Arrivée de Syllia

Syllia, une petite fille aux yeux tristes, atterit devant les lourdes portes de la cité. "Atterit" est le mot juste car un instant auparavant elle flottait dans les airs avec aisance.Elle était de petite taille, avait de longs cheveux blanc parcouruts par des reflets argentés à chaque fois qu'elle bougeait.Sa peau était pâle, et son visage très fin, comme sculpté dans du marbre.Ses yeux bleus gris, légerement voilés, scrutaient la porte ou quatres symboles brillaient de milles feux.

- "Le vent....Qu'est ce qu'il faut faire?"

Murmura elle d'une voix à peine audible, ou chacun de ses mots semblait être une goutte de cristal tremblotante, qui hésitait à tomber.Elle ferma les yeux un instant, tandis que ses cheveux étaient soulevés par une douce brise qui semblait lui murmurer quelle que chose.

-" D'accord...."

Souffla elle.Elle s'avança d'un pas léger vers l'entré de la cité, et posa une main frêle sur le symbole qui représentait l'air.Les lourdes portes s'ouvrirent dans un grincement, et Syllia se trouva façe à Elament, après un si long voyage.

[HRp : Je trouve ton Rp splendide !!! alors j'ai pas put m'empêcher de venir t'accueillir chaleureusement (ou presque)]

Gaara voulait sortir de la cité quand les gigantesques portes s’ouvrirent avant qu'il n’ait le temps de toucher l'arbre. Il recula un peu et aperçus derrière la porte une petite fille. Elle était tout fine et tenais ses mains contre sa poitrine. On aurait put croire à une poupée en porcelaine. En effet elle avait le tint très clair. Gaara ne put s'empêcher de la regardait encore. Elle paraissait si fragile et triste. Gaara n'arriva pas à comprendre son expression. Malgré cette apparence Gaara se douter qu'elle n'était pas une simple poupée de porcelaine mais belle est bien une futur élèves. Gaara était surpris de cette apparition mais cette sensation ne s'affichait pas sur son visage habituellement neutre. Il reprit sa marche comme si de rien n'était et passa à coter de la jeune fille qui n'avait pas bougé. Mais contrairement à sa volonté il s'arrêta à ses coter et tourna la tête dans sa direction. Toujours avec cette expression neutre il lui dit d'une voix claire.
"Si vous chercher l'école d'Elament c'est au bout de l'allée devant vous..."
Et il ne repris pas tout de suite sa marche attendant une quelconque réponse de sa part.

Syllia tourna la tête vers le jeune homme.Elle entrouvrit la bouche, tel un enfant fasciné par une chose nouvelle.Ses yeux s'agrandirent quelque peu, et une expression de soulagement fuguace apparut sur son visage, avant qu'elle ne baisse à nouveau les yeux, comme si elle était déçue.

-"Au bout de l'allée....Elament?"

Elle le regarda, un air d'incertitude sur le visage.

-"C'est là que je vais..."

Son regard sur le nouveau venu gagna en intensité et ses mains frémirent légerement, pendant qu'elle réfléchissait à une nouvelle chose à dire.Syllia n'avait jamais vécu avec autre chose que le vent.Elle ne savait pas ce qu'il fallait faire, ce qu'il fallait dire.Elle décida alors de lui demander la seule chose qui l'interréssait.Elle leva vers lui un regard avide et demanda, la voix pleine d'exitation:

- " Toi....tu sais ce que c'est n'est ce pas...tu sais....c'est obligé....non? L'amour....tu sais pas vrai?"

Elle lui jetait des regards plein d'espoir, telle une enfant qui va enfin avoir sa réponse.

