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| Renaissance - Deuxième Épisode [ Privé - Shaloa, Sélyah ] | |
| | Ceinwyn Nombre de messages : 489 Âge : 210 Race : Oréade Magie Contrôlée : Aera Feuille de personnagePuissance: (310/1000) | |
| Sam 19 Mar 2011 - 1:16 | |
| - Spoiler:
Adieu ma Vampirette, c'est avec émotion que je te dis au revoir ma belle [Celui qui reconnait la citation dans le rp à la droit à un cookie]
~
Il fait froid, il fait noir... Je suis seule. Je suis totalement nue dans cette étendue vide et sombre... Pas de sol, pas de ciel, pas de mur... Rien. Ou plutôt si, les ténèbres, partout autours de moi. Étrangement je n'ai pas peur. Ces ténèbres, cette solitude je les connais bien, elles sont miennes et j'ai commencé à m'y habituer. Je marche, lentement, les cheveux fouettant doucement mon dos à chaque pas, ma peau, blafarde et dur comme la pierre... Je marche, vers ou, vers qui? Aucune idée et qu'importe. Je marche, et c'est tout. J'avance, je m'enfonce dans les ténèbres. Ce rêve, je le connais bien. Il est l'essence même de ma vie depuis que je suis vampire, il est moi. Perdue, seule au milieu des ténèbres. Pourtant, il y a peu, je me souviens qu'ici il y avait une lumière. Belle, forte, éblouissante. Aussi pure que son sourire, aussi blanche que ses ailes... Depuis peu, il y a cette chaleur aussi, qui réchauffe mon rêve. Aussi douce et tiède que la chaleur de ses mains, la douceur de ses lèvres.
Depuis peu, mon rêve, ce rêve, ma vie... s'est peuplé. De mots, de sons, d'odeurs et de sensations... De "lui". Shaloa... Mais cette fois, je ne trouve pas sa lumière si sa chaleur. "Où suis-je ? Qu'ai-je fait ? Que dois-je faire encore ? Quel transport me saisit ? Quel chagrin me dévore ? Errante, et sans dessein, je cours dans ce palais." Pourquoi n'est il pas la? Petit à petit, le froid me saisit, bleuissant mon corps, immobilisant mes membres... Shaloa, SHALOA... Je meurs. Non, pas sans toi, pas loin de toi. Prend moi dans tes bras, donne moi tes lèvres, ne me laisse pas, ne m'abandonne pas. Mon Ange, mon Aimé, mon Amour. Je ne peux plus bouger, mon corps est recouvert de givre, je n'ai pas froid, je suis une vampire, je ne ressens pas le froid... Mais je ne peux plus avancer, je suis assise, repliée sur moi et je ne peux plus faire un geste. Je m'éteins, je m'endors... Shaloa, je meurs. Merci mon Amour. Tu m'as rendu plus heureuse que jamais, tu m'a redonné le sourire, tu m'as changé. Je ne serais plus jamais la même femme et je ne veux jamais t'oublier. Merci... Ne m'oublie pas, garde moi dans ta tête, dans ton coeur, garde moi dans un coin de ton immortalité. Mon amour pour toi y demeurera vivace et t'accompagnera ou que tu aille... Le froid ne me permet plus de penser... C'est la fin... Mon... Mon Ange...
