme et une femme se rencontrèrent. Un acte très normal, ils tombèrent follement amoureux. Le seul problème, était que cet amour était interdit... Deux peuples régnaient dans la cité à ce moment. Les Wajirs, peuple à la peau légèrement bazané, possédant un corps souple et une agilité hors du commun. De l'autre côté, les Zarias, ayant une beauté redoutable et une personnalité très mystérieuse.
Donc l'homme, un Wajir, et la femme, une Zaria, décidèrent de lier à jamais leur liaison. Ce n'était pas facile, étant donné leur position... Ils se voyaient donc en secret. Quelques mois après leur rencontre, la femme tomba enceinte, chose innatendue qui pourrait gâché leur grand amour à jamais... Pour l'instant, rien ne paraissait, mais à peine quatre mois plus tard, les gens de sa race se posaient des questions.
Cinq mois après, l'enfant nait. C'est la pagaille dans le peuple Zaria, n'arrivant pas à décider si l'enfant devait être tué ou gardé... La femme les priait de la croire; cet enfant venait d'un Zaria, simplement, le père de l'enfant avait du quitter le peuple, pour une raison personelle. Au début, les gens la croyaient mais lorsqu'ils lui demandait l'iodentité de cet homme, la jeune femme refusait catégoriquement de répondre, sachant qu'ils découvriraient d'où venait l'enfant...
Finalement, les parents de l'enfant quittèrent Allyanka, sans dire mot, et se dirigèrent vers l'inconnu, en élevant leur enfant ensemble, dans un monde où les peuples n'étaient pas divisés. Finalement, ils trouvèrent un petit village abandonné, mais en bon état. Sans doute les habitants de ce village étaient partient por cause d'épidémie.
C'est dans ce village inhabité qu'une jolie jeune fille fut élevé, ne conaissant que ses parents. À dix ans déjà, cet enfant était élancé, agile et sa beauté resplendissait. De longs cheveux noirs descendant dans son dos, de beaux yeux marrons lui donnant un air mystérieux et enfin, une peau bazané douce et délicate. Mais elle n'était pas heureuse... Elle se snetait seule, n'ayant aucun amis, seulement des parents, qui refusaient de quitter ce village abandonné pour retourner à Allyanka. Ils se disaient que les habitants n'avaient pas évolué, toujours en guerre sans doute...
A 16 ans, la jeune fille quitta le village, par une nuit étoilé et fraiche de l'été. Elle ne leur dit rien, comme lorsqu'ils avaient quitté Allyanka eux-même.
À peine vêtue d'une légère robe de nuit, la jeune fille partit, sans rien amené. Le voyage fut pénible et de plus, elle ignorait où se trouvait la cité d'allyanka. Évidemment, sa mère lui en avait déjà parlé, décrivant les paysages les plus magnifiques de cette cité. Par contre, la direction lui était inconnue...
Les nuits passés dans les forêts, les montagnes à escalader et tous les intempéris de la nature nuirent au voyage de la jeune fille. Celle-ci était épuisé, elle avait froid et sa robe était abimé, ne cachant maintenant que quelques parties de peau.
Des jours et des jours plus tard, elle arriva enfin à ce qui semblait être la cité d'Allyanka. Pourtant, elle n'en coryait pas ses yeux... ce n'était plus la cité que sa mère lui avait décrite, en faite, on ne pouvait même plus apeller ça une cité!
Il n'y avait que des ruines... La jeune fille parcourut la ville, regardant les dégâts d'un regard attristé. Soudain, un gémissement se fit entendre. Croyant que la cité était abandonné, la jeune fille se retourna rapidemment, pour y découvrir un corps frêle, gisant parmis les ruines. Elle approcha du corps, constatant que c'était une femme d'un âge avancé, ayant soufert de la guerre. ce n'était qu'une question d'heure avant qu'elle ne meurt... La jeune fille lui adressa la parole, essayant tout d'abord de la rassurer, puis tentant de se rensigner sur la guerre. La vieille femme se lança alors dans les explications, d'une voix chevrotantes et très faibles, essayant de se rapeller toute l'histoire:
'' Les Zarias et les Wajirs ont toujours été des peuples en guerre. Pourtant, chacun vivait de leur côté, se contenta de se détester, sans toute fois passer à l'acte de la vrai guerre. Mais, le départ d'un couple constitué d'une Zaria et d'un Wajir déclancha finalement cette guerre. La femme était enceinte de l'homme Wajirs, et le couple avait fuit Allyanka. Vous savez, les habitants comprirent vite leur histoire.
Ils ont tout de même bien fait de quitter la cité, sinon c'était la mort assuré pour eux. Enfin... des habitants de Zarias se mirent en colères et exigèrent une vrai guerre, C'est ce qui arriva... Seize ans que cette guerre dure Et tout le monde est mort maintenant. Terrible histoire... La cité était en flamme. Maintenant que des ruines... ''
Voyant que la vieille dame se répétait, étant maintenant à l'agonie, la jeune fille la laissa, se dirigeant vers un cours d'eau qui traversait les ruines. L'eau était pollué. Mélange de sang et de poussière. Des objets, à peine touchés par les flammes, jonchaient le sol. La jeune fille aperçut une poupée et, instinctivement, elle la prit dans ses bras, la serrant contre elle.
Elle se laissa tomber sur le sol, réfléchissant à cette terrible guerre. C'était en partie sa faute tous ses morts... Allyanka, plus que des ruines. Elle baissa la tête vers le sol, et la releva ensuite regardant le ciel. Elle versa sa dernière larme....