[pour comprendre, va voir ma présentation...et merci pour le compliment ^^]

[HRp : ma pauvre tu as choisie la mauvaise personne pour poser la question Gaara ne connais que le mot ]

Gaara restât comme figer sur place. Les yeux de la fillette traduisaient toute sa solitude. Gaara crut voir son reflet féminin de lui petit. La question le troubla un peu, lui n'avait jamais réellement connue l'amour. Ou seulement l'amour entre amie, et encore.
D'un geste lent il pointa du doigt le tatouage sur son front. C’était le mot amour dans la langue ancestrale de sa mère.
"Je sait que sa existe..."
Laissant sa main retomber le long de son corps
"Mais seul ceux qui l'ont toucher peuvent en parler..."
Gaara parler toujours de sa voix neutre. Il était incroyablement sincère et son regard était exceptionnellement doux.
"je ne puit donc apporter de réponse à ta question."
Gaara se trouver presque plus introvertie, tellement cette petite fille était timide. Lui aussi était timide mais quand même moins que cette fillette l'age sûrement.

Sophie passa devant la grande porte sans se rendre compte que celle ci était ouverte, jusqu'au moment ou elle marcha sur quelque chose de dur. Elle regarda ce que c'était et eu l'agrable surprise de voir une bague en or sertie d'un rubis rouge.Lentement, elle s'abaissa et se saisis de la bague. En relevant la téte, elle vit deux inconnus en train de se parler. Il y avait un garcon et ... Ho!! Une petite fille toute chou!! Sophie marcha droit en direction des deux personne.

" Excusez moi, cette bague appartiendrez t'elle a l'un dentre vous?"

Elle baissa les yeux vers la petite fille et lui fit un grand sourire.

Syllia baissa la tête, déçue.Personne ne pouvais donc répondre à sa question? Elle se figea soudain, et ferma lentement les yeux.Sa douce robe voltigea un instant, agitée par des remous imperceptible.Elle rouvrit les yeux, une lueur d'espoir brillait à nouveau sur son visage.

- " Tu ne sais pas...pourquoi tu ne sais pas? Pourtant, le vent m'a dis, et le vent à toujours raison! Ici....il m'avait dit qu'içi....içi les gens savent!"

Elle baissa sa petite tête, et soupira.Un soupir infiniment triste, un soupir de silence, et ce soupir représentait toute son âme.L'agitation fievreuse qui c'était emparée d'elle s'évanouit, comme si elle n'avait jamais existée, et ses yeux se voilèrent à nouveau.La douce brise qui tournait autour d'elle retomba également, comme affectée par ce changement d'humeur.

- "Et toi....tu a quelque chose aussi? Comme moi? Quelque chose rien qu'à toi...Moi c'est le vent...Il est gentil le vent...."

Son ton était morne, fatigué....Autrement dites ces paroles auraient pu être joyeuses, enjouées....Pas avec Syllia.On se demandait même si elle avait jamais sourit.
Elle leva la tête vers la nouvelle venue.Elle la regarda un instant avant de détourner la tête.Elle ne voulait pas affronter une nouvelle réponse négative.Son regard se perdit à nouveau dans le lointain.

Gaara écouta attentivement Syllia en faisant silence pour la laisser parler librement. Il trouva curieux que la jeune femme parle de vent comme sa. Mais depuis qu'il était à Elament presque plus rien ne l'étonner.
"Les gens d'ici le savent en effet. Mais je ne suis pas d'ici."
Gaara savait que sa réponse serait décevante pour Syllia. Mais c'était la vérité, il était apparent que toute personne vivant à Elament avais forcement connue toute les belle chose de se monde. Et donc forcement celle que l'on disait être la plus belle : l'Amour.
Le fillette se remit à parler calmement alors qu'une autre jeune fille qui n'avait pas échappée à la vue de Gaara s'approcher d'eux. La fillette eut finit sa phrase et Gaara répondus purement simplement.
"Le sable..."
il ignorer pourquoi il dévoiler se secret à une petite fillette mais il l'avais fais sans hésiter. Elle n'eut pas le temps de répondre que la deuxième jeune fille atteignit Gaara. Elle lui posa une curieuse question sur une bague qu'elle tenait à la main.
"Elle ne m'appartient pas" répondit t'il simplement

Syllia hocha la tête regardant le jeune homme.Pas d'içi...il n'était pas d'içi.Comme elle.Elle leva vers lui des yeux amicaux.