~ Elle avait dormi pendant 3 nuits. Elle était tombée le premier soir, le deuxième soir, sa peau avait perdu cette pâleur mortelle, lentement, elle avait rosie et son corps s'était réchauffé. Ses ongles avaient gagné en souplesse, ils n'étaient plus de verre au lever du soleil. Ses cheveux pâlirent eux aussi, gagnant un nouvel éclat, plus vivants. La troisième nuit, son corps fonctionnait comme avant, ses organes finissaient de reprendre leur place. Son cœur battait à nouveau, du sang chaud parcourait à nouveau ses veines. Ses yeux, voilés derrière ses paupières closes avaient perdus cet éclat prédateur propre aux vampires. Ses dents n'avaient pas bougés, ou peu... Souvenirs de son ancienne condition de vampire? Elle avait poussé des cris parfois, elle avait gémit, murmuré. Elle avait appelé Shaloa, elle avait pleuré... Et finalement, alors que le soleil n'allait pas tarder à se lever, elle s'était réveillée. Tout en douceur, elle avait bougé ses doigts, ayant l'impression d'être dans un autre corps que le sien. Elle avait ouvert les yeux... Comme tout était différent. Elle sentait le froid sur sa peau, elle ne voyait plus les couleurs de la même façon et surtout... La bête, la bête en elle se taisait. Elle avait comme disparut, elle n'avait pas soif... Son estomac gargouilla. Elle écarquilla les yeux et leva la tête... Ah, voila une chose qui n'avait pas changé. Son visage s'éclaira. Shaloa. Elle sourit et murmura, la voix légèrement cassé "Bonjour toi" Elle se redressa et regarda ses mains, colorées, chaudes... Mais, qu'est ce qui avait bien pu se passer? Elle interrogea Shaloa du regard, espérant qu'il aurait une réponse. - Spoiler:
krkrkr vous avez eu peur? Non? .___. ok
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| | | Shaloa Nombre de messages : 424 Âge : 208 Race : Archange Poste : Milicien Magie Contrôlée : Aera Feuille de personnagePuissance: (700/1000) | |
| Sam 19 Mar 2011 - 2:06 | |
| Depuis que les deux filles s'étaient successivement évanouies, Shaloa ne savait plus quoi faire d'autre que de rester le plus souvent possible au chevet de Ceinwyn, dont la réaction fut un peu (beaucoup) plus troublante que celle de l'ange qui était paisiblement tombée dans les pommes.
Il faut dire qu'il est difficile de déterminer l'état de santé d'un vampire. Même le pouls, l'indicateur de base quant à la vie, n'était pas valable. Mais, à force de camper près de sa vampire, inquiet, il put remarquer qu'elle semblait devenir relativement plus vivante. Il ne savait pas si il devait s'inquiéter ou pas de voir apparaitre un pouls qui n'avait pas lieu d'être chez un vampire, mais les appels qu'elle faisait à sa personne dans son sommeil réussirent à l'apaiser, même si les pleurs qui les accompagnaient le laissaient toujours perplexe.
Et finalement, elle ouvrit les yeux. Un sentiment de soulagement s'empara de l'ange et, quand Ceinwyn la salua, un grand sourire s'afficha sur le visage de Shaloa.
-Ceinwyn, enfin ! Ça fait trois jours que t'es dans cet état !
Celle-ci lui accorda un regard interrogateur et Shaloa, lui, haussa les épaules.
-Je ne sais pas non plus, je n'ai pas encore eu l'occasion d'en parler avec Sélyah, mais ... on dirait qu'après toutes ces souffrances, tu es devenu ... encore plus vivante. |
| | | Invité | |
| Mer 23 Mar 2011 - 0:59 | |
| Sélyah était en effet toujours inconsciente. La quantité d’énergie vitale qu’elle avait transmise à Ceinwyn pour la faire renaître aurait suffit à transformer la Grande Faucheuse en Ange, tellement elle était grande. Heureusement que les Séraphins possédaient deux fois plus d’énergie vitale que n’importe qui, sinon elle en serait morte. Cela faisait deux fois de suite, une première dans sa vie, qu’elle dépensait toute son énergie. La première fois en traversant le monde entier au vol, puis la deuxième fois lors du don du Séraphin. Même après sa récupération, quoique partielle, elle sera encore capable de vivre sans dormir. Pour en revenir au coma de Sélyah, elle était depuis ces trois jours plongée dans un rêve étrange que son esprit effrayé interprétait comme un cauchemar. Les couleurs étaient floues. Dans le ciel, les nuages bougeaient si vite que Sélyah n’avait qu’à les regarder quelques instants pour se sentir étourdie. Derrière les nuages se trouvait un ciel d’un bleu opalin où l’on ne voyait aucun soleil. Cet étrange fait n’empêchait pas les ombres des nuages de suivre ceux-ci sur la cime des arbres. Oui, des arbres : Sélyah se trouvait dans une forêt d’arbres dont les feuilles étaient littéralement faites d’émeraude. Oui, des feuilles d’émeraude, mais ce n’était pas le plus surprenant avec ces arbres, car leur tronc n’était non pas de bois, mais de cristal. Il n’y avait aucun vent. Ce monde onirique, pour Sélyah, était étouffant et hostile.