Kaley Night
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Invité
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MessageConcours n°1 (participations) EmptyDim 12 Fév 2006 - 18:54

Il fait froid… Si froid… Cela ne fait que quelques heures que je suis réveillée, et je n’ai pas bougé depuis… La peur m’envahit à mesure que j’observe la ville qui s’étend à mes pieds… Mais qu’est-ce qui peut m’effrayer ainsi ? Est-ce ce silence de mort qui semble planer sur la cité comme une ombre malsaine ?
D’un pas chancelant, je me suis levée et j’ai descendu les nombreuses marches de la tour où je m’étais endormie… Une odeur pestilentielle commence à atteindre mes narines qui se plissent dans une grimace de dégoût… Et la raison de cette puanteur se trouve bien vite justifiée… A peine ais-je posé mes pieds sur la terre ferme que j’aperçois des cadavres… Des dizaines et des dizaines de cadavres étendus par terre, et qui m’observent de leur regard laiteux…
Effrayée, horrifiée, mon sang ne fait qu’un tour… Je me mets à courir dans les rues, désespérée, à la recherche d’une âme encore vivante… Mais j’ai beau chercher, je ne trouve rien, ni personne, pas même l’ombre d’un animal, ni d’un charognard… La peur qui m’envahissait se transforme peu à peu en véritable sentiment d’horreur… Que s’est-il passé ici, pourquoi tant de morts ? Une guerre ? Un massacre ? Je n’ai plus aucun souvenir, je ne sais même plus qui je suis… Pourquoi suis-je ici, pourquoi suis-je la seule survivante ?
Je cours, je cours, encore et encore…J’atteins finalement un endroit un peu en retrait de la ville, où je ne suis plus qu’entourée de ruines et d’eau… Je ralentis mon allure, et reprends mon souffle. Mon pied heurte alors quelque chose d’à la fois dur et doux. Je baisse les yeux et aperçois plusieurs poupées qui jonchent le sol… Une sensation bizarre m’envahit, une impression étrange de déjà vu… Les poupées semblent m’attirer, comme si elles m’hypnotisaient… Je m’accroupis alors pour en attraper une… Et soudain, je replonge dans l’inconscience…

Une vision… Une fillette d’environ six ans, aux longues boucles brunes, et richement vêtue… Elle tient entre ses petits bras frêles une poupée… Son visage semble triste, et ses yeux sont remplis de larmes… Mais cette expression disparaît rapidement, remplacée par une joie immense, tandis qu’un joli sourire se dessine sur ses lèvres fines… Elle se met à courir alors, vers une femme à l’allure gracieuse, qui semble l’attendre bras ouverts… Est-ce sa mère ?... Oui, la fillette lui ressemble… Celle-ci saute dans les bras de sa mère… Et la vision s’estompe…

J’ouvre difficilement les yeux, le visage balayé par un vent froid qui me transperce jusqu’aux os… Je ne sens même pas les larmes qui coulent sur mes joues… Pourquoi ce rêve ? Que signifiait-il ? Cette petite fille… Elle m’était si… familière… Etait-ce… moi ?
Soudainement des images fusent dans ma tête à toute vitesse… Je revois ma vie qui défile devant mes yeux… Les tensions qui s’étaient développées avec la cité voisine… Puis la déclaration de la guerre… Le siège de notre cité, puis le massacre de tous ses habitants… L’assassinat de ses propres souverains, mes parents…
Un cri déchira le silence pesant de la ville… Le mien… Un cri de désespoir… Pourquoi ? Pourquoi ?... Comment en étions-nous arrivés là ? Il ne me reste rien… Plus rien…
A travers les larmes qui inondent mes yeux, j’aperçois alors un poignard non loin de moi… D’un geste un peu hésitant, je le prends entre mes mains et l’observe un moment… Il est déjà maculé de sang… Je suis dans une sorte d’état second, une sensation étrange, à mesure que je dirige la lame vers ma poitrine, avant de finalement frapper mon cœur…Je m’effondre au même instant… La main sur ma blessure, je sens le sang chaud qui coule abondamment sur ma peau… La vie m’abandonne à mesure que ma vue se trouble… La mort m’envahit… C’est la fin…

Il fait froid... Si froid... Les ténbres m'envahissent... Mais je me sens mieux... Bien mieux... Papa, maman… Je vais vous rejoindre…


¤Alycia¤
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Targaën
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MessageConcours n°1 (participations) EmptyDim 12 Fév 2006 - 20:57

Layna Timerta a écrit:
Il restera ouvert environ une semaine et demi. Cette durée est exceptionnelle car il s'agit du premier concours. Il se terminera donc le dimanche 12 février au soir vers 21h (heure de France).
C'est fini non ?!
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Invité
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MessageConcours n°1 (participations) EmptyLun 13 Fév 2006 - 13:51

Oui, exact. Mais comme Layna est absente pour la semaine...

Je vais quand même verrouiller le sujet...
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