- "Mais tu vas vivre içi non? Sinon tu ne serai pas là....Moi aussi...moi aussi je vais vivre içi...Tu pense...qu'on va apprendre, ce que c'est? L'amour...içi?"

la petite parlait d'une manière étrange, entrecoupée, répondant elle même à ses propres questions.Elle pensait, en quelque sorte, à voix haute.Elle faisait part de toutes ses pensées aux gens, n'y voyant pas de problème.Cela la rendait vulnérable façe à des esprits mal intentionnés mais il ne fallait pas s'y tromper.Le vent était son ami, le vent la protegeait depuis toujours.C'était ainsi depuis qu'elle s'était réveillée, et de toute sa vie, elle ne s'est posé qu'une seule question, le reste ne l'interressait pas.Qu'est ce que c'est l'amour?Elle le demandait, inlassablement, à toutes les personnes qu'elle rencontrait.Une pensée lui vint tout d'un coup à l'esprit, et elle posa un regard craintif sur le jeune homme.Ses yeux se plissèrent, et elle posa ses mains sur son coeur.

- "Mais tu sais...moi je fais peur.Parce que je suis différente.Toi aussi tu a peur?"

Sa voix tremblait.Jusqu'içi, il était le seul qui avait accepté de répondre à sa question, même s'il n'en connaissait pas la réponse.*Mais...Quand il saura...Peut être qu'il aura peur? Il ne voudra peut être plus me parler?*
La petite fille s'eleva de quelques centimètres au dessus du sol, ses cheveux blancs ondulant dans le ciel, comme cela se produisait toujours quand elle avait peur.

Gaara fut incroyablement surpris de la question de la jeune femme. Il n'avait songer à sa. Vivre à Elament, il ni penser pas. Il était venu que pour devenir plus puissant afin de venger sa mère.
"Je ne pense pas vivre ici ... tout y est trop beau. Quand à l'amour on dit qu'on peut le rencontrer partout ou il y a la vie. Alors pourquoi pas ici "
Gaara ne dit un mots regardant l'horizon. Il voulait aller se baladais mais déjà il avait oublier ou. Il rêvassait en regardant un hippogriffe disparaître dans les nuage et un papillons se poser avec douceur sur une fleur jaune. Puis le silence fut de nouveau brisé par une intervention haletante de la fillette.
Elle lui parlait de peur, une peur dut à la différence. Gaara se vit de nouveau petit rejetée par les anges pour être un monstre, possédée par le démon Shukaku, le démon du sable. Gaara serrât le poing et sentais de nouveau la haine monter en lui. Il ferma les yeux et répondit toujours calmement à la question poser.
"Ici tout le monde et différent, mais personne n'a peur de personne, seul les déchus font peur."
Gaara parler biensur de lui, il ne parler pas des anges déchus qui comme tout était accepter les bras ouvert mais belle et bien les âme meurtrie se qui ne serons jamais satisfait ceux qui se sente toujours intrus, ceux qui seront toujours à part.
Gaara vit que la fillette commencer à voler et le vent se lever, comme à son habitude il ne bougea pas d'un centimètre.
"Pour ma part je ne peut avoir peur de toi puisque tu me reflète."

La petite parut étonnée.Ce garçon n'était pas logique.Elle pencha légèrement la tête sur le côté en signe d'incompréhension, et pointa le doit vers la citée.

- "Si c'est beau, pourquoi ne veut tu pas y vivre?"

Elle retomba délicatement sur le sol et le regarda d'un air buté.Un vent d'une puissance moyenne fit voler ses longs cheveux et virevolter quelques feuilles, tandis qu'elle reprenait d'un ton mal assuré:

- "Tu n'a pas envie d'apprendre l'amour?"

A ses yeux c'était totalement impossible.Comment pouvait on ne pas vouloir connaître cette chose qu'on disait merveilleuse?Toutefois elle se radoucit quand il lui dit qu'il n'avait pas peur d'elle.Un imperceptible sourire se glissa même sur son visage.Le vent se transforma d'ailleurs aussitôt en une petite brise légèrement parfumée.