Il lui semblait que cela faisait des années qu’elle errait, seule et faible, minuscule dans cette étendue cristalline. Tout lui semblait réel au point qu’elle pleurait chaque jour en constatant qu’elle passerait toute sa vie perdue dans ces bois, mais surtout qu’elle y serait seule pour l’éternité.
C’est un jour comme tous les autres qu’elle brisa, désespérée, le silence qui régnait, inviolable, sur ce monde depuis – c’est ce qui lui semblait – trois ans. Ce silence si lourd qu’il lui avait toujours semblé sacrilège de briser. Un cri venu du fin fond d’elle-même et qui reflétait son ultime détresse, empreint de souffrance et de chagrin.Ce cri franchit la barrière du rêve pour se répercuter jusque dans l’esprit de l’oréade, toujours teintée de l’énergie vitale de Sélyah. - Spoiler:
Go, Cein, go! Je te fais tellement confiance que je te confie la suite sans même t’expliquer ce que je cherche à faire. Tâche seulement de ne pas me réveiller.
NB : Cette connexion mentale entre Sélyah et Ceinwyn n’est que due à ce qui reste de l’énergie vitale de Sélyah en Ceinwyn et qui n’a pas encore été assimilé. Elle est donc temporaire.
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| | | Ceinwyn Nombre de messages : 489 Âge : 210 Race : Oréade Magie Contrôlée : Aera Feuille de personnagePuissance: (310/1000) | |
| Mer 13 Avr 2011 - 11:14 | |
| Elle regardait ses mains sans vouloir comprendre, elle sentait son cœur qui battait, sourd dans sa poitrine. Sa peau semblait être brulante et la couleur de son sang, son propre sang, coulant dans ses veines était tout ce qu'il y avait de plus normal. Ceinwyn leva des yeux pleins de larmes vers Shaloa, une lueur nouvelle au fond de son regard. Elle se projeta hors du lit, sautant au cou de son ange, des larmes de joies inondant ses joues. Ses bras enlacèrent son compagnon et elle se pressa contre lui, partageant sa nouvelle chaleur. Elle inspira profondément, le visage enfoui dans le cou de Shaloa et renifla avec plaisir son odeur. Oui il sentait toujours délicieusement bon mais son odeur ne la mettait plus en appétit, elle n'avait plus envie de plonger ses crocs dans sa chaire ni de boire son sang. Elle s'écarta légèrement de lui pour le regarder. Ses joues étaient roses et trempées de larmes, elle devait être mal coiffée et la souffrance des 3 nuits passées était inscrite sur son visage mais le bonheur nouveau qui naissait dans son cœur semblait effacer tout le reste
Un large sourire éclaira son visage et elle murmura
"Vivante... je suis redevenue... vivante"
Soudain son cœur se mit à battre plus vite. Elle pourrait bientôt sortir, mettre le nez dehors à toutes heures du jour et de la nuit, elle pourrait être totalement libre. Elle pourrait se nourrir normalement, boire normalement, gouter à d'autre saveur que celle répétitive du sang. Elle voulait voir un coucher de soleil... Ou un lever, elle s'en contenterait. Oh en soit, voir tout simplement le soleil lui suffirait. Elle souriait à genoux sur le petit lit de l'infirmerie et semblait réellement heureuse. Elle sentait un léger courant d'air sur sa peau qui était redevenue aussi souple et tendre que lors de son vivant. Le moindre frôlement du drap était comme une caresse, chatouillant sa peau, elle redécouvrait des sensations pourtant bien naturelles pour un mortel. Elle imagina un instant ce que pourrait lui offrir comme sensation les baisers et les caresses de son ange maintenant qu'elle se sentait de nouveau vivante, à fleur de peau... Femme.
Elle vint prendre la main et Shaloa et approcha tendrement ses lèvres de son visage. Avec douceur elle déposa un baiser sur sa joue puis vint embrasser ses lèvres comme jamais. Son corps se réchauffa et son cœur battait à tout rompre. Elle se pressa contre lui, sentant sa poitrine sous ses vêtements se coller à son torse. Avec délicatesse, elle se sépara des lèvres de son compagnon et le regarda, s'apprêtant à lui parler. Pourtant elle n'en fit rien. Ses yeux s'écarquillèrent légèrement et elle trembla... Un cri venait de retentir dans sa tête comme si quelqu'un tentait de lui parler. Mais qu...
L'oréade se reprit et regarda alors Sélyah. Elle se mordit la lèvre, inquiète et se sentant coupable. Elle dormait toujours et ce cri... Oui ce cri avait la voix de la jeune Ange. Qu'est ce qu'il pouvait bien se passer pour qu'elle ne se réveille pas? Était elle simplement fatiguée? Ceinwyn l'espérait sincèrement. Elle ferma les yeux un instant et supplia intérieurement
*Sélyah... Allez réveille toi petite ange, ouvre les yeux... Nous t'attendons*
Il y eut comme un flash éblouissant dans l'esprit de Cein, tout était très lumineux et une silhouette se détachait de l'horizon, marchant entre des arbres étranges, seule... Puis l'Oréade ouvrit les yeux et regarda Shaloa... Que ce passait il, devenait elle folle? Il lui semblait qu'elle rêvait éveillée, elle ne comprenait pas... Pourtant, égoïste, la joie revint vite sur son visage. Elle était vivante, ce cauchemars était bel et bien finit, elle allait pouvoir vivre de nouveau, comme avant. Elle sourit de nouveau à son ange puis passa la main dans ses cheveux... Que fallait il faire pour Sélyah? Elle n'en avait aucune idée... |
| | | Shaloa Nombre de messages : 424 Âge : 208 Race : Archange Poste : Milicien Magie Contrôlée : Aera Feuille de personnagePuissance: (700/1000) | |
| Dim 24 Avr 2011 - 10:41 | |
| L'archange regardait l'élue de son coeur alors que celle-ci se découvrait soi-même. Elle plongea son regard dans le siens, puis sauta vers lui qui, dépassé par les évènements et ne sachant comment réagir, se contenta de coller contre lui son amoureuse qui partageait avec lui quelque chose de nouveau; la vie. Elle s'écarta pour l'observer et lui fit de même. Elle n'était pas la seul à être surprise. Lui aussi redécouvrait sa tendre. Un nouveau sourire s'affichait sur son visage et elle annonça clairement ce qu'eux deux commençaient à bien comprendre. On parlait bel et bien d'un miracle.
Ceinwyn avait l'air si heureuse ... C'était tout ce qui pouvait compter. À son tour, Shaloa sourit de plus belle, par compassion, tout simplement. Enfin, leurs mains se lièrent et ce qui devait arriver arriva. L'ancienne vampire lui offrit un doux baiser, puis leurs lèvres se rejoignirent pour que tous deux puissent partager un merveilleux moment. C'était comme avant, mais ... en plus vivant. C'était magnifique.
Finalement, ce moment prit fin et, alors que Shaloa la regardait, Ceinwyn se mit à trembler. D'abord surpris, puis inquiet, l'ange finit par comprendre quand sa compagne tourna le regard vers la jeune Sélyah, le visage teinté d'un nouvel air de culpabilité. L'Aera comprit surtout qu'il n'avait pas grande possibilité d'assistance dans la situation et se contenta donc de regarder Ceinwyn alors que celle-ci fermait les yeux. Elle finit par les rouvrir, et, rassuré par le sourire qu'elle affichait, Shaloa sourit aussi, avant de se retourner à son tour vers la jeune ange, se demandant tout de même ce qui se passait pour elle. |
| | | Invité | |
| Jeu 28 Avr 2011 - 3:37 | |
| Ce monde de silence, ce monde d’ordre et de calme, cet enfer chatoyant de cristal. Tel un spectre, Sélyah errait toujours, au bord des larmes. Elle s’arrêtait pour pleurer, parfois, mais passait le clair de son temps immobile au pied d’un arbre, à fixer ses genoux qu’elle tirait contre elle ou à errer comme elle le faisait présentement. Son cri avait fait un trou dans le ciel. Au départ, elle le distinguait, mais maintenant, elle ne voyait plus rien. Ni dans le ciel, ni nulle part ailleurs. Une brume épaisse s’était échappée du trou et était descendue au sol en une sorte de colonne nuageuse tournoyante et avait vite fait de chasser tout le reste. Elle avait envahie les vallées, les montagnes et la forêt et même les arbres de cristal qui entouraient Sélyah commençaient maintenant à s’estomper. Un froid glacial envahissait le tout.