- "C'est vrai? Tu n'as pas peur? Tu as peur des Anges Déchus? Pas de moi? Mais pourquoi aurait on peur des anges Déchus? Ils sont comme moi au fond non?Ils sont juste différents! Tu crois pas?"

Les mots ce bousculaient dans sa bouche à une vitesse folle.Pour la première fois, elle parlait ouvertement à quelqu'un autre que le vent.Son petit visage d'habitude froid, prenait une teinte légèrement rosée.Pour la première fois, quelqu'un lui permettait de dire ce qu'elle pensait.Des années de solitude passées à ruminer de sombre pensées, des années à penser aux choses du monde se libéraient en cet instant.

Sophie fit deux pas en arriére. Apparament, cette fichue bague n'appartenait a personne... Elle la mit dans sa poche en se prometan d'aller la déposer aux objets trouvé...

* Cette petite fille est étrange, obsédé par l'amour... Je me demande bien pourquoi.*

" Bon ben, bonne journée..."


Elle tourna les talons et commenca a partir.

"Bonne journée ..."
Déclara Gaara toujours neutralement en la voyant partir. Puis il tourna de nouveau la tête vers la petite fille à ses coter. Sa voix n'avait pas changer mais sa manière de parlait était différente. Ces paroles n'était plus entrecoupé mais fluide mais d'une rapidité déroutante. Sa première question était pertinente et Gaara comprenais qu'on ne pouvait réellement comprendre ses choix.
"Ne croit tu pas que pour habiter dans un endroit aussi beau il faut déjà être en paix avec soit même."
Cette réponse n’apporterait qu'un peu de flou dans l'interrogation de la fillette mais Gaara ne savait que répondre d'autre.
"biensur que je veut apprendre l'amour... mais je compte bien l'apprendre sans avoir à résider ici"
Gaara remarqua qu'il avait naturellement délaissé le vouvoiement pour la tutoyer, après tout dans le monde normal on ne vouvoie jamais les petites filles. Mais par sa nature à vouloirs tout critiquer Gaara s'en voulait un peu. Même si il était trop tard pour revenir en arrière.
La jeune fille se remit à parler à vive allure et Gaara eut du mal à suivre. Il était évident qu'elle avait mal interprété ses paroles, elle croyait qu'il avait peur des anges déchus. Un léger sourire se dessina sur les lèvres de Gaara à cette pensée.
"Je n'est pas plus peur des Ange déchus que de toi, et je suis moi même un ange déchu. Ceux que je nomme les déchus et qui feront toujours peur sont ceux qui par leur nature ne seront pas satisfait tant qu'il leur resteras leur but."

Syllia baissa la tête en signe de compréhension, et reprit, de sa voix de gamine soucieuse:

- "Et toi tu va partir...ou ça? Ou va tu aller? Ce n'est pas possible d'apprendre l'amour partout...Sinon je le saurai déjà...

Elle secoua doucement la tête en faisant voler ses cheveux.Le vent l'envellopa doucement, comme pour la consoler.Un silence de tristesse semblait entourer Syllia.

-"Je le saurai déjà...."

Répeta elle doucement.Le vent la souleva un peu plus dans les air, et elle tendit la main dans le vide, comme pour le caresser.Elle entrouvrit ses yeux ternes.

-"Il paraît que c'est merveilleux....alors pourquoi personne ne veut me le montrer?"

Sa voix se brisa à la fin de sa phrase.Elle regarda le garçon d'un air désespéré.

Gaara la regardait toujours étonné. Sa non plus il n'y avait pas penser. Ou aller plus tard? Peut être vivre seul, sûrement même. Gaara concluant que le désert ou il avait vécu les plus calme année de sa vie serais sûrement l’idéal.
J'irais sûrement dans le désert..."
Répondit t'il simplement sans toujours comprendre pourquoi il répondait à toute ses question.
La fillette semblait vraiment connaître l'amour. Gaara fut prit d'une idée folle, il s'agenouilla pour être à la taille de la fillette. Pour la première fois il était face à elle et il la fixa dans les yeux. Il se douter que son regard la gênerais sûrement mais son message serait brefs.
"tu doit savoir deux chose existentiel :
- ne t'arrête jamais sur un échec : se n'est pas parseque tu est tombé sur le seul homme de cette cité à ne pouvoir répondre à tes question que personne ne le pourras
- deuxième ne soit pas trop pressée : l'amour et une chose bien abstraite et il te faudra beaucoup de temps pour t'en faire une vision propre."
Gaara se releva doucement comme si rien ne s'était passé. Il regarda à nouveau l'horizon sachant pertinemment qu'elle aurait était perturbé pars son regard. Il lui jeta un autre regard neutre.

Ashara reconnut Gaara de loin. Elle était suivit du jeune dragon et semblait d'une humeur enjoué comme à son habitude. Elle s'avanca vers lui et apercut Syllia.
"Bonjour toi ", fit elle à l'adresse de son viel ami.
Elle se tourna vers Syllia :
"Salut Syllia comment vas tu depuis la derniere fois ?"

Gaara regarda longuement la belle Ashara s'approcher. Celle qu'il considérer comme sa soeur. La voyant arriver il s'approcha d'elle et posa un doux baiser sur sa joue.
"Salut..."
Dit t'il toujours neutralement. Il ne savait pas du tout que Ashara et Syllia se connaissait et il évita de justesse des présentations inutiles. Ashara parlait à Syllia comme si elle se connaissait depuis un certain temps. Gaara n'ajouta pas un mots et ne volait perdre aucune miette de cette futur discutions. Etrangement il compatissait à la quête de Syllia qui un temps fut la sienne. Mais lui avait abandonné pour pensée à sa vengeance. Il porter ses yeux de Ashara à Syllia sans oublier l’horizon, que toujours il fixait comme constamment pensif, comme si il voulait voir plus loin qu’il ne pouvait

Syllia écouta attentivement le jeune garçon lui donner des conseils.Quand il eut finit, elle lui adressa un large sourire.C'était une impression très étrange que voir cette petite fille sourire, car les traits de son visage qui n'était pas habitués à cet étirement soudain, semblaient être trop figés pour bouger.Il s'en sortait une sorte de grimace amicale, mais quiconque voyait ses yeux empreints de reconnaissance, aurait tout de suite été attendri.
Elle s'approcha doucement de lui et lui murmura:

- "J'éspère que là ou tu va, tu trouvera aussi l'amour."

Elle s'était ensuite reculée de quelques pas en voyant Ashara arriver.Elle s'éleva à nouveau un peu dans les airs pour pouvoir comtenpler aisement les deux amis.Ses traits avaient retrouvés leur immobilitée habituelle, quand elle répondit timidement au salut d'Ashara:

- "Oui sa va."

Elle ne savait que dire d'autre et comtenpla ses deux connaissances, qui visiblement étaient prochement liés.

-"Tu la connais hein?"

Demanda elle d'un air assuré au jeune homme, avant de reprendre:

-" Si tu la connais, tu sais que elle, elle sait aimer."

Ces paroles étaient quelque peu dépourvues de sens, mais pour Syllia, c'était une pharse évidente, qui méritait d'être prononcée.Elle tourna sa petite tête vers Ashara et lui demanda, un air d'incompréhension dans les yeux:

- "Si tu le connais et que tu sais aimer, pourquoi tu ne le lui a pas appris? Il ne sait pas lui."

Ashara était surprise de sa question , mais néanmoins pas dépourvue de réponse.
"Je ne pense pas que l'on Sache aimer ... Il ne s'agit que de trouver la bonne personne à qui offrir son coeur. D'ailleurs Gaara sait aimer , la preuve il me considere comme sa coeur , cependant , l'amour proprement dit , demande plus d'effort et plus de chance pour l'atteindre..."

Syllia plissa les yeux, comme elle le faisait toujours quand elle ne comprenait pas quelque chose.

-" L'amour proprement dit? Mais il n'y a qu'un seul amour non?"