Venue de nulle part, une voix douce lui demanda de se réveiller, d’ouvrir les yeux, mais les paroles qui restèrent le plus agrippées à son cœur étaient ces deux derniers mots : « Nous t’attendons. » Il y eut comme un éclair bleue, puis Sélyah sentit quelque chose de chaud près de ses pieds. À sa gauche se trouvait une lanterne. Le brouillard semblait fuir la flamme dorée qui y brûlait. En y regardant de plus près, Sélyah distingua la source de cette flamme : cinq petites graines. Curieuse, elle ouvrit la lanterne et elle eut la surprise de voir que le feu doré ne la brûlait même pas. Même si elle tentait de saisir les graines, les flammes qui léchaient sa main demeuraient inoffensives. Leur contact était chaud sans être brûlant, réconfortant sans être lassant et doux sans être étouffant. Sélyah prit les cinq graines dans sa main et, à l’aide de l’autre, creusa cinq trous dans la terre. Elle y enterra les cinq graines qui se mirent à pousser instantanément. Rapidement, le brouillard aux alentours fut chassé. Un tremblement se fit ressentir et cinq arbres gigantesques jaillirent du sol en cercle autour de l’ange. Cinq arbres garnis de fleurs dorées.
Cinq portes apparurent, une sur chacun des arbres. Des lettres se tracèrent sur le sol devant Sélyah : « Si tu souhaites sortir d’ici, il faut que tu te débarrasse de bien plus qu’une certaine quantité d’énergie vitale. Tu devras te départir de l’un des sentiments qui te tourmentent le plus. » Sur le bois des portes se tracèrent ensuite des lettres d’or : « compassion », « tristesse », « incompréhension », « solitude » et « haine ».
*Je ne peux pas me débarrasser de ma compassion, qui est un sentiment positif qui fait ce que je suis* pensa Sélyah. *Quant à la tristesse, il m’est simplement impossible d’imaginer quelqu’un sans ce sentiment. « Incompréhension »… Mais je serais inhumaine, si je comprenais tout! Et si jamais je commençais à m’isoler en ne ressentant plus de solitude? Tandis que si je n’ai plus de haine envers mon père, je pourrais très bien retourner à lui. Ça me donne froid dans le dos. Je choisirai « solitude », car j’en ai assez souffert pour comprendre sans la ressentir la nécessité d’avoir des amis. Et après tout, lorsque je sortirai d’ici, je ne serai plus seule…*
Sélyah emprunta la porte et en ce qui lui sembla une fraction de seconde, elle fut aveuglée par un éclair lumineux alors qu’elle s’envolait hors de ce rêve. Elle se réveillait.
Sélyah tourna la tête. On la regardait.
« Tiens, tu as un teint plus… en santé que la dernière fois, il me semble » dit-elle à Ceinwyn en esquissant un sourire.
Elle tenta de se relever, mais ses jambes étaient trop faibles pour la supporter. Brusquement, elle s’effondra dans… un lit de fleurs?! Ça sentait bon. Sélyah aurait voulu y rester étendue encore longtemps, mais elle avait peur de sombrer à nouveau dans le coma, alors elle demanda de l’aide pour se relever et s’asseoir quelque part. Alors que Shaloa la supportait, elle lui demanda :
« Qu’est-ce que ces fleurs faisaient là? L’un d’entre vous serait-il un terra? »
Les fleurs ne poussaient habituellement pas sous terre, c’était étrange.
« Oh! Et on dirait que tu prends plaisir à me porter, ces temps-ci » rigola-elle. |
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