-Elle fit un tour sur elle même dans les airs comme pour chercher quelque chose, et fit courir une petite brise sur sa peau blanche.

-"Le vent m'a dit que quand on aimait, sa faisait chaud au coeur, qu'on était très heureux, et qu'on voulait que sa dure toujours."

Elle se figea un instant et baissa la tête.

- "Mais il n'a pas pu me le montrer.Il a dit qu'il ne pouvait pas, parce que personne ne voulait de moi."

Elle releva la tête, fouillant visiblement dans sa mémoire, pour trouver quelques souvenirs qui auraient pu leur prouver la véracité de ses paroles.

-"Les gens ne voulaient pas m'aimer je crois.Il disaient qu'on ne pouvait pas m'aimer parce que je n'était pas normale.Parce que je fait peur."

Elle baissa la tête et soupira.

-" Je vous l'ai dit à tout les deux pas vrai? Que je faisait peur.Mais vous, vous n'avez pas peur. Peut être que bientôt si."

Ele avait dit cela comme si c'était tout naturel, que ça arriverait fatalement, et qu'on ne pouvait rien y changer.Elle semblait à présent plongée dans une profonde reflexion, comme pour trouver un moyen de débloquer la situation.Ses longs cheveux blancs miroitèrent tandis qu'elle fermait les yeux pour écouter le vent, qui lui apportait quelques paroles que seule elle pouvait entendre.

"Je ne vois pas pourquoi nous , ou les autres aurions peur..."

Une grande tristesse envahie Ashara et une legere brise fraiche se leva.

"Je pense qu'il existe plusieurs Amours : l'amour parental , celui que porte une mere à sa fille ,l'amitié , qui unit deux etre très proches , l'amour fraternel , entre par exemple un frere et une soeur , et l'amour entre deux etres appartenant l'un à l'autre.

Syllia secoua la tête, et reprit:

-" Mais l'amour...Moi je veux l'amour pas...pas..."

Elle était visiblement perturbée par ce que lui disait Ashara.Plusieurs amours? Quelles sorte d'amours? Il ne pouvait y en avoir qu'un seul enfin! Elle décida de laisser cette question de côté, pour plutôt leur expliquer son histoire.Après un moment de silence elle reprit la parole:

-" Vous allez avoir peur de moi, parce que moi, je resterai là."

Elle se tut sur ces paroles étranges, et les regarda à tour de rôle.Voyant leur incompréhension, elle expliqua:

-"Je vais rester quand vous vous partirez."

Syllia parlait de la mort, de leurs mort."Quand vous partirez je resterai", signifiait plutôt:" Quand vous mourrez, je resterais en vie."

Ashara ne comprenait pas comment ses propos pouvaient leur faire peur.
"C'est insensé , pourquoi aurions nous peur ? Pour des esprits dérangés ce ne serait pas de la peur mais l'envie de posseder ta chance..."

Syllia semblait s'énerver petit à petit, et le vent augmenta en puissance, faisant voler de la poussière et quelques feuilles mortes.

-" Ce n'est pas de la chance! Je ne veux pas moi! Je ne veux pas rester toujours, je veux mourir un jour! Je veux être comme tout le monde!"

Sa colère n'était pas dirigée vers les deux personnes en face d'elle, mais vers ce sort qu'elle rejetait. Ses yeux brillaient de colère, et ses cheveux violament agités par le vent ressemblaient à des serpents furieux.Autant elle paraissait fragile et délicate quand elle était calme, autant elle ressemblait à un petit démon emplit de haine quand elle était en colère.Sa peau gardait sa douce pâleur, mais au lieu de faire penser à une poupée en porcelaine, on songait plutôt à un fantôme furieux.Ses petites mains étaient crispées dans un mouvement de violence, et elle semblait prête à créer un ouragan à chaque éclairs de fureur traversant ses yeux.
Elle retomba au sol, sans pour autant faire cesser la tempête qui l'entourait.

-" Je veux être comme tout le monde."

Répéta elle d'un air buté.

-" Je ne veux pas rester une petite fille pour toujours! Je veux grandir, vivre, aimer, et mourir!"

Gaara restas calme durant tout la discutions. Il écouta avec attention les questions étranges de la fillette et les réponses pertinentes de Ashara. Il n'intervint pas quand elle lui parla de plusieurs amours, bien qu'il est eut l'intension de se justifier. Il écouta la suite de la discutions et son regard rester neutre quand le vent de Ashara se leva puis celui de Syllia. Gaara la regarda perplexe, elle arriver à crée un tel vent à cette age. Mais que savait t'il de son age, d'après ses dire elle était en réalité légèrement plus vielle que son apparence. Gaara restas toujours aussi calme alors que le vent violent s'engouffrer dans ses vêtements amples. La sèche de Gaara se déroula d'autour son cou. Elle faisait huit mètres de long et Gaara n'essaya pas de la rattraper. Il la rattrapa au bout d'un mouvement rapide au dernier moment. La sèche décrivit un cercle autour d'un groupe. Gaara savait désormais que les vent tourner autour deux il put rapidement définir le sens la direction et la puissance de ce vent étrange. Mais son comportement ne laisser transparaître aucune des réflexions qu'il avait en tête, il rester toujours neutre.
Syllia retomba à terre et Gaara baissa la tête.
"Il faut t'habituer à cette évidence, tu ne pourras rien ni changer. En revanche il existe un pouvoirs qui pourrais t'aider..."
Gaara parlait toujours calmement la situation ne l'effrayer en rien et toute ses pensée était comme toujours bien pensée à l'avance.
"...C'est inévitablement le plus grand des pouvoir. Certain peuple perdent l'immortalité grâce à lui ou à cause de lui, c'est..."
Gaara marqua une pose comme si se qu'il allait dire était interdit.
"...l'Amour."
Gaara parler évidemment des elfes qui perdent leur immortalité avec l'annonce de la vie. Gaara voulait maintenant se justifier sur l'existence de plusieurs sortes d'Amour.
"Il n'existe qu'un seul Amour. Mais celui-ci s'exprime de différente manière. Je connais certain de ses aspect et recherche les autre. Je connais l'amour de l'amitié, celui de la fraternité, avec Ashara justement, Mais je ne connaîtrais jamais l'Amour parental, mais l'Amour, celui que tout le monde cherche et que si peu trouve, c'est le plus intense et le plus merveilleux. Celui la j'espère le trouver..."

Syllia se tourna vers lui, les larmes aux yeux.

-"Mais je le cherche moi cet amour! Je le cherche depuis longtemps! Depuis très longtemps! Et je ne le trouve pas! Jamais!"

Elle essuya ses yeux qu'une fine couche d'eau recouvrait, menaçant de se libérer et de faire déverser les larmes sur le visage pâle de la petite fille.
Elle semblait complètement sonnée, ce qui était d'ailleurs le cas, et tenait à peine sur ses jambes.Ce genre de colère se reveillait toujours d'une manière brusque chez elle, et lui hautait à chaque fois une quantité d'énergie considérable.
Le vent la souleva, l'empechant de tomber sur le sol poussiereux.La tempête qu'elle avait générée s'était calmée, laissant place à un air lourd et triste.C'était une impression étrange que se trouver dans l'espace autour de Syllia en ce moment; une tristesse silencieuse, insondable lourde vous emplissait et bientôt vous étiez d'une humeur morne et lasse.
L'air changeait selon l'état d'esprit de la fillette, et, maleuheuresement, elle changeait très brusquement d'humeur.
Ses sentiments étaient des plus rustiques, les sentiments de base, tels que la colère, l'espoir, et la tristesse, sentiment le plus souvent éprouvé par Syllia.
Son petit corps vidé de toute énergie, flottait à quelques centimètres au dessus du sol, ses longs cheveux nacrés scintillants d'une lueur argenté.Ses yeux ternes étaient fermés, et ses bras se balançaient doucement le longs de son corp.
On aurait pu croire que la vie l'avait quittée, si elle n'avait pas tout d'un coup murmuré:

-"Qui...qui?"